L’islam modéré n’existe pas en dehors des fictions de quelques chaînes de télévision occidentales. Partout ailleurs, les chrétiens tombent comme des mouches sous les coups de cette “religion d’amour”. Témoignage du Père Séraphin Zoga, prêtre centrafricain, curé de la paroisse sainte Anne de Bangui, victime de torture et d’une tentative de décapitation au sabre. Il est vivant, Dieu est grand…
« Ils ont tiré trois balles contre moi, si je ne me déplaçais pas, c'était pour m'abattre.
[...] Ils m'ont mis le couteau au cou pour me dire: "On ne s'amuse pas avec l'islam".
[...] "Nous sommes venus contre l'Eglise catholique, depuis qu'on a commencé les exactions dans les diocèses à l'intérieur du pays, on n'a pas encore tué un prêtre et nous allons commencer par ici".
[...] Qu'est-ce que les prêtres leur ont fait ?
[...] Ils m'ont fait agenouiller devant la sainte Vierge, là je recevais des coups de crosse de partout. J'ai eu des blessures, parce que quand ils ont voulu trancher mon cou, j'ai donc tenu l'épée, ils ont forcé pour trancher, c'est mon doigt, mon index, qu'ils ont vraiment tranché. C'était une plaie béante, c'est ce qui s'est passé, j'ai eu des tortures.
[...] Je voudrais d'abord adresser un message d'espérance aux chrétiens catholiques que c'est au moment d'épreuve qu'on reconnaît la foi, la foi de l'homme, la foi de la femme chrétienne. Et je crois qu'il est temps que chacun puisse prouver la qualité de sa foi et la solidité de sa foi. »
Il est en effet temps de cesser de jouer avec l'islam !
Source
Voir aussi
Existe-t-il un Islam modéré ?
A un moment où apparaît de plus en plus une victimisation grandissante des musulmans, où la moindre critique de l’Islam est taxée immédiatement et irrémédiablement d’islamophobie, on peut s’interroger sur ce qu’est véritablement l’islam, sur ce que pourrait signifier « un islam modéré », si celui-ci est possible et s’il peut être pratiqué.
Encore faut-il pouvoir au départ accepter la question elle-même comme honnête, de bonne foi et sans parti pris.
En effet, le fait même de poser la question est suspect. Si la question est posée, ce serait-ce que la réponse est induite. Dans ce cas aucune discussion n’est possible et l’islam peut être appliqué partout et sans restriction puisque on ne peut même pas discuter de sa pertinence.
Qu’on le veuille ou non, pour pouvoir avoir une idée relativement objective de l’Islam, nous serons amenés à le comparer aux autres religions ou philosophies dominantes de notre monde occidental : catholicisme, protestantisme, bouddhisme, judaïsme.
S’il y a un catholicisme, un protestantisme, un bouddhisme, un judaïsme, mots qui définissent chacun de façon claire une religion déterminée, on sait de quoi on parle. La première question est pourquoi doit-on alors faire une différence entre islam et islamisme? Y-a-t-il une religion catholique et un catholicisme? Une religion protestante et un protestantisme ? C’est un élément très important de cette étude.
Mais d’abord l’Islam, c’est quoi ?
L’Islam est d’abord une déclaration de foi en un Dieu unique qui est TOUT et en Mahomet son Saint Prophète qui doit être loué chaque fois que son nom est prononcé.
C’est ensuite une référence totale et constante au livre saint qui est le Coran. Le Saint Coran est « achevé » c’est-à-dire qu’il ne peut être amendé de quelque manière que ce soit. Il peut être traduit dans différentes langues mais l’arabe reste la langue de référence pour son interprétation. Il est donc difficile sinon impossible d’être un Imam crédible si on ne parle pas arabe. C’est pourquoi les Corans traduits font toujours apparaître à coté du texte traduit le texte initial en arabe.
La déclaration de foi en un seul Dieu et en son prophète une fois prononcée, commence alors la religion. L’Islam n’est pas seulement la foi en un Dieu unique, c’est une règle qui régit tous les actes de la vie en détails depuis la façon de se laver, de se raser, la façon de se vêtir, la nourriture halal, la façon de manger (on ne peut pas manger avec la main gauche, celle qui est utilisée au toilette), la façon de faire des affaires, le rapport à l’argent et son utilisation, la façon de vivre seul, les rapports hommes-femmes, entre jeunes et vieux, patrons à employés (j’oublie ici sciemment la relation maître à esclave, l’esclavage restant autorisé par le Coran) toutes les modalités de vie en couple, en famille et en communauté, la relation avec la nature et l’environnement, la vie animale et végétale, la façon de faire la guerre et la répartition des butins de guerre. Et naturellement les règles des prières et de la soumission à Dieu. Ces règles régissent la Oumma (communauté des croyants).
Rien n’échappe dans la vie aux règles de l’Islam. Ces règles d’organisation de la vie forment ce qu’on appelle la « charia ». Les règles qui n’existent pas dans le Coran sont édictées par les Imans au travers de fatwas.
L’Islam est basé sur cinq piliers:
• Témoigner que nul autre que Dieu ne peut être adoré et que Mohammad est son prophète.
• Effectuer la prière obligatoire (consciencieusement et parfaitement) 5 fois par jour,
• Jeûner pendant le mois de Ramadan,
• Payer la Zakatt obligatoire (aumône),
• Effectuer le Hajj (Pèlerinage à la Mecque).
1. La profession de foi
La profession de foi (chahada) désigne la déclaration en arabe ” ‘Ach-hadou ‘al-la ‘ilaha ‘illallah, wa ‘ach-hadou ‘anna Mouhammadar-Raçouloullah”. Il faut donc témoigner “qu’il n’y a d’autre dieu que Dieu et que Mouhammad est le Messager de Dieu”.
2. La prière
Tous les musulmans doivent accomplir les 5 prières obligatoires de la journée. Elles permettent de se ressourcer, de louer Dieu, en récitant des sourates du Coran, effectuant des invocations… Parmi les conditions de validité, il y a le respect des horaires, l’orientation du corps vers la Kaaba (Qibla).
3. La Zakât
En arabe, ce terme signifie accroissement et, par extension, purification de la richesse. Tout musulman qui en a les moyens doit donner une partie de ses biens aux pauvres de la communauté. Cette institution a pour but de purifier l’âme du croyant de l’avarice, l’avidité, la convoitise et de cultiver en elle l’esprit de partage et de sacrifice.
4. Le Jeûne
Pendant un mois lunaire, de l’aube au coucher du soleil, le Musulman doit s’abstenir de manger et de boire. À chaque instant pendant le jeûne, il réprime ses passions et ses désirs. C’est un moyen pour le musulman de se purifier et de gagner le pardon de Dieu. Ce jeûne a lieu tous les ans pendant le neuvième mois de l’année lunaire.
5. Le pèlerinage à la Mecque
Chaque Musulman doit effectuer le Pèlerinage à la ville sainte de La Mecque une fois dans sa vie, si cela est économiquement et physiquement possible. Il est composé de rituels. Des millions de croyants, chaque année, viennent de tous les horizons sociaux, géographiques et culturels s’y retrouver pour y célébrer leur adoration de Dieu.
En résumé, être musulman c’est tout à la fois, déclarer que Dieu est unique, que Mohammad est son prophète, et accepter que le Saint Coran est la seule parole de vérité et qu’il est « achevé », que la charia basée sur le Coran régit tous les actes de la vie des musulmans et que l’islam est construit sur les cinq piliers de la foi qu’il faut respecter.
L’Islam est donc plus qu’une croyance, plus qu’une philosophie ou plus qu’une foi. C’est une hygiène de vie physique, morale et intellectuelle. Ce n’est pas un « mode » de vie c’est un « monde » de vie.
L’islam est une théocratie.
Un autre commandement du Prophète au travers du Coran est le devoir et l’objectif d’apporter au monde entier la paix islamique sur la terre par tous les moyens, pacifiques ou non. Si l’on meurt dans l’accomplissement de ce devoir, on est alors béni de Dieu qui vous accueille au paradis. Il est alors doux et honorable de mourir pour cette cause.
La religion chrétienne, ou christianisme, au contraire dissocie aujourd’hui l’aspect spirituel de la religion et de la foi d’avec le temporel. Elle ne l’a pas toujours fait. La religion chrétienne elle aussi a voulu s’ériger en théocratie. Cela a débouché sur des guerres intestines entre factions religieuses et sur de nombreuses atrocités aussi bien au Moyen Orient qu’aux Amériques du Nord et du Sud. Mais en réalité, lorsqu’elle l’a fait, elle était alors en contradiction évidente avec les textes du nouveau testament. Cela ne veut pas dire que la foi chrétienne ne doive pas se manifester dans les actes de la vie mais c’est un autre problème qui se règle au niveau de l’individu face à Dieu et non pas au niveau de la loi.
« Rendez à Caesar ce qui est à Caesar et à Dieu ce qui est à Dieu ». C’est clair !
Si aujourd’hui les religions chrétiennes peuvent dissocier les aspects spirituels de la religion d’avec la conduite de l’état c’est justement que rien dans les textes fondamentaux du nouveau testament ne justifie une théocratie alors que ce n’est pas le cas dans le Coran qui est la base fondamentale d’une religion théocratique.
La religion musulmane, basée sur le Coran, est à la fois spirituel et temporel. On ne peut dissocier les deux aspects de cette religion sous peine de faire un contre sens.
Cette différence des autres religions monothéistes d’avec la religion musulmane est donc fondamentale.
Le chrétien est face à Dieu dans un monde d’hommes. Il est totalement libre avec tout ce que signifient la difficulté et la responsabilité d’être libre. C’est ce qui en réalité fait toute la grandeur et la beauté du christianisme.
Le musulman lui fait parti intégrante de la loi islamique et il ne peut en sortir sous peine d’apostasie.
C’est à la fois difficile et simple. Difficile parce que le musulman pourrait vouloir remettre en cause certains aspects de la religion, mais simple parce qu’il a en permanence le Coran comme guide à appliquer à la lettre. Ce n’est pas à lui de contester la loi.
La foi chrétienne se cherche et se remet en cause en permanence, souvent d’ailleurs dans la douleur, ce qui en fait à la fois sa grandeur, sa spiritualité mais aussi sa difficulté à être vécue et sa faiblesse. Il n’est pas facile d’être un vrai chrétien. Qui peut même prétendre l’être? Les dogmes des églises chrétiennes ont été contestés et amendés de nombreuses fois au cours des siècles. Des schismes ont eu lieu qui ont enrichi la spiritualité de la foi. Mais à la base, même si celles-ci ont en permanence été transgressées par les différents courants de la foi chrétienne, les règles fondamentales du christianisme ont été, sont et resteront : « tu aimeras ton Dieu de toute ton âme et de toute ta pensée » et « tu aimeras to prochain comme toi-même ». « Il n’y a pas de plus grand commandement que ces deux là ». Vaste programme comme aurait dit de Gaulle. Mais en tous cas cela a le mérite d’être clair.
Il faut le dire tout net, il est de plus en plus difficile d’accepter les dogmes catholiques, protestants, orthodoxes tel quel. Les apports de la science et les découvertes récentes en matière d’archéologie, d’histoire du christianisme et de son développement ont sans aucun doute changé l’abord de la foi et la pratique de la religion. La contestation de l’existence même d’Abraham, de la plupart des évènements de l’ancien testament comme du nouveau, de la virginité de la vierge et de la naissance de Jésus par l’opération du Saint-Esprit, de l’histoire de Jésus lui-même, la contestation de la véracité des miracles et même jusqu’à la contestation de la déité de Jésus, tout cela bouleverse les dogmes. Cependant, on peut regarder tous ces textes pris comme des vérités fondamentales et les reconsidérer sous l’aspect d’allégories qui gardent cependant tout leur sens aux textes.
Assez curieusement, et compte tenu des commandements cités plus haut, cela a semble-t-il élevé le débat sans entamer la spiritualité du christianisme. Comme si ces dogmes successifs et leurs évolutions n’étaient en réalité qu’un chemin vers la vérité de Dieu.
En d’autres termes, le nombre de chrétiens dits « pratiquants » est en baisse constante très significative depuis des décennies. C’est un fait. A ce jour, en France ces pratiquants (catholiques + protestants) ne représentent pas plus de 5% de la population. Cela ne signifie pas que seuls 8% ou 10% de la population baptisée (catholiques + protestants) croit en Dieu. Mais cela signifie que pour l’ensemble de cette population baptisée, la foi en Dieu est un choix personnel qui est en pratique dissocié de la vie publique et qu’elle n’est plus lié au dogme. C’est un peu à chacun sa foi. C’est peut-être un christianisme sur mesure. Mais même, s’il ne pratique plus, même s’il doute, même s’il renie son appartenance à l’église, s’il est été baptisé, la place de l’homme dans cette église chrétienne lui est gardée, c’est la loi chrétienne. Il n’y a donc pas possibilité d’apostasie.
La société occidentale est très largement influencée par les bases du christianisme et dans la grande majorité des cas l’idée laïque est basée sur la loi chrétienne. Cependant la loi chrétienne ne s’applique qu’à l’individu et en aucun cas à la société.
Pour un chrétien, la vie dans un monde laïque est donc non seulement possible mais libre et il est vrai aussi assez confortable dans la mesure où on prend parfois des libertés avec la liberté.
On peut sans problème être chrétien (ou israélite) dans une organisation politique laïque. C’est simplement une organisation de la société.
Ce n’est pas pour cela qu’on peut parler éventuellement de « christianisme modéré » même si, par opposition, on fait parfois référence à des minorités catholiques rigoristes, traditionnelles ou intégristes. Avez-vous jamais entendu parler d’un catholicisme ou d’un protestantisme modéré ?
On parle plus justement de catholiques et protestants non pratiquants. Souvent des personnes se déclarent athées parce qu’elles n’adoptent pas les dogmes religieux des principales religions. Cela ne veut pas forcément dire qu’elles récusent totalement l’idée de (d’un) Dieu.
Qu’en est-il de l’Islam ?
Trois questions sont à poser :
– L’Islam et le Coran conçoivent-ils la laïcité ? Oui ou Non
– L’Islam et le Coran admettent-ils la séparation des pouvoirs politiques et religieux ? Oui ou Non
– L’exégèse scientifique du Coran (véritable exégèse objective et non pas simplement sens de la lecture) est-elle admise ou l’a-t-elle été ? Oui ou Non
Quand on parle d’Islam, on parle de la loi coranique telle qu’elle s’impose au véritable musulman.
Si la réponse à une seule de ces questions est négative, on doit abandonner l’idée de la possibilité d’un « Islam modéré », c’est-à-dire un Islam vivant sereinement dans un état laïc au milieu d’hommes et de femmes libres.
En supposant même, et je ne le crois pas, que cette analyse soit erronée et que malgré tout un Islam modéré existe (c’est-à-dire une communauté musulmane qui considère que le coran ne doit pas être appliqué à la lettre stricto sensu), où sont ses adeptes et pourquoi ne nous indiquent-ils pas qui ils sont? Jusqu’à présent le seul à prétendre faire partie de cette catégorie de musulmans est Tariq Ramadan, le petit-fils de Hassan El-Banna, fondateur des Frères Musulmans. Jusqu’à aujourd’hui il n’a pas réussi à m’en convaincre.
En fonction de ce que nous avons vu plus haut et si les mots ont un sens, un musulman modéré ne peut être qu’un musulman qui pratique modérément sa religion à peu près comme un chrétien non-pratiquant ou même un simple déiste. C’est donc quelqu’un qui n’est donc pas trop musulman et qui, on l’espère, le sera encore moins demain. Pour être exact, un musulman qui pratiquerait un Islam qui ne serait pas vraiment l’Islam et qui s’éloignerait lentement et surement des bases de la foi et de la loi coranique. Ou alors un musulman non pratiquant… jusqu’au moment où l’âge venant et avec l’approche de la mort, la pratique revient. C’est assez courant.
Depuis des années l’Islam, hors de la terre d’Islam, utilise un procédé dialectique bien connu qui consiste à se victimiser pour cacher l’essentiel Il voudrait apparaître en Occident comme modéré et pacifique pour se faire accepter sans combattre. Et d’une certaine façon cette stratégie a jusqu’ici porté ses fruits.
Si l’islam modéré n’est pas ce que j’ai décrit plus haut, on peut alors considérer que l’Islam qui se dit modéré est une sorte de cheval de Troie qui permet de faire croire à l’Occident que l’Islam a abandonné son devoir de convertir l’humanité entière….pour un temps ?
Pourquoi, les organisations musulmanes de France ne se sont jamais révoltées contre les actions des extrémistes musulmans. Si certains devaient se soulever c’étaient bien eux pour protéger leur religion. Mais ils ne peuvent pas le faire pour la seule raison qu’ils sont en présence de musulmans qui appliquent la loi musulmane telle qu’elle doit être appliquée. Et ils en ont bien conscience. Ils se positionnent alors comme à l’intérieur du cheval de Troie.
La réplique arrive immanquablement:
– Oui, mais la Turquie est en passe de devenir le leader de cet Islam modéré que vous décrivez comme impossible. Et que dire de l’Islam Marocain qui accueille au Maroc toutes les religions sans problème.
En ce qui concerne la Turquie, Laurent Artur du Plessis journaliste-écrivain et géo-politologue de l’Orient écrit ceci :
Quote :
En avril 2005 dans mon livre sur la Turquie intitulé « 10 questions sur la Turquie et 10 réponses qui dérangent » j’écrivais ceci : « Sous la poigne d’un génie politique, Mustapha Kemal Atatürk, la Turquie fut au 20ème siècle le pays leader de la laïcité dans le monde musulman. Conduite par un autre homme d’exception, le charismatique Premier ministre islamiste Recep Tayyip Erdogan, elle tourne le dos à la laïcité kémaliste pour renouer avec son identité musulmane multiséculaire. Erdogan est un génie visionnaire, qui fait de l’intégration de la Turquie à l’Europe le levier pour balayer les derniers obstacles à la ré-islamisation de son pays. Le but ultime d’Erdogan : le rétablissement du califat, institution politico-religieuse surplombant la Oumma (la communauté des croyants), abolie par Kemal Atatürk en 1924 ».
Depuis 2005, Erdogan a beaucoup fait progresser la réislamisation de la Turquie, pendant que Washington et Bruxelles obligeaient l’armée turque, traditionnellement gardienne de la laïcité kémaliste, à renoncer à le renverser par un putsch. Maintenant que l’armée est neutralisée, Erdogan dévoile ses canons : il secoue de plus en plus la tutelle occidentale. L’intégration de la Turquie à l’UE ? Il sait qu’elle est impossible, parce que les peuples européens n’en veulent pas, au contraire de l’oligarchie financière qui les gouverne encore. La procédure, non aboutie, d’intégration à l’UE ayant rempli son office – empêcher l’armée de sortir de ses casernes – il poursuit sans entraves son seul et unique but : faire de la Turquie l’État phare de l’islam. »
Unquote.
En ce qui concerne le Maroc, nous citoyens français avons oublié ce qu’est une royauté et surtout une royauté de droit divin. Le marocain est un sujet du roi (un ami marocain me l’a rappelé un jour à ma grande honte). Le roi du Maroc n’est pas simplement le roi. Il est descendant du prophète, il a tous pouvoirs pour décider de l’application de la loi coranique. C’est lui le chef suprême de l’église au Maroc et il peut décider ce qu’il veut même si aujourd’hui l’islam qu’il impose est un Islam pacifique. Par contre, son jugement est clair, définitif et sans ambiguïté, jamais un musulman marocain ne sera complètement et totalement intégré dans la société occidentale. En réalité il ne doit pas l’être. Hassan II l’a explicité dans une interview télévisée restée célèbre accordée à Christine Ockrent il y a quelques années.
Lui ou un de ses descendants peut décider quand il le voudra d’appliquer la loi coranique concernant le Jihad. Il peut le faire ouvertement ou comme au Qatar de façon moins voyante. Cela s’appelle de « l’Islam modéré pendant un temps ».
Dans son livre « Pourquoi l’intégrisme nous menace », Raouf Oufkir (cf. affaire Oufkir au Maroc sous le règne d’Hassan II) insiste sur la différence essentielle qu’il y a pour lui entre islam et islamisme. Il parle de l’islam de son enfance, un islam ouvert et tourné vers les autres religions. Il dénonce avec véhémence les excès des islamistes qui veulent appliquer le Coran à la lettre. Reste que s’il dénonce l’islamisme il ne décrit jamais ce qu’est le véritable islam modéré et « démocratique » et sur quoi il est basé. Les bases de la doxa de l’islam dit modéré. Tout simplement parce que les mots islam et démocratie sont antinomiques. Il faudrait imaginer un islam sans le Coran.
La démocratie et l’islam sont deux formes différentes de gouvernement, l’une est démocratie, l’autre une théocratie. (1. Démocratie et théocratie par Sylvain Reboul)
Raouf Oufkir s’adresse aux français de confession musulmane et leur parle du miracle d’aimer et d’être aimer mais rien de ce qu’il avance n’est basé sur le Coran.
Il s’élève contre la charte du mouvement du Hamâs (Palestine) et cite, entre autres, l’article trente et unième :
31 – « A l’ombre de l’islam, les disciples des trois religions, islamique, chrétienne et juive peuvent coexister dans la sécurité et la confiance. Ce n’est qu’à l’ombre de l’Islam que la sécurité et la confiance peuvent se trouver, l’histoire récente et ancienne en constituant un bon témoin ».
C’est en réalité la situation telle qu’elle existe au Maroc et qu’il appréciait quand il était jeune. C’est à l’ombre de l’islam que le roi gère la paix entre les peuples, religions et ethnies. Ce que Voltaire appelait « le despotisme éclairé ».
Maintenant posons nous honnêtement la question de savoir pourquoi d’Atatürk à Anouar el-Sadate, en passant par Gamal Abdel Nasser et Bourguiba, tous issus de la culture musulmane, se sont battus pour empêcher la religion islamique de s’approcher du pouvoir. Pourquoi tous se sont battus pour la libération de la femme et pour mettre en place des états laïcs. Pourquoi tous ont maintenu les frères musulmans le plus loin possible du pouvoir, ce qui a d’ailleurs couté la vie à Anouar el-Sadate.
La preuve évidente que l’Islam modéré ne peut exister est que malgré tous leurs efforts, l’Islam de nouveau se mêle de la vie politique et s’en mêlera de plus en plus. Si nous défendons cette laïcité, qui inclut entre autre la liberté d’être chrétien, nous devrions avoir un peu honte de ne pas soutenir les efforts de ces hommes qui avaient compris ce que représentait la pression de l’islam et son incompatibilité avec la laïcité.
Non l’Islam « modéré » n’existe pas. Ce qui ne veut pas dire que des musulmans modérés n’existent pas. Nous en croisons tous les jours. Ce sont des hommes et des femmes comme vous et moi qui souhaitent vivre en paix. Mais, ils ne peuvent en aucune façon se réclamer ouvertement d’un Islam soft sous peine d’être considérés comme de mauvais musulmans ou d’être manipulés par ceux qui appliquent le Coran comme il doit l’être. Ils sont en quelque sorte piégés par la loi islamique. C’est pourquoi bien qu’une partie importante de la communauté musulmane soit modérée, rien n’est fait par elle à part en terre d’Islam, comme au Maroc par exemple puisque le roi est descendant du prophète, pour corriger les extrémistes, les défenseurs de la loi coranique. En supposant que certains musulmans modérés essayent d’imposer une modération à ceux qui ne le sont pas, c’est un exercice difficile et voué à l’échec parce que celui que nous considérons comme pas modéré, est en fait LE véritable musulman et qu’il a la loi coranique pour lui.
On ne peut pas réformer l’Islam.
Au cours de ma carrière, j’ai non seulement voyagé mais travaillé en étroite collaboration avec des hommes et des femmes de tous les continents dans leur environnement. J’ai pu réaliser par moi-même les différentes structures de la pensée qui existent au travers du monde. L’anthropologie semble être une science qui a totalement disparu de notre monde occidental. Je suis surpris par l’incapacité des occidentaux à imaginer d’autres formes de pensée que la leur. Pour un occidental il ne semble y avoir qu’une seule forme de pensée possible au monde, la seule acceptable, la seule envisageable, celle qui d’ailleurs s’élève contre les racismes de tous bords, c’est-à-dire une pensée qu’il considère ouverte et généreuse, la sienne. La volonté d’imposition des « droits de l’homme », tels qu’ils ont été décidés dans la déclaration de droits de l’homme en 1948 par une cinquantaine de pays (en oubliant d’ailleurs totalement toute référence à un devoir quelconque) et ceci à l’ensemble des pays du monde, est en soi une forme de néo-colonialisme. Un peu le même enthousiasme généreux et protecteur que celui d’un Jules Ferry voulant apporter « la connaissance » aux « races inférieures ». Contrairement à l’idée généralement acquise, l’idée de la charte des droits de l’homme telle qu’elle a été rédigée n’est pas acceptée par la plupart des pays musulmans et c’est justifié si on considère qu’en fait la déclaration des droits de l’homme pour un musulman, c’est la charia.
Ci-dessous, la Déclaration Islamique Universelle des Droits de l’Homme rédigée à l’initiative du Conseil Islamique pour l’Europe, organisme ayant son siège à Londres. La Déclaration a été proclamée le 19 septembre 1981, à Paris, par Salem Azzam, secrétaire général du Conseil islamique, lors d’une réunion organisée au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture [Unesco].
Jacques Ellul (éminent historien, théologien et sociologue) résumait la chose de la façon suivante : « Le comportement de Mahomet, que chaque musulman doit observer, imiter et honorer, s’applique parfaitement dans la logique qui est la suivante : Tuer, exterminer et éradiquer par tout les moyens, tout ce qui n’est pas musulman, afin que la terre entière soit à Allah et aux croyants. »
La réaction émotionnelle et immédiate de chacun d’entre nous à cette affirmation est naturellement de ne pas mettre en doute ce qui est écrit dans le Coran, mais par contre son application par les musulmans. Nous ne pouvons accepter l’idée même de nos voisins musulmans un poignard à la main venant nous égorger. Cette idée même nous révulse. Cela semble simplement une ignominie et une insulte à tous les musulmans.
Sauf si on se rend à l’évidence que la théologie islamique est essentiellement une course entre le mauvais et le pire, passant par le confus, l’ambigu, et le vague.
« Les philosophes des Lumières tels Voltaire, Diderot, d’Holbach, Helvétius, Condorcet ont tous été en rupture avec l’idée que la religion devait déterminer la politique et se sont battus contre elle. Ils ont préparé en cela le principe de la laïcité qui a “consacré” le principe la séparation entre la religion et la politique, c’est à dire entre l’église et l’état, condition de la démocratie pluraliste ». (Sylvain Reboul)
(1) Théocratie et Démocratie par Sylvain Reboul (Sylvainreboul.free.fr)
Démocratie et théocratie sont incompatibles et je reprendrais, en les exposant d’une manière philosophique (logique), les éléments conceptuels qui justifient cette incompatibilité.
1) Il y a théocratie lorsque une religion prétend régir d’une manière hégémonique le vie politique et morale d’une société considérée, à tort ou à raison, comme une communauté idéologiquement homogène.
2) C’est pourquoi nos sociétés modernes ne sont plus, car elles ne peuvent plus l’être, théocratiques: elles sont en effet pluralistes et individualistes sur la plan religieux ou philosophique (qui comprend l’athéisme) et laïque dans leur fonctionnement politique
3) Toute religion est dogmatique en cela qu’elle se réclame d’une vérité absolue révélée qui est dans ses principes fondamentaux incompréhensible par la raison (la double nature du Christ, la virginité de la vierge, le résurrection, l’infaillibilité pontificale, la transsubstantiation etc…pour ne prendre que des mystères catholiques); on parle alors de mystères qui relèvent d’une expérience supra-rationnelle: l’expérience mystique (extase ou sortie hors de soi dans le rencontre avec l’absolu). Celle-ci ne vaut que pour les croyants à savoir ceux qui croient en la vérité des témoignages de ceux qui ont vécu cette expérience, à l’exclusion de ceux qui pensent que ce ne sont que des fantaisies de leur imagination délirante.
4) C’est pourquoi dans son principe la démocratie qui tente de faire reposer plus ou moins directement la décision du juste et de l’injuste sur le vote et l’élection dans un société pluraliste fondée sur la liberté de penser, y compris contre les croyances religieuses, est incompatible avec la théocratie. Pour la démocratie la vérité politique vient d’en bas, pour la théocratie, elle vient d’en haut (de Dieu)
5) Donc même si une religion est majoritaire dans un pays démocratique il serait antidémocratique qu’elle impose aux minorités des décisions politiques qui ne seraient justifiées que par des arguments de foi, mais non justifiables sur un plan rationnel dans la perspective d’un droit et d’une justice universelle (valant pour tous, donc y compris les non croyants ou les croyants d’autres religions). Car la démocratie ne réside pas seulement dans le pouvoir de la majorité, mais dans la décision majoritaire en tant qu’elle est susceptible de faire droit aux libertés fondamentales et à des règles libérales valent pour tous qui constituent les conditions de possibilités du jeu démocratique et qui, en tant que telles, ne doivent pas être soumises à la loi majoritaire, sauf à renverser la constitution elle-même dans ses principes régulateurs fondamentaux. Une majorité peut renverser la démocratie, elle devient alors une tyrannie majoritaire.
Conclusion: Entre la théocratie, même et surtout majoritaire, et la démocratie aucun compromis n’est logiquement possible. C’est pourquoi je ne suis pas d’accord que l’on puisse dire, que la démocratie aurait une origine religieuse; cela est, de plus, démenti par l’histoire des rapports en Europe entre la politique et la religion: La lutte pour la laïcité a été partout une lutte contre la propension des religions dominantes à imposer leur loi au pouvoir temporel. Nos démocraties se sont donc bâties aussi contre elles car celles-ci ont toutes, à tel ou tel moment de l’histoire, prétendu régir les sociétés humaines.
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« La Déclaration Islamique Universelle des Droits de l’Homme »
a été rédigée à l’initiative du Conseil Islamique pour l’Europe, organisme ayant son siège à Londres. La Déclaration a été proclamée le 19 septembre 1981, à Paris, par Salem Azzam, secrétaire général du Conseil islamique, lors d’une réunion organisée au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture [Unesco].
La version française de cette Déclaration, présentée ci-dessous, est, comme la version anglaise, sommaire.
Publiée par le Conseil Islamique, elle diverge notablement du texte original en arabe.
Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
“Ce manifeste-ci est une déclaration adressée aux hommes pour servir de guide et de pieuse exhortation à tous les hommes pieux” (3:138).
INTRODUCTION
L’Islam a donné à l’humanité un code idéal des droits de l’Homme, il y a quatorze siècles. Ces droits ont pour objet de conférer honneur et dignité à l’humanité et d’éliminer l’exploitation, l’oppression et l’injustice.
Les droits de l’Homme, dans l’Islam, sont fortement enracinés dans la conviction que Dieu, et Dieu seul, est l’Auteur de la Loi et la Source de tous les droits de l’Homme. Etant donnée leur origine divine, aucun dirigeant ni gouvernement, aucune assemblée ni autorité ne peut restreindre, abroger ni violer en aucune manière les droits de l’homme conférés par Dieu. De même, nul ne peut transiger avec eux.
Les droits de l’Homme, dans l’Islam, font partie intégrante de l’ensemble de l’ordre islamique et tous les gouvernements et organismes musulmans sont tenus de les appliquer selon la lettre et l’esprit dans le cadre de cet ordre.
Il est malheureux que les droits de l’Homme soient impunément foulés aux pieds dans de nombreux pays du monde, y compris dans des pays musulmans. Ces violations flagrantes sont extrêmement préoccupantes et éveillent la conscience d’un nombre croissant d’individus dans le monde entier.
Je souhaite sincèrement que cette Déclaration des droits de l’Homme donne une puissante impulsion aux populations musulmanes pour rester fermes et défendre avec courage et résolution les droits qui leur ont été conférés par Dieu. .
La présente Déclaration des droits de l’Homme est le second document fondamental publié par le Conseil islamique pour marquer le commencement du XVe siècle de l’ère islamique, le premier étant la Déclaration islamique universelle annoncée lors de la Conférence internationale sur le Prophète Mahomet (que Dieu le bénisse et le garde en paix) et son Message, organisée à Londres du 12 au 15 avril 1980.
La Déclaration islamique universelle des droits de l’Homme est basée sur le Coran et la Sunnah et a été élaborée par d’éminents érudits et juristes musulmans et des représentants de mouvements et courants de pensée islamiques. Que Dieu les récompense de leurs efforts et les guide sur le droit chemin.
“Ô Hommes, Nous vous avons créés [des œuvres] d’un être mâle et d’un être femelle. Et Nous vous avons répartis en peuples et en tribus afin que vous vous connaissiez entre vous. Les plus méritants sont, d’entre vous, les plus pieux” [Coran, XLIX, 13].
PREAMBULE
Considérant que l’aspiration séculaire des hommes à un ordre du monde plus juste où les peuples pourraient vivre, se développer et prospérer dans un environnement affranchi de la peur, de l’oppression, de l’exploitation et des privations est loin d’être satisfaite;
Considérant que les moyens de subsistance économique surabondants dont la miséricorde divine a doté l’humanité sont actuellement gaspillés, ou inéquitablement ou injustement refusés aux habitants de la terre;
Considérant qu’Allah (Dieu) a donné à l’humanité, par ses révélations dans le Saint Coran et la Sunnah de son saint Prophète Mahomet, un cadre juridique et moral durable permettant d’établir et de réglementer les institutions et les rapports humains;
Considérant que les droits de l’homme ordonnés par la Loi divine ont pour objet de conférer la dignité et l’honneur à l’humanité et sont destinés à éliminer l’oppression et l’injustice;
Considérant qu’en vertu de leur source et de leur sanction divines, ces droits ne peuvent être restreints, abrogés ni enfreints par les autorités, assemblées ou autres institutions, pas plus qu’ils ne peuvent être abdiqués ni aliénés;
En conséquence, nous, musulmans
a) qui croyons en Dieu, bienfaisant et miséricordieux, créateur, soutien, souverain, seul guide de l’humanité et source de toute Loi;
b) qui croyons dans le vicariat (khilafah) de l’homme qui a été créé pour accomplir la volonté de Dieu sur terre;
c) qui croyons dans la sagesse des préceptes divins transmis par les Prophètes, dont la mission a atteint son apogée dans le message divin final délivré par le Prophète Mahomet (la paix soit avec lui) à toute l’humanité;
d) qui croyons que la rationalité en soi, sans la lumière de la révélation de Dieu, ne peut ni constituer un guide infaillible dans les affaires de l’humanité ni apporter une nourriture spirituelle à l’âme humaine et, sachant que les enseignements de l’Islam représentent la quintessence du commandement divin dans sa forme définitive et parfaite, estimons de notre devoir de rappeler à l’homme la haute condition et la dignité que Dieu lui a conférées;
e) qui croyons dans l’invitation de toute l’humanité à partager le message de l’Islam;
f) qui croyons qu’aux termes de notre alliance ancestrale avec Dieu, nos devoirs et obligations ont priorité sur nos droits, et que chacun de nous a le devoir sacré de diffuser les enseignements de l’Islam par la parole, les actes et tous les moyens pacifiques, et de les mettre en application non seulement dans sa propre existence mais également dans la société qui l’entoure;
g) qui croyons dans notre obligation d’établir un ordre islamique…[2]
Cet article et ce témoignage disent tout
J’avais rédigé une pige à ce sujet http://www.francepresseinfos.com/2013/01/centrafrique-pays-chretien-en-2012.html
Nous sommes en pensée et en prières avec les chrétiens de RCA , pays en paix agressé par des musulmans venus de l’extérieur
Contrairement au mali , il n’y avait pas de “musulmans modérés” à sauver de “musulmans moins modérés”. L’ONU et la France fermeront donc les yeux
Vous passez énormement de temps sur l’Islam je trouve…
***Avez-vous deja lu le Talmud ?
La pensée unique, commengh?
C’est quoi le plan ?
Chrétiens gentils, musulmans méchants? Comment dit-on “Torquemada” en arabe? LA charogne attire le vautour! Il ne voit que ça! Non? N’en sommes-nous pas là? L’intégrisme n’est-il pas un retour de balancier? Je ne dis pas cela pour justifier des crimes!
Dans tout ce que j’entends, il n’y a pas d’amour! Il n’y en a pas une once dans les anti-avortement! Et pas davantage chez les partisans de l’avortement! Idem dans le débat sur le mariage gay! Mais qu’est l’amour? Une mièvrerie sentimentale? Une obligation morale? La deuxième parole, en français, est: “tu aimeras ton prochain comme toi-même”! Une mièvrerie! Rien de moins! Eut égard au texte originel! Et si le Pape ne vous en parle pas, qui suis-je pour le faire à sa place? Je ne suis pas expert en hébreu, loin de là! Mais mon intelligence m’a soufflé que ces paroles sont énoncées comme une promesse! Ce qu’un érudit juif a confirmé! Ceci écrit le Christ à dit à ses disciples: “ne donnez pas vos perles aux pourceaux, de crainte qu’ils ne se retournent et vous déchirent”! Pourtant, ne l’a-t-il pas fait? Lui! L’amour? Certains considèrent le Cantique des cantiques comme un poème érotique! Il est vrai que les amants se louent mutuellement! Mais qui sait, et signale, qu’ils ne se rencontrent pas? Il y a ici matière à réflexion, à méditation. Et ce sera tout. Pour ce jour.
Pierre
Bah ! …meuh non !…c’est les USA et l’U.E. qui fournissent les armes donc c’est surement ok.
Les vrais dangers c’est les Nasser de ce monde…Gaddhafi, Hussein et Assad…Castro…dangerous ces gens !
Le Mali, on prend…bientot l’Algerie aussi…
Cela permetera de fabriquer des “zones vertes”…”libre echange”…on fait du bizness ! Il faut vivre avec son temps !