Crimes nazis et la Suisse: informer ou désinformer?

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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On a appris hier que Serge Klarsfeld, Juif français qui a consacré sa vie avec sa femme, protestante, à faire la chasse aux nazis qui ont cherché à se cacher, que le nombre de personnes reconduites aux frontières et non seulement à la frontière allemande pendant la dernière  guerre n’était pas de 24.000 mais d’environ 3000(on entrera pas dans une discussion de spécialistes ici).Et surtout, il a été rappelé que la Suisse avait aussi accueilli plusieurs dizaines de milliers de réfugiés, ce dont on a beaucoup moins parlé. Et que suite à ces chiffres trompeurs, l’image de la Suisse  avait bien sûr souffert injustement, jusqu’au niveau international et cela de manière profonde et durable.

On ne dit jamais combien les USA et la GB par exemple ont été réticents – et c’est peu dire- à accueillir des réfugiés juifs menacés.

Qui a-t-on invité le lendemain, le lundi 11 février, pour en parler à « notre radio » à l’émission Ligne directe ? Encore et toujours  H.-U. Jost, historien de gauche pour ne pas dire marxiste, à propos duquel la journaliste  a précisé qu’il était « de gauche et souvent invité dans nos médias » ! On croit rêver. Elle aurait aussi pu ajouter qu’il avait formaté des centaines d’étudiants selon son « objectivité » à lui, au point où certains n’en pouvaient plus de l’entendre.

Un autre habitué de notre radio, Jacques Neyrinck,  invité hier soir à Forum a tenu des propos odieux en osant dire -je cite de mémoire- qu’on n’allait pas faire des comptes d’apothicaires, qu’un seul refoulé aurait déjà été de trop, et que le nombre de refoulés était peu important. H.U. Jost a tenu des propos toujours aussi critiques envers la Suisse , parlant de la nécessité de « l’honnêteté » ! dans les recherches, que le rapport Bergier avait cherché à être objectif,  que les autorités  avaient détruit délibérément  des sources pour empêcher les historiens  d’arriver à la vérité, etc, etc.

Il est tout de même étonnant que ce soient souvent des historiens non professionnels et même amateurs qui ont apporté des données capitales sur ce sujet et qui contredisent parfois complètement les affirmations des historiens universitaires, même s’ il y a aussi des historiens universitaires qui ont participé à ce travail de « correction ». Les deux  ont fait ce travail pendant des dizaines d’années. Ils ont un autre trait commun : ils n’ont pas été  « souvent dans les médias ». Pourquoi ? Et n’ont pas cherché à noircir le pays et à culpabiliser la  population,  depuis des décennies.

L’autoflagellation et la volonté de culpabiliser sont-elles encore à ce point dominantes qu’il faut attendre que des personnalités étrangères viennent rétablir certaines vérités fondamentales ? UW

Un commentaire

  1. Posté par Derek Doppler le

    “un seul dealer dans nos rues est un dealer de trop”, “un seul mendiant Rom qui harcèle nos concitoyens est un mendiant de trop”, “un seul criminel étranger sur notre sol est un étranger, euh, un criminel de trop”. Ha ha, sacré Jacques, elle est super cette méthode, je ne vais pas me priver pour la réutiliser.

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