On s’attend à un déluge de plaintes dans le domaine de l’asile à la suite de la décision de Strasbourg

L’expulsion d'une famille afghane séjournant en Suisse vers l'Italie est déraisonnable parce qu'il n'y a pas de logement décent possible (en Italie). C’est ce qu’a statué la Cour européenne de justice des droits de l'homme à Strasbourg la semaine dernière, approuvant la plainte de la famille.

Le succès de cet appel devrait à présent encourager plus de demandeurs d'asile à s’opposer à leur expulsion. Dans ce domaine, ils peuvent aussi compter sur le soutien des organismes de bienfaisance. "A l'avenir nous allons examiner chaque cas lorsqu’une plainte contre le traité de Dublin (en direction de l'Italie) semble appropriée», explique un porte-parole de l'EPER (Entraide Protestante Suisse) au journal "Sonntagszeitung".

Même son de cloche chez Beat Meiner, Secrétaire général de l’aide suisse pour les réfugiés. "Dans l'arrêt de Strasbourg, on constate que les demandeurs d'asile sont généralement considérés comme étant particulièrement défavorisés et fragilisés et ont donc besoin d'une protection spéciale. Cela signifie qu'à l'avenir tous les transferts vers l’Italie doivent être examinés selon leur admissibilité. Selon Beat Meiner "Cela ne vaut pas seulement pour une famille. Un jeune homme en bonne santé a besoin de quelque chose à manger et un toit sur la tête ".

Selon le journal "Sonntagszeitung» déjà quatre plaintes émanant de demandeurs d’asile, s’opposant à leur expulsion vers l'Italie, sont en attente de décision à Strasbourg.

Source Traduction A. R. 

3 commentaires

  1. Posté par Aude le

    Quel droit de la part de la FEPS et EPER de donner des ordres aux politiciens dès lors qu’il y a séparation de l’église et de l’Etat?
    Il est évident que leurs juristes vont faire des recours en masse, obligeant la Suisse à les accueillir.
    Ils ne sont pas habilités à évaluer d’eux-mêmes et dans les dispositions juridiques et légales établies par le droit suisse à l’asile. De ce fait, ils se substituent à l’Etat.
    Ils ont simplement trouvé le bon filon via l’CEDH afin d’obliger la Suisse à accepter ceux qu’elle serait sensée débouter.
    Ils ont un réel mépris des lois suisses. A ce titre, plus aucune subvention étatique ne devrait leur être accordée. Quand à leurs ouailles, ils devraient y réfléchir à deux fois avant de faire un don et d’alimenter ce fond de commerce avec l’CEDH.
    Il me vient à l’idée de penser que ces églises peuvent être elles-mêmes, un danger pour la population suisse.
    Il devient urgentissime d’annuler toute convention avec l’CEDH qui somme toute, ne défend que les demandeurs étrangers de toutes sortes voire même les récidivistes au détriment des peuples d’accueil.

  2. Posté par Le pragmatique le

    Qu’on ne lésine pas sur le nombre de fonctionnaires pour résister a ces associations parasites ou alors qu’on leurs coupe les subventions; ça serait la moindre des choses.

  3. Posté par Sergio Morosoli le

    Eh! oui. En temps de guerre, on appelait les racailles composant ces officines l’ennemi intérieur. Comme le nom l’indique, ils font partie de nous, nous les entretenons et les gardons en vie bien malgré nous, alors qu’ils nous rongent tel un cancer.

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