En préparant cette très médiatique « marche des musulmans contre le terrorisme », ses organisateurs s’imaginaient pouvoir convaincre les Européens qu’on ne peut associer l’islam aux crimes de l’EI et autres groupes djihadistes. Or, l’absence des instances représentatives de « l’islam de France » à cette marche ainsi que le bide monumental rencontré par cette manifestation auront démontré le contraire.
Une trentaine d’imams sur… 2 500 !
Ils ne sont en effet pas plus d’une trentaine d’imams, venus pour la plupart de France, à avoir quitté Paris samedi pour une « marche » (en car) qui devrait les conduire tour à tour à Berlin, Bruxelles, Saint-Etienne-du Rouvray, Toulouse ou encore Nice, sur les lieux mêmes où leurs coreligionnaires ont massacré des dizaines d’innocents lors de ces deux dernières années. Une espèce de tournée macabre, qui prendra fin le 14 juillet en France, et dont le but n’est autre que de démontrer aux Européens qu’il ne faut pas « associer les musulmans aux crimes commis au nom de l’islam ».
Notons que, à l’origine, les organisateurs avaient prévu deux cars, avant de n’en retenir qu’un seul. Officiellement, « pour des raisons de coût ». Mais, plus probablement, en raison du bide rencontré par cette manifestation. Car, une trentaine d’imams seulement sur les quelque 2 500 officiellement recensés en France, cela ne fait pas beaucoup.
Aucune instance représentative
Il faut dire que l’organisation de cette « marche » par Hassen Chalghoumi, l’ancien imam de la mosquée de Drancy, maintes fois menacé de mort en raison de ses prises de position anti-islamistes et de ses liens avec les milieux juifs, n’avait guère de quoi séduire une communauté musulmane dont près d’un tiers considère que « la charia est plus importante que la loi de la République » (sondage IFOP, septembre 2016).
A commencer par les responsables du Conseil français du culte musulman, qui ont immédiatement décliné l’invitation en expliquant qu’il était « inconcevable que le CFCM se range derrière Chalghoumi ». Surtout au moment où son président, Anouar Kbibech, s’échine à réintégrer en son sein cette émanation des Frères musulmans qu’est l’UOIF…
Mieux : dans un communiqué commun, ces trois prétendus « modérés » que sont Dalil Boubakeur, Abdallah Zekri et Amar Lasfar sont même allés jusqu’à condamner fermement ce projet, affirmant tout bonnement que « la religion musulmane ne peut sécréter aucune forme de violence » !
Cet article « Marche des musulmans contre le terrorisme » : un « flop » hautement révélateur est apparu en premier sur Présent.
Extrait de: Source et auteur
Il est probable que ce qui se passe, depuis l’Irak jusqu’à la Lybie, cet effet destruction-domino ait atteint le mental des masses musulmanes d’Europe
et qu’elles pensent que l’occident en est responsable “en partie”. Alors que la situation est beaucoup plus complexe que cela.
Peu d’entre eux se prononcent sur le rôle et les horreurs de Daech. Peu d’entre eux tiennent compte du rôle joué par le Qatar, l’Arabie Saoudite dans la production du phénomène Daech. Comme c’est étrange.
Leur silence est très parlant.
Ce flop ne m’étonne pas, Monsieur.
Une manifestation de musulmans eût eu du sens, si elle s’était produite spontanément,
APRES l’un des nombreux attentats de masse commis en application du coran ( je l’ai lu).
Je ne comprends pas qu’ils ne se rendent pas compte, ces imams, qu’on les a assez vus;
que ous voulons, tout simplement, qu’ils nous fichent la paix!
C’est l’été; les vacances ; les familles emmènent leurs gosses en voyage: ce n’est tout de
même pas pour leur montrer des faces de carême-prenants.
Quant aux mahométans “modérés”, il faut définitivement renoncer à ce concept, déjà
malheureusement bien ancré dans une large partie de la population.
C’est un leurre.