Et c’est reparti pour un tour…
Chaque annonce d’assouplissement dans la politique des drogues n’importe où sur la planète amène les partisans d’une liberté au rabais, à l’image de notre ancienne Conseillère fédérale, Ruth Dreifuss, à tenter un nouveau coup en Suisse.
Dans la politique de la drogue, la prévention est évidemment essentielle et indispensable. La répression l’est tout autant et l’un ne doit pas aller sans l’autre. Les pays qui décident de dépénaliser reconnaissent de facto l’échec non seulement de leur politique de la drogue mais l’échec total de l’Etat puisqu’il ne parvient plus à imposer la loi.
En Suisse, la politique de la drogue est imparfaite mais permet de faire face à cette problématique d’une manière pragmatique. L’ombre au tableau provient du manque de fermeté de certaines autorités dans l’application de sanctions dissuasives pour les consommateurs et surtout les trafiquants et autres revendeurs de drogues. C’est dans ce sens que notre politique de la drogue devrait évoluer et non vers un Etat dealer !
Il nous revient aussi de rappeler aux nostalgiques des années hippies que, si à l’époque, se droguer paraissait fun et était l’image de la contestation sociale, nous en voyons aujourd’hui les résultats catastrophiques. Ceci est accentué par l’évolution des drogues, du nombre de consommateurs et de la manière de consommer. La réalité de 2013 a rattrapé l’utopie d’il y a 50 ans…
Au final, une seule réponse face à ces tentatives insidieuses de dépénaliser le cannabis (comme premier pas vers une dépénalisation de toutes les drogues) : NON !
Yannick Buttet
Bonjour !
Les drogues licites, alcool et tabac, tuent 100 000 Français chaque année !
Pourquoi le nombre de morts annuellement n’est pas un critère pour déterminer quel produit intoxicant devrait l’être et/ou rester licite ?
L’alcool est la drogue licite avec le plus grand nombre de drogués, causant des maladies mortelles, ayant le plus grand nombre de morts annuellement, après le tabac, et de comportements antisociaux liés à son usage et abus !
Pour l’alcool qui tue environ 50 000 personnes annuellement en France et plus de 5 000 000 dans le monde, le critère est: “l’acceptation culturelle”. Pour le cannabis, seul, avec aucune mort directe, ce critère “d’acceptation culturelle” n’est plus acceptable même là où la culture et l’usage du cannabis est millénaire…
Les prohibitionnistes négligent le rôle de la prohibition des drogues.
Les médias, la police, ceux qui élaborent les politiques et les politiciens décrivent souvent le problème simplement comme le financement des activités terroristes au moyen du commerce de la drogue. Leur analyse s’arrête là. Ils négligent le rôle de la prohibition des drogues.
Ils ne semblent pas ou ne veulent pas reconnaitre que: la prohibition des drogues illicites est derrière les profits, le pouvoir, la violence et la corruption liés au commerce de la drogue.
Seule, la prohibition est ce qui rend le commerce de la drogue si lucratif pour les mafias, le crime organisé ou non et les terroristes !
C’est pour éviter de participer à l’enrichissement des mafias, le crime organisé ou non et les terroristes, que des consommateurs de cannabis passent à l’auto culture.
Un partisan de l’enrichissement des maffias !