Les activistes homosexuels ne sont préoccupés que par eux-mêmes, quelles qu’en soient les conséquences pour la majorité. Ils ne veulent pas amener la majorité de la société à eux mais ils l’agressent avec une rare violence, au moyen de slogans d’une telle vulgarité et grossièreté que même les médias n’osent pas en montrer certains.
A partir des années 1970 on a vu se développer toute une série de « nouveaux mouvements sociaux », des mouvements minoritaires très divers et qui vont se battre pendant des décennies pour des causes spécifiques. Certains sociologues pensaient même que ces mouvements allaient remplacer le mouvement ouvrier et que tôt ou tard ils seraient appelés à s’unir en un nouveau mouvement politique capable de remplacer l’ancien mouvement ouvrier, et devenir la nouvelle grande force de changement social et politique. Simultanément, on passait de la défense de valeurs matérielles, améliorations des conditions de vie de la classe ouvrière, à la promotion de valeurs « immatérielles », ayant cette fois principalement trait au mode de vie : mouvements régionalistes, féministes, environnementaux, estudiantins, qualité de la vie, consommateurs, écologistes, Green Peace, etc.
On avait remarqué que pour faire avancer leur cause, ces mouvements devaient comporter un certain nombre de traits bien définis. Un mouvement minoritaire, pour se faire entendre par la majorité et par l’ensemble de la société, doit être très déterminé, sûr de lui, consistant et constant, offensif et agir de manière symboliquement forte afin d’attirer les médias, puisque ces derniers aiment tout particulièrement ce qui est spectaculaire et détonne. Le mouvement emblématique était Green Peace, particulièrement efficace et performant dans les actions spectaculaires et parfois risqués. Une action spectaculaire, même menée par très peu d’acteurs, était garantie d’obtenir 1 à 2 minutes aux infos télévisuelles, grâce à ses images fortes, surprenantes, bien condensées symboliquement et immédiatement compréhensibles par un large public. On attirait ainsi l’attention sur un problème considéré comme négligé, et cela avec très peu de moyens et d’acteurs. Bref, le rêve accompli ; alors que normalement il est tellement difficile de faire avancer une cause et d’attirer l’attention. Les slogans aussi étaient percutants, enjoués, faits pour plaire et attirer la sympathie du public.
Ces mouvements étaient essentiellement POUR, pour quelque chose d’autre et pas seulement CONTRE l’état de la société en vigueur. On luttait POUR un changement et on ne consacrait pas l’essentiel de l’énergie à lutter CONTRE l’existant, et à dénigrer, insulter, vilipender, de la pire des manières, ceux qui n’étaient pas automatiquement acquis à ces nouvelles causes. On voulait agir sur la société, être efficace, et cela supposait évidemment d’avoir le public avec soi, de réussir à le convaincre de la justesse, de la valeur et de l’urgence des nouvelles causes défendues. Et, sans que l’on s’en rende compte, des changements importants sont intervenus dans nos sociétés et ont été adoptés par de très larges couches de la population ; sans crispations, tensions et divisions graves dans la société. Nos sociétés ont effectivement changé en profondeur sous l’effet de ces mouvements minoritaires et précurseurs, et cela au bénéfice de l’ensemble de la société.
Or avec les mouvements actuels autour de l’homosexualité, du mariage homosexuel, de l’adoption par les homosexuels, de la procréation médicalement assistée ou encore de la gestation médicalement assistée, les choses se passent tout autrement.
Les homosexuels veulent se marier, autrement dit faire comme les hétérosexuels et cela tout en s’attaquant à cette institution traditionnelle et en la dénaturant profondément, plutôt que de revendiquer une autre forme d’association. Ici on veut s’approprier une institution de la majorité pour en détourner le sens. Et comme cette institution a un caractère sacré pour beaucoup, on crée forcément la protestation, l’opposition et la révolte. La majorité se sent bafouée et « baffée » ! On veut un changement sans se soucier de l’effet que produit ce changement sur la population. On se situe dans un univers égoïste, égotiste, qui ne pense qu’à lui et n’a que faire des effets produits par ce « sacrilège » sur les acteurs plus traditionnels et qui ont une conception non banalisée du mariage.
Les activistes homosexuels ne sont préoccupés que par eux-mêmes, quelles qu’en soient les conséquences pour la majorité, alors que les luttes de la plupart des mouvements minoritaires sont dans l’intérêt d’une grande partie de la population.
Pire : non seulement ces activistes ne veulent pas amener la majorité de la société à eux mais ils l’agressent avec une rare violence, au moyens de slogans d’une telle vulgarité et grossièreté que même les médias n’osent pas en montrer certains. Une amélioration de la situation des couples homosexuels aurait certainement été possible sans une telle guerre d’agression verbale et symbolique. Il faut citer quelques-uns de ces slogans proférés par exemple en France récemment, malgré notre réticence -tant les propos sont scandaleux- pour bien comprendre ce degré de vulgarité et de violence et du changement que cela suppose dans le combat minoritaire :
« on est pédés mais pas curés, pas de danger pour les mouflets »
« Frigide, ton cul doit être jaloux de la Merde qui sort de ta bouche »
« Si Hollande recule on l’encule »
« Bitte dans le cul ou pas, on veut la PMA » ( on a donné cette affiche à porter à un enfant dans une manifestation)
« Un papa, une maman, de toute façon c’est chiant »
« Le vari danger pour un enfant c’est le catéchisme », etc, etc.
On comprendra que nous nous arrêtions ici.
La volonté d’agresser, de blesser et de dénigrer est plus qu’évidente. Celle aussi de culpabiliser : la moindre opposition aux revendications homosexuelles est immédiatement taxée d’ « homophobie ». Peu de gens sont sans doute dupes de cette stratégie et il se pourrait bien qu’elle fasse effet contraire. Pourquoi sur un sujet aussi important, fortement disputé en plus, aucune question ou critique ne serait tolérée? Nous sommes tout de même encore en démocratie, du moins faut-il l’espérer. Il est à parier que ce genre de manifestations engendreront des effets pervers : certains aspects de l’homosexualité, elle-même pourtant largement acceptée, pourrait à nouveau faire l’objet de réticence, voire davantage.
D’autre part, ces nouvelles revendications homosexuelles, qui touchent à des questions «immatérielles », de modes de vie, interviennent à un moment où les revendications d’ordre matériel reviennent au premier plan. On pense immédiatement aux millions de chômeurs que connaissent certains pays européens et qui vivent dans des conditions de plus en plus précaires et aux jeunes qui dans certains quartiers de grandes villes sont parfois 50% à ne pas trouver de travail.
Certaines de ces revendications homosexuelles sont vues comme des questions secondaires ou carrément un luxe indécent par des masses de gens en réelles et inquiétantes difficultés. Et les politiques qui instrumentalisent de telles revendications en leur donnant une place prépondérante, ne sont-ils pas responsables de créer des tensions et divisions nouvelles et dans la population?
Il faut aussi rappeler qu’une grande partie des homosexuels vivent depuis longtemps leur vie le plus normalement du monde, sans réclamer quoi que ce soit et sans braquer quiconque.
Le changement est bien total par rapport à une époque récente où les minoritaires de toutes sortes se battaient pour des changements qui ont profité à l’ensemble de la société, et sans créer des divisons et des conflits dont on ne peut pas encore prévoir toutes les conséquences possibles.
Et si l’on revenait aux problèmes les plus importants pour la plus grande partie de la population tout en améliorant la situation de certains minoritaires de manière à ne pas mettre en danger l’équilibre social et politique toujours fragile de toute société ?
A moins que certains ne créent, à force de revendications maximalistes et égotistes, des réflexes de fermeture, de fermeté, voire des tendances autoritaires qui pourraient, elles, devenir réellement liberticides et empêcher la poursuite d’une meilleure qualité de vie pour le plus grand nombre.
Uli Windisch, 17 février 2013
Il me semble que nous ne sommes pas dans un changement d’attitude des minorités, mais dans une récupération de l’idée de ces mouvements. Ces lobbies homosexuels ne représentent pas les homosexuels en quête de plus de droits, mais ont été créés de toutes piéces pour déstabiliser la population, la diviser, lui détourner les yeux de la catastrophe économique qui avance à grands pas. La preuve: la bienveillance des autorités et des médias complices malgré la violence et les délits commis par ces groupes, la preuve: l’indifférence totale de ces gens vis-à-vis de la haine qu’ils suscitent au sein d’une grande majorité de la population et qui va fatalement se retourner contre les homosexuels qui ne demandaient rien, la preuve: les moyens financiers qui sont mis à leur disposition pour s’organiser, voyager, s’entrainer et qui ne correspondent en rien à se qu’ils devraient être au vu de le nombre d’adhérents.