Mauro Poggia s'est exprimé à propos de son parti avant le deuxième tour des élections cantonales genevoises, le 10 novembre, où il brigue un siège de conseiller d'Etat.
"Le MCG n'est ni un parti populiste d'extrême droite ni un parti antifrontalier", déclare le conseiller national MCG Mauro Poggia dans un entretien au "Matin Dimanche". Le candidat au deuxième tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois le 10 novembre prochain estime qu'il y a eu des "maladresses" dans la communication.
M. Poggia "présente les excuses du MCG" aux frontaliers qui se sont sentis blessés par le slogan "excessif" de campagne du parti, à savoir: "L'épidémie de frontaliers n'est de loin pas éradiquée." Reste qu'il leur demande de "faire attention" et de "ne pas faire profil haut." "La mentalité française de donneur de leçons est très mal supportée ici", relève-t-il.
Selon lui, ceux qui traitent le parti d'antifrontalier et de xénophobe contribuent à la naissance de ces sentiments-là. S'il admet que Genève ne peut pas vivre sans frontaliers, il s'insurge contre les "eurofrontaliers" qui viennent de l'autre bout de la France pour prendre le travail des "frontaliers historiques". "Le MCG est une réaction face à une situation excessive", analyse-t-il.
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