Le «souffle du diable» : quel est ce nouveau type d’agression de plus en plus répandue à Hong Kong ?

CNEWS avec AFP - 23/06/2021

Une personne qui s’approche de vous, vous souffle au visage, puis s’en va. A Hong Kong, une agression d’un type nouveau sévit : le «souffle du diable». De nombreuses personnes en ont été victime, se faisant ensuite vider leur compte en banque.

Le mal frappe surtout à Wan Chai, quartier de Hong Kong connu pour sa vie nocturne et très prisé des touristes jusqu'à la pandémie. Stuart, un Britannique de 36 ans, raconte à l’AFP : alors qu'il discutait avec une femme à la sortie d'un bar, un homme, le regard déterminé, s'est approché de lui. «J'ai d'abord pensé qu'il allait me frapper mais il m'a juste soufflé quelque chose au visage. J'ai ri. Mais c'est tout. Je ne me souviens pas de ce qui a suivi».

Le lendemain, outre un trou de mémoire, son compte en banque avait été délesté de 80.000 dollars de Hong Kong (8.500 euros).

Des gérants et des habitués des bars de Wan Chai ont créé des groupes WhatsApp sur ce sujet. Depuis des mois, ils pullulent d'histoires similaires. La plupart des victimes n'ont plus aucun souvenir des événements. A leur réveil, leurs comptes ont été vidés par des escrocs qui, en droguant leurs victimes, arrivent à leur extorquer facilement leur code secret.

La scopolamine

Les victimes ont surnommé cette arnaque «le souffle du diable». Une appellation qui désigne en réalité la scopolamine, un puissant médicament contre le mal des transports, affectant la volonté et pouvant provoquer une perte de conscience. Les victimes demeurent également traumatisées par leur trou de mémoire. «Vous n'arrivez tout simplement pas à comprendre comment vous avez pu être si obéissant», explique ainsi Stuart.

La police a reconnu avoir enregistré une hausse de ce type de délits depuis la pandémie et dit avoir renforcé les mesures de lutte contre ce phénomène. «Quand j'ai porté plainte, le policier a soupiré et m'a dit qu'il avait déjà quelque 90 dossiers sur son bureau», avance un autre britannique de 41 ans, qui a vu les 64.000 HKD (6.900 euros) de son compte se volatiliser.

Jusqu'à la pandémie de coronavirus, glisser discrètement de la drogue dans un verre était un phénomène rare à Hong Kong, une des villes les plus sûres au monde. Mais, avec le Covid-19, le phénomène a pris de l'ampleur. Comme dans de nombreux pays, la criminalité y est en hausse depuis le début de la crise, le centre financier international connaissant sa pire récession depuis des décennies.

L'an dernier, les vols ont augmenté de 26%, le racket a bondi de 237% et de 89% en matière d'arnaque, selon les statistiques.  D’après la police et des propriétaires de bars, ce sont souvent des professionnelles du sexe qui droguent leurs futures victimes, avec parfois la complicité d'hommes.

source: https://www.cnews.fr/monde/2021-06-23/le-souffle-du-diable-quel-est-ce-nouveau-type-dagression-de-plus-en-plus-repandue

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SCOPOLAMINE : LA PIRE DROGUE AU MONDE - VOUS FAITES TOUT CE QU'ON VOUS DEMANDE - (12:21)

En voyage en COLOMBIE j'ai fait quelques recherches sur les problèmes que certains touristes ont rencontrés ici et j'ai trouvé plusieurs histoires de personnes (touristes ou même locaux) qui se sont faits droguer avec un produit qui s'appelle la SCOPOLAMINE. Dans cette vidéo je vous parler de cette drogue qui est probablement une des pires au monde et je vous mets en garde si vous devez voyager en AMÉRIQUE DU SUD...

Le Conseil fédéral veut permettre aux réfugiés de voyager dans leur pays

Une fois de plus la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga étend le droit d'asile par la petite porte. Elle ne cesse de rendre la Suisse de plus en plus attractive pour les faux réfugiés. Dernier exemple: l'extension du groupe cible bénéficiant d'une aide au retour et la levée de fait de l'interdiction de voyager.

Avez-vous déjà reçu de l'argent pour quitter enfin l'hôtel dans lequel vous avez séjourné gratuitement? C'est exactement ce que fait le Conseil fédéral. Il veut que des étrangères et des étrangers admis provisoirement (donc des personnes étrangères ou du secteur de l'asile qui ne remplissent même pas les conditions pour être reconnus comme réfugiés) touchent désormais également une aide financière au retour. Même si ces personnes doivent de toute manière quitter la Suisse lorsque leur admission provisoire est levée, ils recevront de l'argent.De l'avis de l'UDC, cette aide au retour n'est certainement pas le bon moyen de réduire le nombre d'étrangers séjournant en Suisse ou pour régler le chaos qui règne dans le domaine de l'asile. Les personnes admises provisoirement savent forcément qu'elles doivent un jour quitter la Suisse. En étendant cette aide au retour à de nouveaux groupes d'étrangers, des sommes énormes d'argent des contribuables suisses sont inutilement versés à l'étranger – en plus des milliards de francs pour d'aide au développement dont l'efficacité est manifestement douteuse. Cette politique est irresponsable et doit être refusée..Simonetta Sommaruga élude l'interdiction faite aux requérants d'asile de voyager dans leur pays d'origine
Les requérants qui sont impliqués dans une procédure d'asile en Suisse ne doivent en aucun cas voyager dans leur pays d'origine. S'ils le font tout de même, ils donnent la preuve qu'ils n'y sont nullement menacés. Un départ de Suisse vers le pays d'origine (même par des voies détournées) doit entraîner automatiquement la cessation de la procédure d'asile sans chance de reprise. Les voyages de réfugiés reconnus dans leur pays d'origine doivent être totalement interdits. Or, le Conseil fédéral vient certes de décider que même une suspicion peut conduire à la révocation de la qualité de réfugié, mais il assouplit cette disposition par une règlementation vague qui permet toutes les interprétations.

Ainsi la qualité de réfugié ne sera pas révoquée si la personne concernée peut infirmer la suspicion. La suspicion est considérée comme infirmée si la personne concernée peut établir de manière crédible que le voyage dans le pays d'origine n'a pas été volontaire, qu'elle n'a pas l'intention de se placer à nouveau sous la protection de cet Etat ou que cet Etat ne lui accorde pas sa protection. Il suffit donc que le requérant d'asile affirme qu'il ne veut pas se placer sous la protection de son pays d'origine et le voyage sera autorisé. C'est aussi simple que cela.Il s'agit là d'une inversion complète de la décision prise par le Conseil national (chambre prioritaire dans ce dossier) en application des motions de l'UDC et du PLR. Madame Sommaruga s'en moque manifestement. Elle ne cesse de renforcer les droits des migrants économiques. Quant à la volonté du Parlement, elle n'en a rien à faire.

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On peut se demander comment le Conseil fédéral a pu prendre ces décisions irréalistes et totalement contraires à la volonté du Parlement. Rappelons que les deux interventions parlementaires mentionnées sortent des rangs de l'UDC et du PLR qui comptent quatre conseillers fédéraux sur sept, donc forment la majorité du gouvernement.

Communiqué de presse de l'UDC suisse du 22 février 2018

Informations supplémentaires:
Andreas Glarner, conseiller national, membre de la direction du parti comme responsable de la politique de migration et d'asile
Natel 079 416 41 41

Un voyage parlementaire en Erythrée très controversé

 

Ndlr : mais pourquoi donc controversé ?...

Durant ces prochaines semaines, trois parlementaires fédéraux vont se rendre tour à tour en Erythrée. Objectif: comprendre pourquoi autant d'Erythréens fuient leur pays et demandent l'asile en Suisse.

Ce déplacement en Afrique dérange, car l'organisateur n'est autre que Toni Locher, consul honoraire de l'Erythrée en Suisse.

Pour Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise, ce déplacement n'est que de la pure propagande du régime erythréen, a-t-elle estimé mardi dans Le Journal du matin de la RTS.

Mais l'UDC zougois Thomas Aeschi, arrivé en Erythrée lundi, balaie ces critiques.

Un précédent

Voilà qui n'est pas sans rappeler le voyage de six parlementaires UDC en Iran en 2014. On avait alors parlé de manipulation de la part de Téhéran. De quoi relancer aussi le débat sur la portée diplomatique des voyages de parlementaires effectués à titre privé.

Pietro Bugnon/lan

Claude Béglé ira en Erythrée

Le PDC vaudois Claude Béglé, l'UDC zougois Thomas Aeschi et la socialiste argovienne Yvonne Feri feront le voyage en Erythrée, comme la conseillère d'Etat verte argovienne Susanne Hochuli.