Ainsi donc le Grand Conseil genevois a voté, par 48 voix contre 1, une initiative cantonale demandant la condamnation pénale de « toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ». Ouf ! Les députés du bout du lac ne seront pas en retard pour le dernier train du jour !
« Discrimination fondée sur l’orientation sexuelle » ! Ah ! Qu’en termes galants ces choses-là sont mises ! Lisez en clair « homophobie ».
L’avantage de ce dernier mot, c’est qu’il devient un moyen de stigmatiser tous ceux qui ne sont pas convaincus de l’absence de différence entre les sexes.
Vous osez dire que le mariage est exclusivement l’union de personnes de sexe différent et qu’il est le symbole de la transmission de la vie : homophobie !
Vous considérez que l’union homosexuelle n’est pas le symbole de la transmission de la vie : homophobie !
Vous affirmez – contre toute évidence, selon les études genre ! – qu’il faut un mâle et une femelle pour faire un enfant : homophobie !
Vous osez affirmer qu’un enfant ne peut avoir deux parents de même sexe à l’état civil: homophobie !
Vous défendez l’idée que l’enfant a le droit absolu de connaître l’homme et la femme desquels il provient : homophobie !
Vous déniez l’existence d’un droit à l’enfant : homophobie !
Mais au fait, que signifie « homophobie » ? Selon le Larousse 2008, c’est une « hostilité systématique à l’égard des homosexuels »; mais le dictionnaire ne donne aucune étymologie du mot, alors que, pour « homogène », par exemple, il nous la donne : « du grec, homos, semblable, et genos, origine » et que pour « phobie », le Larousse nous dit, vient « du grec, phobos, effroi » et signifie « aversion, crainte ». Comme « aversion » équivaut en français, et toujours selon le Larousse, « répugnance extrême », j’en conclus que l’homophobie n’est, contrairement à une étymologie logique, pas la crainte ou le dégoût de son semblable – sens que l’on donnerait au mot et qui lui conférerait une portée très particulière – mais qu’on a créé un mot nouveau composé de « homo », diminutif d’homosexuel et de « phobie » transformée en « hostilité ». Or la répugnance, même extrême, n’est pas encore l’hostilité. On ne saurait punir quelqu’un qui éprouve de la répugnance – et même le dirait tout haut - pour les longs baisers, en public, sur la bouche, entre deux hommes ou deux femmes ou pour des « gay prides » ! Ce n’est pas forcément de l’hostilité et on a bien le droit de dire que l’on éprouve du dégoût pour une certaine manière de se conduire en public. D’ailleurs, entre nous, certaines conduites publiques entre hétéros n’ont rien de ragoûtant.
Quand les mots perdent leur sens propre et qu’ils sont utilisés à des fins purement idéologiques, ils deviennent la meilleure manière sournoise de porter atteinte à la liberté d’opinion et au respect d’autrui.
Les accros genevois de la mode se font donc les complices de ces tueuses de liberté d’opinion déguisées en tolérance.
Suzette Sandoz
Veuillez me rassurer.Ai je mal lu votre commentaire principal?Le Grand Conseil par 48 voix contre une vote une loi punissant tout détracteur de l’homosexualité.Veuillez me faire savoir le nom de l’assassin de la libre pensée et libre expression que nous avons forgées au cours des siècles et au prix de vies humaines précieuses.Scandaleux et personne n’en parle ni en débat.
C’est à ne plus rien comprendre,les mots ne sont plus utilisés proprement,les idées diverses qui permettent la discussion ou l’échange ne sont plus utilisées dans leur sens réel.Tout est détourné,tordu et mal présenté quand ce n’est pas mal interprété d’où la nécessité absolue d’enseigner à nouveau une langue claire et précise ce qu’était le français.Mais voilà,sous les coups de boutoir des réformes socialiste de l’école cette culture d’une langue exprimant clairement ce que chacun désire dire avec précision n’a plus cours.Disparition de pans entiers de notre passé et de ce qui faisait la beauté de notre langue,sous prétexte de permettre à une série d’enfants ne connaissant pas notre culture de ne pas se sentir traumatisés car papa et maman débitent leurs disputes en une langue qui n’est pas celle pratiquée et enseignée chez nous.Bravo!à ceux qui se font les avocats d’une culture diversifiée et confuse.Les Allemands qui connaissent eux aussi une forte immigration d’origines diverses,exigent la connaissance de l’allemand pour pouvoir prétendre à certains postes ou à la nationalité.Voila ce qui est raisonnable et sensé.
la société marche sur la tête! c’est l’idéologie face à la raison et la perte de liberté d’expression.