La Presse annonce que «la Belgique envisage d’étendre à l’ensemble du pays la distribution préventive de pilules d’iode, qui permettent de protéger la thyroïde face à la radioactivité».
Étonnamment, La Presse ne fait aucunement état du contexte dans lequel le gouvernement belge a pris cette décision. Ces derniers mois, des documents saisis au domicile de militants islamistes opérant en Belgique ont convaincu la police belge que l’État islamique considérait la possibilité d’attaquer une des centrales nucléaires du pays.
18 FÉVRIER 2016 – Le New York Times / Archive.Today a rapporté qu’une vidéo des allées et venues d’un haut responsable de l’industrie nucléaire belge avait été trouvée en possession d’un suspect lié aux attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris revendiqués par l’État islamique.
24 MARS 2016 – Le secrétaire britannique à la défense, Michael Fallon, a déclaré que la possibilité que l’État islamique acquière des armes nucléaires constituait une «menace nouvelle et grandissante». Selon le New York Times / Archive.Today, ce que les experts craignent dans l’immédiat, ce n’est pas tant que l’État islamique puisse fabriquer une bombe nucléaire mais qu’il utilise des déchets radioactifs pour produire des bombes radiologiques (‘bombes sales’). Le but de ces engins n’est pas de détruire mais de contaminer une région.
19 AVRIL 2016 – Les responsables de l’OTAN ont mis en garde que «les fanatiques islamistes de Syrie et d’Iraq cherchent à obtenir des produits biologiques, chimiques et radioactifs de destruction massive». The Telegraph /Archive.Today
28 AVRIL 2016 – Le Telegraph / Archive.Today a rapporté que les frères El-Bakraoui responsables des attentats terroristes dans le métro et à l’aéroport de Bruxelles avaient vraisemblablement envisagé d’épandre des produits radioactifs dans une région habitée. Les deux frères étaient en contact avec ceux qui ont filmé les allées et venues d’un dirigeant de l’industrie nucléaire belge.
Le plus étonnant, c’est que la Hollande aurait commandé 15 millions de parties d’iode.