Ce scrutin est marqué par la forte progression du principal parti d'extrême droiteFreiheitliche Partei Österreichs (FPÖ – Parti libéral autrichien), qui gagne plus de quatre points (20,7 % à 21,5 %), comparé aux 17,5 % de 2008. Son chef Heinz-Christian Strache, qui a prêché "l'Amour du prochain" – à condition qu'il s'agisse d'Autrichiens –, a mené une campagne sans surprise, axée sur le rejet du centralisme de Bruxelles et des attaques contre les demandeurs d'asile et les immigrés. "HC", comme il aime se faire appeler, a profité de la campagne terne et clientéliste des deux grands partis et d'une perte de vitesse du parti du milliardaire austro-canadien Frank Stronach.
"Aujourd'hui il y a trois partis établis en Autriche et le SPÖ ne peut plus prétendre à la domination", a lancé le dirigeant âgé de 44 ans, à son quartier général à Vienne : "On ne peut pas former une coalition de perdants", a-t-il insisté, "on ne peut plus nous exclure !", a-t-il ajouté à l'adresse des sociaux-démocrates en particulier, qui ont toujours rejeté une alliance avec les "Bleus".
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