A notre nationalité donc.
Son argument, son cas personnel: entrée clandestinement en Italie, elle en est devenue ministre. Une filière qui devrait être ouverte à tous les immigrés selon elle.
La stratégie est assez simple, naturaliser d'abord les enfants puis, par la magie des regroupements, le reste de la famille.
«Ce débat concerne toute l’Europe»,
a-t-elle affirmé en marge d’une conférence ministérielle internationale sur la diaspora, organisée par l’Organisation internationale pour les migrations.
Actuellement, 600 000 enfants mineurs, nés en Italie de parents étrangers, sont concernés par un changement du droit de la nationalité basé sur le droit du sol. Si l’Italie adoptait cette modification, ces enfants seraient italiens de par leur naissance.
Cécile Kyenge a aussi revendiqué avoir émigré vers l’Italie pour «réaliser un rêve», celui de devenir ophtalmologue.
«J’étais seule, j’avais 18 ans, j’ai eu un parcours difficile, mais j’ai réalisé mon rêve, et à présent je suis ministre»,
a-t-elle raconté.
En effet, ça fait rêver.
Et vous, qu'en pensez vous ?