La démocratie sur le bout de la langue

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Outre le fait qu'ils feront de nous, à nos frais, les fonctionnaires du fisc des Etats étrangers, les accords Rubik ne régleront rien en ce que, selon de nombreux experts financiers, il resteront sujets à d'innombrables possibilités de contournement. La frustration de nos voisins grandira d'autant et la posture de soumission actuelle ne suffira bientôt plus à les apaiser.

La tête dans le guidon de sa course effrénée pour l'amour et la considération de certaines démocraties socialisantes et autoritaires d'Europe occidentale, notre système bureaucratico-politique, commence a balayer le droit d'initiative et de referendum d'un revers de la main ennuyé. A quoi bon s'embarrasser de l'opinion d'un peuple qui n'y comprend rien de toute manière.

Les signatures ne sont pas parvenues à temps, la bonne foi est tenue pour rien, 3 initiatives tombent à l'eau, la cause est entendue. Ce coup de langue que la chancellerie genevoise n'aura pas donné sur le bon timbre aura été, en tout et pour tout, le seul argument produit par cette bureaucratie domestique soudainement substituée à notre régime constitutionnel. Gageons pour sûr que ces messieurs de Genève ont voulu économiser leur précieuse salive au profit des bottes de leurs nouveaux maîtres.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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