La police a présenté des excuses aux victimes. Elle n’avait pas réagi lors des premières dénonciations par peur du politiquement correct.
Incivilités, menaces, jets de bouteilles à Lausanne, 5'358 agents blessés en France en 2009, 1'100 rien que pour ces deux derniers mois, les policiers ont peur. Si jadis ils choisissaient toujours le camp des gendarmes contre celui des voleurs, le rêve d'enfant s'est depuis longtemps évanoui.
Les syndicats de gendarmerie français battent le pavé, de Paris à Nice, où les gardiens de la paix ont défilé une cible de tir sur la poitrine: «On est pris en cible d'un côté par le gouvernement, de l'autre côté par ceux qui ont choisi d'être du mauvais côté de la barrière», déclare l'un d'eux aux journalistes de M6.
Les regrets
En Grande-Bretagne, neuf Afghans et Pakistanais coupables d'avoir contraint des adolescentes à des rapports sexuels avec plusieurs hommes, chaque jour, plusieurs fois par semaine, après les avoir attirées avec de l'alcool ou de la nourriture, ont été condamnés à des peines allant de 4 à 19 ans de prison.
La police de Rochdale, près de Manchester, et le ministère public ont présenté des excuses pour n'avoir pas agi après le premier cas rapporté par une jeune victime, en août 2008.
La peur du politiquement correct
Le motif? La peur d'être accusés de racisme. «C'est un scandale absolu», a déclaré au Daily Mail l'ancienne députée travailliste Ann Cryer, «ils étaient pétrifiés à l'idée d'être traités de racistes et s'en sont remis par conséquent à la valeur par défaut du politiquement correct. Ils avaient un plus grand souci de n'être pas mal perçus que de régler le cas qui leur était soumis».
Les neuf condamnés, parmi lesquels des pères de famille, un immigré clandestin prétendant fuir les talibans et un professeur de religion d’une mosquée locale n'ont pas manqué de dénoncer leur arrestation comme raciste et de qualifier leur juge de «salaud de raciste».
Cette affaire illustre, selon un représentant de la communauté musulmane locale, Mohammed Shafiq, repris par l'AFP, «un problème important concernant la communauté britannique pakistanaise, au sein de laquelle des hommes pensent que les adolescentes blanches ne valent rien et peuvent être agressées».
Viande
Impression corroborée il y a quelque temps par l’ancien ministre de l’Intérieur britannique, Jack Straw, lequel accusait certains Pakistanais de considérer les jeunes fille blanches les plus vulnérables comme de «la viande facile» (easy meat) tout juste bonne à être consommée.
Le supplice de la première victime s'est prolongé pendant des mois, des dizaines d'autres jeunes filles ont été agressées par les accusés.
Et vous, qu'en pensez vous ?