La production d’électricité hydraulique en Suisse est confrontée à une forte concurrence étrangère. La Suisse a pourtant un intérêt stratégique à conserver une large autonomie énergétique. Les quelque 700 millions de francs de la taxe RPC, affectés chaque année au développement des nouvelles énergies renouvelables, ne seraient-ils pas mieux investis dans une énergie tout aussi propre mais plus efficace?
L’électricité s’achète beaucoup moins cher
Faut-il aider les producteurs d’électricité hydraulique en Suisse, qui se plaignent de ne plus pouvoir couvrir leurs coûts dans la situation actuelle? Cette question mérite d’être examinée sérieusement.
Sur le marché européen, les prix ont considérablement chuté. Cela est dû, d’une part, à une demande plutôt faible résultant d’une situation économique morose et, d’autre part, à une surproduction liée au subventionnement massif de l’énergie solaire et éolienne, ainsi qu’à la faible taxation du CO2 issu des énergies fossiles (charbon, gaz). Ainsi, le prix de gros de l’électricité, qui était encore de 8-10 centimes/kilowattheure en 2008, se trouve actuellement à 3-4 centimes.
En Suisse, les entreprises de distribution de l’électricité profitent de ces prix bas. Elles n’en ont pas forcément un besoin impérieux, car même si elles doivent se montrer compétitives vis-à-vis des clients «grands consommateurs» (plus de 100’000 kWh par année) qui bénéficient désormais du libre choix de leur fournisseur, elles continuent en revanche à fixer librement le prix facturé à tous leurs autres clients «captifs». Il n’en reste pas moins que les distributeurs ont pris goût à la facilité de se procurer de l’électricité européenne à très bon marché. Les producteurs suisses, s’ils ne veulent pas être évincés, sont donc obligés de baisser aux aussi leurs prix, alors même que leurs conditions de production ne sont pas aussi avantageuses qu’à l’étranger.
Préserver une énergie propre et surtout abondante
La production d’électricité en Suisse repose à près de 60% sur l’énergie hydraulique. Avec la décision précipitée d’abandonner l’énergie nucléaire, qui couvre encore pas loin de 40%, et l’incapacité des «nouvelles énergies renouvelables» à prendre rapidement le relais (à peine 1% pour le solaire et l’éolien réunis), il apparaît vraisemblable qu’il faudra miser encore davantage à l’avenir sur les barrages et les installations au fil de l’eau. Sauf bien sûr à renoncer à l’indépendance énergétique et à accepter que la Suisse doive acheter toujours davantage d’électricité à l’étranger – avec les risques que cela suppose, ne serait-ce qu’en cas de capacité insuffisante du réseau de transport ou de pénurie ultérieure en Europe.
Si donc la Suisse veut conserver son seul moyen de produire une quantité suffisante d’électricité indigène – qui se trouve en outre être une énergie propre et renouvelable –, elle doit veiller à ce que les centrales hydrauliques conservent les moyens de financer leur exploitation, leur entretien, mais aussi leur renouvellement et leur extension. Faute de quoi cet outil – plus cher que ceux utilisés à l’étranger mais qualitativement supérieur – sera perdu.
Il est toujours douloureux d’envisager le subventionnement d’un outil de production. Il faut toutefois considérer que la production d’électricité a un caractère d’infrastructure pour la place économique helvétique, et qu’il est dès lors légitime que l’Etat s’en préoccupe. Surtout, il faut rappeler que des subventions importantes existent déjà à l’heure actuelle: la RPC (pour «rétribution à prix coûtant») a été conçue pour compenser la différence entre le coût de production et le prix du marché, via un fonds alimenté par les consommateurs à hauteur de près de 700 millions de francs en 2015.
Affecter la RPC là où elle serait la plus utile
Le problème est que la «grande hydraulique» n’a aujourd’hui pas droit à cette aide, réservée aux petits producteurs et aux nouvelles énergies renouvelables. On doit alors se poser la question: est-il pertinent de dépenser chaque année plusieurs centaines de millions pour subventionner le développement lent et incertain de capacités de production quasi-confidentielles, tout en laissant les grandes centrales, qui seules peuvent nous assurer immédiatement un approvisionnement suffisant, vaciller face à la concurrence étrangère? Ne serait-il pas plus efficace de consacrer, temporairement et pour surmonter cette période difficile, tout ou partie de la taxe RPC à aider nos meilleurs outils de production?
Au sein du Parlement, on semble avoir récemment pris conscience des difficultés auxquelles sont confrontées les centrales hydroélectriques suisses, ainsi que de la nécessité de les aider; mais les propositions avancées jusqu’ici restent timides, sans doute parce que personne n’ose évoquer une réorientation «utile» de cette taxe éminemment idéologique qu’est la RPC. Or, des mesures courageuses sont indispensables afin de sauvegarder de ce précieux capital au service de notre prospérité.
Auteur et source : Pierre-Gabriel Bieri
Service d’information du Centre Patronal, 18 juillet 2015
Rappelons trois principes:
1. Soit les centrales hydrauliques sont nationalisées et appartiennent aux cantons et à la Nation, soit elles sont privées et pas subventionnées avec l’argent des contribuables.
2. Il faut respecter le principe de subsidiarité et faire que chaque citoyen, chaque famille, éventuellement chaque commune produisent le plus de son énergie propre et renouvelable, en partie de son électricité. Dès le début des années 60 mon épouse et moi-même, tous deux médecins spécialistes et Drs. avons été contre les centrales atomiques. Pour être conséquents et respectueux du principe de subsidiarité nous avons 17 kWc de capteurs photovoltaïques de fabrication suisse sur notre toit.
3. Avant d’inventer de nouvelles subventions et de nouvelles lois, il faut appliquer celles qui existent pour économiser l’énergie. Par exemple en Valais la loi qui oblige que les appartements des immeubles aient des régulations de chauffage dans chaque pièce et des décomptes de chauffage mesurés avec un compteur, voir même que ces régulation puissent être télécommandées dans les appartements ou chalets avec lits froids, n’est pas toujours appliquée, ce qui est scandaleux, irresponsable et honteux pour les fonctionnaires qui donnent les permis de construire et les permis d’habiter.
” Couvrir les sommets alpins” Vous avez bien compris que c’était une boutade. A part ça j’abonde dans vos propos. Mais ce que je trouve totalement inouï, et cet exemple est particulièrement révélateur, c’est la puissance des moyens de persuasion auprès de l’opinion. Il y a quelques jours la RTS présentait un sondage à ce sujet: le mot même d’hydraulique, concernant le futur énergétique n’a même pas été prononcé ! C’est pourquoi il faut dès maintenant parler chiffres, c’est ce que j’ai voulu faire.
Par exemple: http://www.24heures.ch/vaud-regions/riviera-chablais/La-centrale-hydroelectrique-des-Farettes-entame-son-importante-mue/story/10564991
Donc ici on passe de 50 à 86 millions de kWh soit 36 millions de kWh STABLES.
Donc bien plus utiles que la production aléatoire de 36/2,43 = 14,8 éoliennes.
En plus cette production propre et renouvelable n’engendre aucune opposition et ne dérange personne.
Qu’attend-on dès lors pour commencer les travaux des 2 centrales sur le Rhône dans les Chablais ?
L’autonomie électrique a un coût, c’est évident, mais accepter le libre marché et de l’électricité dont on n’a aucun contrôle aura un coût bien supérieur !
Il faut nationaliser d’urgence toutes les grandes installations hydro-électriques avant qu’elles ne soient vendues à des multinationales US-UE !
@C.Favre
“A mon avis plus on en installera, plus le rendement diminuera en fonction de sites moins performants, à moins de couvrir les sommets alpins.”
Ces machines sont trop fragiles pour être installées sur les sommets alpins. Elles ne peuvent résister aux conditions climatiques et les accès sont difficiles et coûteux à aménager. Allez vérifier la production de l’éolienne inaugurée en grande pompe au col du Nufenen par Mme Leuthard en 2012. Plus personne n’en parle, car elle produit peu et à perte.
C’est donc bien plus simple pour les promoteurs d’argumenter, chiffres et mesures des vents bidonnées à l’appui, que la chaîne du Jura, très facile d’accès, est suffisamment ventée pour y construire des centaines d’éoliennes.
Or, nous savons qu’au début des années 2000, alors que les premiers promoteurs pointaient leur nez à l’horizon, les mesures de vitesse des vents recueillies sur les sites jurassiens et ailleurs, ne correspondaient pas à leurs espérances. Ce qui condamnait par avance leurs projets.
Quoi de plus simple alors, face à des politiciens ignorants, que de baisser dans les documents présentés, la limite du vent, mesurée en m/s, et en-deçà de laquelle une machine ne produit pas assez pour justifier sa construction.
En Allemagne les constructeurs d’éoliennes eux-mêmes, conseillent pour leurs machines, des vents réguliers et constants de au minimum de 8m/s, pour une production d’électricité réelle et une rentabilité financière. Car ces machines coûtent très cher à l’entretien également.
A partir de combien de m/s croyez-vous que, les mêmes machines en Suisse, sont autorisées?
A partir de 4m/s à 5m/s. Et de plus dans des conditions de vents totalement irréguliers, contrairement à ceux des grandes plaines et régions côtières allemandes.
Alors pourquoi baisser cette limite si cela ne produira presque pas d’électricité?
Parce que ainsi la moindre colline, le moindre champ, sur n’importe quelle parcelle du territoire peut-être considéré comme un lieu propice aux installations de parcs industriels éoliens.
C’est ce qu’on appelle le “pointé de drapeau”. Dès que l’on voit un espace vert sur une carte, on va le réserver, en faisant du lobbysme auprès des élus, puis des propriétaires en promettant monts et merveilles…Et ensuite on arrange les mesures avec des bureaux d’ingénieurs bien payés et complaisants.
Car cela peut rapporter beaucoup, beaucoup d’argent, par le mécanisme des subventions notamment. Mais pas seulement, puisqu’un parc éolien peut se vendre et se revendre (Y compris à des sociétés étrangères) comme un bien immobilier, avec plus-value, jusqu’à ce qu’on puisse déclarer la faillite et partir sous d’autres cieux en laissant le coût réel du démantèlement à la charge des naïfs autochtones.
Comme ces mensonges commencent à être connus et vérifiés partout, la seule solution qu’il leur reste pour tenter d’augmenter la vitesse mesurée des vents, sur le papier, c’est d’augmenter indéfiniment la taille des machines. Ainsi de 70 m il y a 15 ans nous sommes désormais à 200-230 m de haut. Tout ingénieur un peu sérieux vous confirmera que cela n’augmente pas vraiment la production. Quelle importance.
De plus ne pas voir que sur un territoire aussi minuscule que la Suisse, des constructions aussi gigantesques sont démentielles au niveau des impacts, visuels et sonores, c’est faire preuve soit d’aveuglement soit d’une cupidité sans limite!
Que la production soit médiocre, inutile dans ce fameux mixe énergétique, dont on nous bassine à longueur de temps par des scénarios plus ou moins officiels, auxquels plus personne ne croit aujourd’hui au vu du développement démographique; que les derniers espaces du patrimoine environnemental soient bétonnés au nom de l’écologie verte libérale ( Merci à M.Nordmann et à Mme Chevalley pour les socles, routes, centrales de conversion, lignes électriques etc.); que le bruit et les infrasons provoqués par ces “souffleries” géantes installées en hauteur s’insinuent nuit et jour à l’intérieur des habitations empêchant les gens de dormir, etc. etc.
Et enfin que notre production hydraulique soit sacrifiée sur l’autel de la libéralisation…
Tout cela n’a aucune importance pourvu que cela rapporte, et que ceux qui y croient, car il y en a encore, puisse en faire usage en politique.
C’est cela la réalité des projets industriels éoliens en Suisse et cela à un nom:
le “greenwashing”.
Le sujet n’est donc pas le peu de rendement, mais le mensonge qui perdure malgré les évidences et dont le but est de maintenir l’illusion collective, dans l’intérêt de quelques uns.
Heureusement que tout le monde ne se laisse pas manipuler:
https://ventdefolie.wordpress.com/
http://paysage-libre-vd.ch/
http://www.voisinedeoliennesindustrielles.com/
Une des nombreuses manipulations destinées à frapper l’opinion est l’utilisation de l’unité “ménage” pour désigner la production électrique de nouvelles ou futures installations éoliennes et solaire. En même temps on promeut la voiture électrique, bon admettons qu’elle fait partie du ménage. Et les trains avec l’augmentation des cadences ? Et les entreprises ? Et les bâtiments et éclairages publics ? On veut remplacer quoi ? Le nucléaire qui produit ? 26 milliard de kWh en continu comme l’hydraulique. Quelle est aujourd’hui la part de production électrique de l’éolien en Suisse ? On a la réponse ici http://www.alpiq.ch/fr/medias/dossiers/wind-power.jsp soit le 0,15%. Quelle part sur le nucléaire ? 0,34 %. Ceci donc avec 37 éoliennes. Combien donc d’éoliennes pour remplacer le nucléaire, admettons la moitié, le reste avec d’autres sources, solaire et hydraulique. Donc combien d’éoliennes pour 13 milliard de kWh ? Calcul:
Données 2013
Part nucléaire: 26 000 million de kWh moité: 13000 million de kWh
Production éolienne en 2013 avec 37 éoliennes: 90 million de kWh
Production par éolienne: 90 / 37 = 2,43 million de kWh
Nbre d’éoliennes pour 13000 millions de kWh: 13000 / 2,43 = 5349 éoliennes
mais attention avec une énergie dépendante du vent donc pas continue. Cela implique donc en parallèle des installations de stockage, en partie en tout cas.
Lorsqu’on sait que déjà actuellement les 37 éoliennes ont été installées dans des régions bien ventilées, comment croire que les milliers d’autres bénéficieront également des mêmes conditions ? A mon avis plus on en installera, plus le rendement diminuera en fonction de sites moins performants, à moins de couvrir les sommets alpins.
La politique dit-on, c’est prévoir. Or, sans trop de recul avec les éoliennes et le solaire, il est impératif de garder cette source d’énergie propre et économique. Les collectivités ne devraient donc pas subventionner ces entreprises mais en devenir propriétaires. Et qu’on cesse de nous dire que ce qui est à l’Etat ne fonctionne pas. En plus, dans la gestion de l’eau, qui sera à n’en pas douter, un des défis du futur, leurs réservoirs énormes et fiables sont précieux. En sus, c’est une énergie indigène peu soumise aux tractations entre Etats. Ce qui est toujours risqué. Même aujourd’hui.
Subventionner des entreprises appartenant aux collectivités publiques: comment mieux marcher sur la tête ?
Le coût marginal de production de l’électricité d’origine hydraulique est proche de zéro.
Donc moins cher que le gaz, le charbon ou le nucléaire, et similaire à l’éolien ou au photovoltaïque sauf que ces derniers produisent de manière intermittente et au mauvais moment.
Une vente à n’importe quel prix supérieur au coût marginal signifie une contribution positive au cashflow de l’entreprise.
Ce qui fait souci sont les investissements pour lesquels il faut payer des intérêts financiers et faire des amortissements périodiques (remboursement d’emprunts). Or ces investissements ont été démesurés, basés qu’ils furent (et sont encore) sur un “businesss model” qui ne fonctionne plus, celui de hauts et bas tarifs selon l’heure de la journée. Bieudron, extension de l’Hongrin, Nant de Drance, Linth-Limmern, projet du Grimsel et de Lago Bianco : rien de cela n’est rentable (si ça l’a jamais été, ce dont je doute).
Face à un tel changement des conditions du marché instaurer des subventions est la pire réponse car elle consolide une situation systémique mal fichue.
Il faut revoir de fond en comble le financement de ces entreprises de production ainsi que leurs politiques d’investissement.
Les capitalistes qui en sont propriétaires sont en grande majorité des entités publiques (ultimement cantons et communes) qui doivent prendre leurs responsabilités au lieu de pleurer sur le pot de lait renversé.
On parle de restructuration de la dette grecque. Quid des dettes du secteur électrique suisse ?
Le temps des bons fromages bien gras est maintenant passé.
L’Allemagne paye ses MWh éoliens très cher mais nous les offre gratis quand il y a trop de vent. C’est de la concurrence déloyale: prix de vente inférieur au prix d’achat!
Mais on pourrait, à ces moments là, couper notre liaison à haute tension, ce qui grillerait les éoliennes allemandes, faute de consommation.
Sinon, on pourrait aussi leur faire un procès, et, dans 5 à 10 ans, on aurait le verdict.
Imaginez si tous les journalistes travaillaient aussi vite que les juristes lambins: on lirait tous leurs articles 5 à 10 ans trop tard…
Une richesse de la Suisse à conserver en mains suisses à tout prix ! Attention, grand danger : Avec les traités de libre-échange et les privatisations tous azimuts, cette richesse pourrait bien tomber en mains étrangères !
Du côté de notre ministre de l’énergie, rien à attendre. Le fantasque socialiste Leuenberger nous a mis lui aussi dans un beau merdier.
Une des rares énergie à conserver “facilement” est bien l’eau. Nos grosses têtes feraient bien trouver un moyen d’en garder un maximum chez nous! Monsieur Aebischer vous qui savez tout aidez nous!
Au 21eme siècles nos vaches n’ont plus d’eau après quelques semaines de soleil!!!!! et l’avion de Icare et d’Albert est bloqué à Hawai!!!! Chercher l’erreur
Une fois de plus non au accords colonialistes de UE. on nous met dans la merde !
“… sans doute parce que personne n’ose évoquer une réorientation «utile» de cette taxe éminemment idéologique qu’est la RPC.”
Les verts et les socialistes, aidés du WWF, Greenpeace et d’autres, préfèrent largement, pour des raisons idéologiques et électoralistes, couvrirent la chaîne du Jura avec 800 à 1000 éoliennes qui ne produiront que quelques pour cent de la consommation annuelle du pays, de manière intermittente et rarement quand on en a besoin.
D’où la nécessité de construire en plus des usines à gaz pour prendre le relais. (5 unités d’après Mme Leuthard, 8 d’après certains spécialistes)
Et tout cela c’est sans compter sur le bétonnage (routes, socles, tranchées, lignes électriques, transformateur, etc.), donc la destruction du peu de patrimoine environnemental intact qu’il nous reste, et les nuisances sonores et visuelles de machines industrielles en rotation jour et nuit, atteignant les hauteurs démentielles de 200m de haut et visibles à des km à la ronde.
Pour mesurer leur taille gigantesque et donc l’impact, sachez que les plus grands sapins font 30 m…
Tous les projets actuelles sont de plus surévalués (voir l’affaire des SIG) parce que les promoteurs ont bien compris comment utiliser l’idéologie en cours, la vanité et l’ignorance des politiciens, pour se faire beaucoup d’argent, quitte à falsifier les données pour qu’elles collent à leur propagande.
Même l’EPFL, s’est fait avoir en ne vérifiant pas les chiffres qui lui avaient été communiqué par l’entreprise de marketing Suisseole, au service des lobbys industriels, mais subventionnée par la Confédération.
Quant à la production hydraulique, seuls les suisses semblent ne pas comprendre à quelle point elle est vitale, non seulement économiquement, mais également politiquement, tant ils sont manipulés par les “journaleux” au service de cette caste de nouveaux politiciens arrivistes, dont le seul but est leur réélection à court terme.
L’écologie, la vraie, s’arrête la plupart du temps au mur de leur villa de nantis, leurs panneaux solaires et leur chauffage à pellets et leur petit jardin bio…
Par exemple, un des arguments de Mme Chevalley, grande lobbyste de l’industrie éolienne, grâce à qui l’Arc jurassien a été vendu aux promoteurs, est que l’éolienne dans son jardin qui fait 10m de haut, ne l’empêche pas de dormir.
Il est vrai que 10 m est égal à 200 m…Et que des pales de 2m à tout casser sont égales à des pales de 80 m…
Des exemples d’une mauvaise aussi foi épouvantable, il y en a à la pelle dans ce dossier éolien!
Il suffit aussi de savoir que la plupart des politiciens qui défendent l’éolien habitent à des dizaines de kilomètres des parcs prévus…
Quant aux pays “amis” qui nous entourent, et rêvent de mettre la Suisse au pas et sous leurs bottes, ils seront enchantés de pouvoir s’emparer très prochainement de l’hydraulique suisse, en grave difficulté grâce à l’éolien allemand surabondant, et qui n’est même plus vendu pour pouvoir être déversé sur ses voisins au mépris de l’équilibre du système.
Gare aux futurs accords sur l’Energie avec l’UE, grâce à la libéralisation du marché…que le peuple a pourtant refusé en votation.
Pas sûr que la clause de protection inscrite dans les documents suffise, dans un monde où les grandes entreprises décideront des lois, grâce au pouvoir que vont leur donner définitivement les accords TAFTA/TTIP que le CF s’empressera de signer.
Qui peut encore croire, dans ces conditions, que nous devons absolument et de manière urgente, construire sur notre minuscule territoire des éoliennes industrielles, grandes bénéficiaires de la RPC, et qui seront les infrastructures les plus hautes construites en Suisse… en pleine nature… et pour la protection de l’environnement. (Sic)
Comprendre les enjeux environnementaux et paysagers de l’éolien par les images…
https://ventdefolie.wordpress.com/2-colonisation-terrestre-et-spatiale/
http://www.pro-cretes.ch/d2wfiles/document/125/5085/0/Colonisation_terrestre_spatiale.pdf
Faisons comme le général, nationalisons! Supprimons la financialisation de l’économie avant qu’il ne soit trop tard.
Le plus simple est de taxer l’importation des énergies étrangères moins cher que l’énergie hydrolique. En plus ça rapporte des sous à l’Etat.