Tout a été dit sur Oskar Freysinger et son incroyable succès électoral et politique lors des élections au CE valaisan.

Il a aussi été traité de tous les noms- il faudrait dire de toutes les insultes possibles- au cours de ces dernières années.

Avec lui, il ne s’agit pas d’une « valaisannerie », contrairement à ce qu’on prétendu nombre de journalistes et de politiques qui haussent les épaules quand on parle du Valais et qui n’y voient qu’une particularité ethnologique des plus singulières, alors que c’est aussi cela l’Unité dans la Diversité suisse.

Soulignons un aspect peu relevé, car positif et à son avantage ! Soit sa détermination farouche et inconditionnelle à défendre la Suisse et son système politico-culturel tout à fait original, toujours critiqué par bien des Suisses depuis des années, et cela bien que de plus en plus admiré et envié par d’autres pays.

C’est cela que les Suisses et pas seulement les Valaisans veulent voir face à la mollesse et à l’aplaventrisme prêtés à nos plus hautes autorités ces dernières années, au point où certains parlent de traîtrise nationale quand le Conseil fédéral cède très vite face à l’étranger. On entend même certains réclamer 7 personnalités au caractère bien trempé d’un Christophe Blocher ( que tous disent pourtant mort, dépassé, etc. ) au Conseil fédéral.

Un exemple du courage d’Oskar : lors de la votation contre les minarets, il a accepté d’aller affronter un fanatique islamiste à une télévision arabe pour expliquer le système politique suisse et montrer que cette votation était parfaitement cohérente et possible dans NOTRE système politique.

Sachant sa détermination, la Berne fédérale – Conseil fédéral compris – tremblait à l’idée de cette émission diffusée dans une grand partie du monde arable, et se préparait au pire, avec alerte dans les ambassades, etc. Le fossé est là.

Courage, détermination, volonté farouche de se battre pour son pays, quitte à prendre des risques très importants, face à l’impression que nos autorités et nos élites trahissent notre pays.

Face à un tel combat, un autre candidat à un Conseil d’Etat, écologiste et genevois en l’occurrence, a osé des propos parmi les plus orduriers et abjects entendus ces temps : Freysinger fréquenterait les milieux néo-nazis. Quand la gauche rencontre de vrais adversaires, c’est tout de suite la reductio ad Hitlerum. Quel lamentable aveu de la misère de la gauche et de celle qui voudrait prendre l’habit vert pour cacher une origine honteuse. Espérons ne pas être seuls à démasquer la nature profonde des opportunistes prêts à tout pour arriver.

Espérons que les Valaisans ne seront pas les seuls à savoir séparer le bon grain de l’ivraie, et le courage de l’abject.