Au hasard de l’insécurité lausannoise

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Ironie du sort ou simple logique statistique, après avoir feuilletonné tout l'été sur la reprise en main de la sécurité et dépêché toutes les polices du canton sur la place de la Riponne à grand renfort de couverture médiatique, le syndic de Lausanne, Daniel Brélaz, s'est fait agresser par un punk à chien sur l'un des principaux axes commerciaux de la ville. Rencontre impromptue avec le quotidien de ses administrés.

On ne l'y reprendra plus à sortir sans chauffeur. Le syndic de Lausanne, qui souffre d'un peu d'asthme à l'effort, patientait sur un banc de la place de l'Europe lorsqu'un bénéficiaire de l'assistance sociale, à la composition sanguine propre à célébrer la qualité des vins vaudois, est venu lui couper... « la parole » (sic) et lui proposer, comble de l'outrage, de boire un verre d'eau, avant de lui en verser trois gouttes sur la tête. A tous ceux qui ne sont pas Daniel Brélaz, je propose d'appeler le 117 pour dénoncer tout importun vous coupant incessamment la parole et d'attendre sagement la réaction de ces messieurs de la maréchaussée.

Cet insoutenable attentat fait écho à l'« agression » du municipal Grégoire Junod, entendre l'entartage public, mais la chose n'est pas à considérer de la même façon selon que vous êtes à gauche ou de droite.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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