Jusqu'ici, en Suisse, les animaux étaient des choses. En 2003, une certaine démagogie aidant, la révision du Code civil édicta, art. 641a, que « les animaux ne sont pas des choses », tout en précisant que, « sauf disposition contraire, les dispositions s’appliquant aux choses sont également valables pour les animaux. » Ainsi les animaux ne sont pas des choses mais l'on peut continuer de les posséder, tuer, exploiter, seul ou à plusieurs, comme des choses.
En Europe et dans le monde, jusqu'ici, l'enfant avait le droit, selon la Convention des droits de l'enfants, de « connaître ses parents et d’être élevé par eux », lesquels n'ont d'autres droits sur lui que ceux que leur dicte leur devoir de parents. En Hollande aujourd'hui, le gouvernement examine les possibilités de reconnaître trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant.
Comprenez bien, l'enfant n'est pas un objet, une chose, mais à terme, sauf disposition contraire, certaines dispositions s’appliquant aux choses seront bientôt valables pour les enfants, comme ce droit, créé de nulle part, de jouir à plusieurs de la possession ou de l'exploitation affective d'un enfant. Le monde change.
Et vous, qu'en pensez vous ?