Rediffusion à l’occasion de la première conférence du Réseau national de sécurité, à Lucerne, le 3 septembre 2013 qui a pointé du doigt la nécessité de collaborer entre les cantons et la Confédération.
Et à propos de l’initiative du GSsA proposant de supprimer l’obligation de servir (votation le 22 septembre 2013).
L’ennemi est de plus en plus intérieur et là où il faut anticiper c’est dans la redéfinition, la coordination, le regroupement et le renforcement de tous les acteurs susceptibles d’assurer la sécurité, même si un tel sujet semble donc encore tabou ou inopportun dans la campagne électorale. Armée et polices ne peuvent plus être deux mondes par trop séparés.
Pour agir, en fait réagir, il faut partir du nouveau contexte d’insécurité, de violence et de dangers accrus actuels, et ce ne sont donc pas le libéralisme ou le calcul économiques, l’idéalisme ou l’individualisme, tant répandus, qui vont fournir les réponses.
Ailleurs on se prépare à la guerre ; en Suisse certains veulent désarmer ! les troupes antimilitaristes sont en ordre de marche, la gauche, extrême ou moins extrême, les Verts ( plus ou moins pastèques), « les juristes démocrates » ! (entendez de gauche et les autres juristes ne seraient pas démocrates ?), ouvertement appuyés encore par un Parti communiste (on ose encore se dire et s’afficher communiste après les meurtres de masse auxquels a conduit cette idéologie, alors que plus personne n’ose se dire adepte du nazisme, ce qui est réconfortant, une autre idéologie meurtrière de masse).
Plus que jamais il faut contrer ces idéologues irresponsables, montrer et faire comprendre que l’armée sera de plus en plus nécessaire, notamment avec le développement de nouvelles formes violences collectives et de criminalités faisant carrément usage d’armes de guerre. On ne va tout de même pas lutter à mains nues contre ces nouvelles menaces d’une gravité extrême ( prisoniers libérés au moyen d’armes de guerre, quartiers urbains entiers « protégés » et devenus inaccessibles, également armés, eux, pour empêcher pompiers et policiers de faire leur travail). Certes, c’est encore « ailleurs », mais…
Dans plusieurs pays, l’armée est déjà entrée dans des « zones interdites » aux forces de l’ordre, sous peine d’assassinat, etc., afin de tenter de reprendre ces « territoires perdus ». Même l’Allemagne a construit un immense Centre spécial ( coût : près de 100 millions d’euros, dit-on) pour se préparer face aux nouvelles formes de menaces et de violences, dont par exemples des émeutes de grande ampleur, des guérillas urbaines, voire des guerres civiles !).
Il est clair qu’en Suisse il faudra étendre la collaboration entre polices et armée et élargir les formations et les missions de l’armée pour faire face à des menaces encore à peine imaginables actuellement, certaines étant pourtant déjà bien réelles. Les politiques doivent empoigner ces nouveaux défis et en informer la population, malgré les cris d’orfraie de groupuscules irresponsables trop aisément mis en scène par des médias qui semblent avoir de la peine à réaliser leur responsabilité face à ces menaces nouvelles, d’une gravité vraiment extrême.
En réalité, c’est la naïveté, l’intransigeance et l’aveuglement idéologiques et l’irresponsabilité de la gauche qui finissent par produire des tendances autoritaires, même si elle s’en défend énergiquement.
En bref, il s’agit de remettre la sécurité, la police et l’armée au milieu du village, et au centre du débat politique, sans se laisser insulter ou intimider d’aucune manière.
Vaste programme, mais vital.
Première parution : Tribune, Journal du PLR vaudois, No 7, 28 août 2013
PS. Addendum ( 1er aeptembre 2013) en lien avec la campagne politique actuelle. Les arguments des opposants de toutes sortes évitent ces vrai nouveaux dangers encore peu perceptibles mais tout simplement terrifiants. Le comble étant certainement l’avis d’un économiste, dit de renommée, venant dans nous dire dans le quotidien Le Temps du 12 août 2013 que « l’obligation de servir est contraire à l’idée libérale » ! Et que « toute forme d’obligation doit être justifiée ». Comme si l’armée n’était qu’un thème économique et que la milice ne devrait être acceptée que volontairement !
La sécurité est un domaine trop sérieux pour être laissé au libéralisme économique, à la liberté individuelle, au bon vouloir de chacun. Ou à l’égoïsme de chacun pendant qu’on n’y est !
L’ennemi est de plus en plus intérieur et là où il faut anticiper c’est dans la redéfinition, la coordination, le regroupement et le renforcement de tous les acteurs susceptibles d’assurer la sécurité, même si un tel sujet semble donc encore tabou. Armée et polices ne peuvent plus être deux mondes par trop séparés.
Pour agir, en fait réagir, il faut partir du nouveau contexte d’insécurité, de violence et de dangers accrus actuels, et ce ne sont donc pas le libéralisme ou le calcul économique, l’idéalisme ou l’individualisme, tant répandus, qui vont fournir les réponses.
Suède, sage précaution. En est-il-de même pour nos fortifications?
Magazine > Découverte
France – 2007 Durée : 50 min Titre Original : Larguez les Amarres : Europe du Nord Tous publics
Au sommaire : – «Des bateaux dans la montagne». Pour la première fois une équipe de télévision a pu pénétrer longuement au coeur de la plus grande base navale souterraine au monde sur l’île de Muskö en Suède. – «Le théâtre de Drottningholm». De l’extérieur, ce n’est qu’une grosse bâtisse du 18e siècle, située à quelques mètres du château royal de Drottningholms. – «La vie dans l’archipel de Stockholm». Stockholm, la capitale… on s’y baigne et on y pêche en plein centre ville, sans doute grâce aux lois sur l’environnement les plus draconiennes du monde
Que ces menaces soient mises en exergue par le PLR est étonnant. On croiait lire une analyse UDC. Chapeaux les radicaux, durcisement de la crédibilité du PLR.
Si effectivement ces questions ne sont pas encore aussi dramatiques dans notre petit pays, il est vrai que tout ce qui se passe en France fini tôt ou tard par arriver chez nous, schengeries et gauchisme obligent. 26 zones classées en zone sécurité prioritaire en France, ça commence à faire beaucoup. .
Combien de temps les socialos vont-ils encore donner en pâture le peuple suisse à la racaille et émigration de masse diverse livrée en vrac comme pendant les soldes ?
Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.