Aide au développement: «salaires princiers» versés par la Suisse à des partenaires au Zimbabwe

Abus Des salaires trop élevés auraient été versés par la Suisse à des partenaires locaux au Zimbabwe. Des dysfonctionnements ont été pointés du doigt au sein de la Direction du développement et de la coopération.

La Direction du développement et de la coopération (DDC) aurait versé des «salaires princiers» à des partenaires locaux au Zimbabwe dans le cadre de projets d’entraide. Un organe de révision interne au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a pointé des dysfonctionnements.

L’affaire concerne les directeurs de deux coopératives. Ils auraient perçu des indemnités journalières allant jusqu’à 1050 dollars. Leur salaire mensuel se situait entre 4000 et 10’000 dollars, bien au-dessus du niveau des autres chefs de projet à l’ambassade d’Harare. Les petits agriculteurs impliqués n’étaient pas au courant, même s’ils faisaient partie des comités de gestion.

[...]Interpellé, le DFAE rappelle que «la DDC s’engage à toujours négocier les tarifs les plus avantageux en fonction des conditions locales et à appliquer le principe du coût-bénéfice». Les nouveaux projets dans ce pays seront si nécessaire mis en adjudication publique.

La nouvelle orientation de la stratégie de coopération internationale pour les années 2021-2024 prévoit une aide au développement plus ciblée. En Afrique australe, il n’y aura plus que deux pays prioritaires, le Zimbabwe et la Zambie, au lieu de seize.

ATS
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Image: la taille de la Suisse par rapport à celle de l'Afrique

Zimbabwe: Après l’expulsion des fermiers blancs, toute l’économie du pays est tombée dans une crise catastrophique.

Image de l'évolution du Zimbabwe durant ces dernières années par 

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A la fin des années 1990, le Zimbabwe était le grenier à céréales du continent. Le pays comptait aussi parmi les premiers exportateurs de tabac au monde. Mais la confiscation des terres détenues par les agriculteurs blancs, lancée dans la violence il y a quinze ans, a mis le pays à genoux. Ces fermiers étaient 4 000 à la fin du siècle dernier, ils ne sont plus que 150 aujourd’hui.

Leurs hectares ont été donnés le plus souvent à des soutiens du président Robert Mugabe. La plupart des bénéficiaires noirs ont laissé ces terres arables à l’abandon, soit par désintérêt, soit parce qu’ils n’avaient pas été choisis parmi les agriculteurs ayant le savoir-faire requis ou n’avaient pas les fonds et les moyens pour les exploiter.

Aujourd’hui, avec la caution et même les encouragements du gouvernement de Mugabe, les Noirs sont de plus en plus nombreux à solliciter l’aide des Blanc qui acceptent volontiers de retourner à la terre. C'est le premier volet de notre série de reportages sur le Zimbabwe.

Source

 

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 - Source pour 2014: BBC.com

- Source pour 2015: RFI.fr

- Source pour 2015 - 2016: BBC.comKOACI.com, RTS.ch

- Source pour 2016 - 2017: RFI.fr, Le Monde.fr

 

 

 

Zimbabwe: Le dictateur africain Mugabe a mené son pays à la faillite en confisquant les terres des fermiers blancs

A la fin des années 1990, le Zimbabwe était le grenier à céréales du continent. Le pays comptait aussi parmi les premiers exportateurs de tabac au monde. Mais la confiscation des terres détenues par les agriculteurs blancs, lancée dans la violence il y a quinze ans, a mis le pays à genoux. Ces fermiers étaient 4 000 à la fin du siècle dernier, ils ne sont plus que 150 aujourd’hui. Leurs hectares ont été donnés le plus souvent à des soutiens du président Robert Mugabe. La plupart des bénéficiaires noirs ont laissé ces terres arables à l’abandon, soit par désintérêt, soit parce qu’ils n’avaient pas été choisis parmi les agriculteurs ayant le savoir-faire requis ou n’avaient pas les fonds et les moyens pour les exploiter.

Aujourd’hui, avec la caution et même les encouragements du gouvernement de Mugabe, les Noirs sont de plus en plus nombreux à solliciter l’aide des Blancs qui acceptent volontiers de retourner à la terre. C'est le premier volet de notre série de reportages sur le Zimbabwe.

Les herbes sont hautes, les buissons touffus et les vieilles clôtures sont à terre. La nature a repris le dessus sur cette parcelle en périphérie de Beatrice, au Zimbabwe. Elle a été confisquée à un fermier blanc en 2003 et donnée à deux vétérans de la lutte pour la libération. « C’est la portion qui est exploitée par mes deux partenaires », explique au volant de son 4x4 Claude Dreyer, un agriculteur blanc âgé de 58 ans.

Le partenariat commercial que Claude a noué ne porte que sur une partie des terres allouées à ses deux associés « Pour rendre service, j’ai tout de même planté sur leur portion ce maïs qui arrive à peine aux genoux. Ce n’est pas irrigué, mais ça permet de nourrir un peu la communauté. » Ses deux partenaires noirs n’étaient pas parvenus à exploiter la terre parce qu’ils n’avaient pas les moyens de lever des fonds. Les invasions des fermes tenues par les agriculteurs commerciaux d’origine européenne ont été lancées au début des années 2000 dans la plus grande improvisation. Les deux associés ont donc cherché à s’associer avec un fermier blanc. D’après les termes du contrat de trois ans renouvelables, signé en avril 2015, Claude a l’usufruit d’une parcelle de 20 hectares. Selon le document, validé par le gouvernement, il peut les cultiver comme il l’entend, ses partenaires n’ont aucun droit de regard. En échange, il doit verser à ses deux associés une allocation mensuelle, indexée sur les profits. Claude s’est aussi engagé à aider ses partenaires, qui ont refusé de nous parler, à mieux exploiter les hectares qu’ils ont conservés.

« Je m’engage dans une terre inconnue »

En tout, Claude a investi un quart de million de dollars sur ses 20 hectares. « Vous allez voir, on arrive à mon projet, et là c’est autre chose, en plus vous avez de la chance, mes gens sont encore au travail », explique fièrement Claude, toujours au volant, à l’embouchure d’une piste cabossée.

Alors que le soleil se couche, une quinzaine d’ouvriers agricoles, payés quatre dollars US la journée, vident des sacs de maïs à l’arrière d’un camion. Un contremaître remplit un tableau au stylo dans son cahier. Derrière le groupe se dressent, sur plusieurs hectares, des tiges de maïs aussi grandes qu’un basketteur du championnat américain NBA. « Ce champ fait partie de ma portion de la joint-venture (société commune NDLR). J’ai dû retaper tout le système d’irrigation sous-terrain », explique Claude avant de nous emmener sur une berge de la rivière Mupfure. Il nous montre, non sans fierté, les deux pompes qu’il a installées. L’une fonctionne à l’électricité, mais en raison des nombreuses coupures de courant, une autre tourne au diesel.

Outre l’irrigation, Claude a aussi dépensé beaucoup d’argent pour débroussailler, acheter des équipements, des semences, et il emploie quarante saisonniers. Divorcé, remarié et père de quatre enfants, il a vendu sa maison pour financer cette aventure. « Je m’engage dans une terre inconnue, reconnaît Claude, le visage creusé de rides. J’ai vendu ma maison. Je n’aurais pas pu monter cette opération sans capital de départ. Les banques ne m’auraient jamais prêté d’argent, car la terre n’est pas à moi et parce que le contrat ne dure que trois ans renouvelables. J’espère dégager des profits d’ici deux ans. Mais je suis prêt à prendre ce risque, car je pense que c’est la marche à suivre pour le Zimbabwe. »

Claude avait préalablement consulté le fermier blanc qui était propriétaire de ces terres et qui a été expulsé. « D’un point de vue éthique, je tenais à le voir, et il m’a donné son feu vert. Il m’a même aidé, il m’a indiqué où étaient enterrés certains canaux d’irrigation », se souvient notre hôte, cigarette au bec et sourire aux lèvres.

Au retour de notre promenade, nous rencontrons Stoff Hawgood. Sa ferme jouxte les terres des deux associés de Claude. C’est lui qui l’avait introduit auprès d’eux. Stoff est heureux d’avoir joué le rôle d’entremetteur: « Je crois que les autorités commencent à comprendre qu’il y a au Zimbabwe des gens qui ont accès à la terre, mais qui sont sans ressource, et d’autre part des gens qui ont des ressources, mais qui n’ont pas accès à la terre. Le gouvernement essaie donc de faire en sorte que cette terre soit de nouveau rentable en autorisant les détenteurs de capitaux à accéder légalement à la terre pour relancer la production. »

Claude

Un aveu d’échec du gouvernement Mugabe

Le recours aux fermiers blancs, par le biais de ces joint-ventures, est un aveu d’échec de la part de la ZANU-PF au pouvoir, parti anti-impérialiste issu de la lutte pour l’indépendance. Le cas de Stoff Hawgood est, en soi, éclairant. Il emploie aujourd’hui quatre cents personnes, contre mille il y a une quinzaine d’années. En 2004, les autorités ont nationalisé les terres, et il a perdu le titre de propriété du demi-millier d’hectares acquis par ses parents en 1955, mais il n’a jamais été expulsé.

En 2010, les autorités l’ont approché pour qu’il se mette en règle et postule pour pouvoir être l’occupant légal de la terre de ses parents.« Je fais pousser du soja, j’ai 200 hectares de maïs, 140 hectares de pommes de terres, ils donnent quarante tonnes de patates par hectare, et je produis dix mille litres de lait par jour. Les autorités ont dû voir que j’étais très productif et j’aide l’hôpital de campagne et les écoles, j’ai été sur cette ferme toute ma vie, j’ai beaucoup travaillé avec la communauté et je suis toujours resté à l’écart de la politique »explique Stoff avec conviction. Aujourd’hui, il continue d’investir avec parcimonie, mais il n’est pas prêt à prendre les mêmes risques que son ami Claude : « L’Etat a nationalisé les terres, nous ne pouvons plus convaincre nos banques de nous prêter de l’argent en leur disant que nous pouvons vendre en cas de coup dur. Et les agriculteurs ne veulent pas investir leurs deniers personnels ».

Claude lui est prêt à ce sacrifice. « Je suis heureux de travailler avec ceux qui se sont vu octroyer des terres, c’est une expérience rafraîchissante. Selon moi, depuis le début, ces terres devaient revenir aux populations indigènes. On aurait pu éviter les violences auxquelles on a assisté. Entre l’indépendance en 1980 et les années 2000, les Blancs auraient dû prendre les devants, être plus coopératifs et proposer un accord avec le gouvernement. Les Blancs n’ont pas eu la bonne attitude », soupire Claude.

Son ami Stoff n’est pas tout à fait d’accord : « Les Blancs ont commis l’erreur de se mêler de politique. Mais il est injuste de dire qu’ils n’ont rien fait pour corriger les inégalités héritées du passé. Je pense que tout le monde est fautif, on ne peut pas tout mettre sur le dos des Blancs, même s’ils auraient pu faire plus. De toute façon la réforme agraire est un processus. Les difficultés économiques du pays font qu’aujourd’hui tout le monde est prêt à se retrouver autour de la table et à identifier la marche à suivre. »

Les autorités semblent sur la même longueur d’onde et assument pleinement ces partenariats entre les vétérans de la guerre de libération et les fermiers noirs. Ils résultent d’une décision du Conseil des ministres. Le gouvernement encourage même les fermiers blancs qui ont quitté le Zimbabwe à revenir au pays et à investir. C’est indéniablement un revirement.

« Le Zimbabwe a besoin de l’expertise et des capitaux des fermiers blancs qui ont rejoint la diaspora et nous disons à tous ceux qui ont fui et qui sont attachés sentimentalement au Zimbabwe qu’ils peuvent revenir »a indiqué à RFI Christopher Mutsvangwa, ministre en charge des Vétérans. Joint au téléphone, il s’est aussi livré à une sorte de mea culpa : « La terre au Zimbabwe doit de nouveau être envisagée sous l’angle de la productivité. Cette terre par le passé a été prise en otage pour régler des comptes, mais au Zimbabwe, cette ère est révolue nous sommes passés à autre chose »C’est un important revirement et peut-être le début d’un nouveau chapitre de l’histoire tumultueuse de la terre au Zimbabwe.

Source

Zimbabwe. Mugabe : « Les tueurs de fermiers blancs ne doivent pas être poursuivis »

20/08/2017 – 07h00 Harare (Breizh-Info.com) – Le président du Zimbabwe Robert Mugabe refait parler de lui pour une sortie ultra-raciste. Selon le média News Day ? Robert Mugabe a déclaré le 14 août dernier que toutes les personnes accusées d’avoir tué des fermiers blancs depuis le lancement de la réforme du pays et de la confiscation des terres aux Blancs, tous ceux là devaient obtenir l’immunité et ne pas être poursuivis en justice.

« Nous ne poursuivrons jamais ceux qui les ont tués. »

C’est à l’occasion d’un discours durant les commémoration du Jour des Héros que le président Mugabe a déclaré que les anciens fermiers avaient été tués car ils avaient luttés contre le programme gouvernemental.
Et le président du Zimbabwe n’y a pas été de main morte : « Oui, nous avons ceux qui ont été tués quand ils ont résisté. Nous ne poursuivrons jamais ceux qui les ont tués. Je vous le demande : pourquoi les arrêterions-nous ? »

Au moins 12 morts

Au moins 12 fermiers blancs ont été tués durant plusieurs attaques violentes de fermes. Malgré les condamnations internationales et des sanctions prises par les pays occidentaux, Robert Mugabe avait alors justifié ces meurtres : « Aucun décision judiciaire ne s’opposera à la manière que nous avons choisie pour obtenir la terre. Après tout, cette terre est nôtre par notre naissance. Elle est nôtre par nos droits. Elle est également nôtre par notre lutte. »

En juillet déjà, Robert Mugabe avait provoqué l’émoi en déclarant que les fermiers blancs toujours en activité devaient être expulsés de leur propriété car la plupart des Zimbabwéens étaient à la recherche de terres.

Pas certain que cet accès assumé de racisme anti-blanc soit condamné à sa juste mesure par les médias et les hommes politiques occidentaux.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Déferlement de racisme pendant le match Algérie-Zimbabwe de la part des Algériens: “Bande de singes de merde”

A l’occasion du match Algérie-Zimbabwe de la Coupe d’Afrique des Nations 2017, les supporters de l’Algérie ont multiplié les attaques racistes sur le réseau social Twitter ce dimanche soir, contre les joueurs de l’équipe africaine. Extraits:

 

Zimbabwe: les fermiers blancs chassés sont rappelés à l’aide

A la fin des années 1990, le Zimbabwe était le grenier à céréales du continent. Le pays comptait aussi parmi les premiers exportateurs de tabac au monde. Mais la confiscation des terres détenues par les agriculteurs blancs, lancée dans la violence il y a quinze ans, a mis le pays à genoux. Ces fermiers étaient 4.000 à la fin du siècle dernier, ils ne sont plus que 150 aujourd’hui.

Leurs hectares ont été donnés le plus souvent à des soutiens du président Robert Mugabe. La plupart des bénéficiaires noirs ont laissé ces terres arables à l’abandon, soit par désintérêt, soit parce qu’ils n’avaient pas été choisis parmi les agriculteurs ayant le savoir-faire requis ou n’avaient pas les fonds et les moyens pour les exploiter. Aujourd’hui, avec la caution et même les encouragements du gouvernement de Mugabe, les Noirs sont de plus en plus nombreux à solliciter l’aide des Blanc qui acceptent volontiers de retourner à la terre. C’est le premier volet de notre série de reportages sur le Zimbabwe.
(…)

RFI

Les Blancs doivent quitter le Zimbabwe !

Mungabe  aux Blancs : retournez en Angleterre ! (voir aussi ICI cet article de juillet 2014)

PRESIDENT Robert Mugabe said Friday that whites who are still in the country should go back to England as he vowed that those removed from land redistributed to black Zimbabweans would never be allowed to return.

Mugabe was speaking during the installation of a chief at Murombedzi Growth Point in his rural Zvimba home area.

"The West prefers a weak leader who, they hope, would allow the whites to come back," he said, speaking in Shona.

"They think if they intimidate us we will be cowed and allow the whites to come back; that will never happen.

"Don't they (whites) know where their ancestors came from? The British who are here should all go back to England.

"What is the problem? We now have aeroplanes which can take them back quicker than the ships used by their ancestors."

Mugabe, commended globally for his reconciliation policy after independence in 1980, now regularly rails against whites and western leaders.

He believes damaging sanctions imposed by the European Union and the United States were aimed at punishing him for daring to right a colonial wrong by giving land to black Zimbabweans.

In July this year he also torched a storm after he declared that whites were no longer allowed to own land in Zimbabwe, adding that those who were allowed to remain following the controversial land redistribution programme must now be removed.

"We say no to whites owning our land and they should go," he said then.

"They can own companies and apartments in our towns and cities but not the soil. It is ours and that message should ring loud and clear in Britain and the United States."

Justice Minister Emmerson Mnangagwa later moved to calm investor concerns over the remarks by claiming that Mugabe was misunderstood.

Meanwhile, on Friday Mugabe also warned black Zimbabweans against going into farming partnerships with whites.

The Zanu PF leader has been incensed by reports that some of the beneficiaries of his land reforms, including top ruling party officials, have been leasing the farms back to previous white owners.

"You have to stop bringing these whites back ... it's a dangerous, dangerous arrangement which we do not want," he said.

"If it's contract farming with companies that we know to be genuine we can accept that, but never with individual whites."

Source

Via fdesouche

 

 

Plus de 12.000 clandestins zimbabwéens expulsés du Botswana

Plus de 12.000 migrants clandestins zimbabwéens ont été expulsés du Botswana au cours des quatre premiers mois de cette année, a déclaré ce mardi le directeur botswanais de l’immigration.

« Le Botswana continue de perdre de l’argent en rapatriant des immigrants illégaux dans leur pays »

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