Chine communiste : 220 milliards de masques chirurgicaux vendus à l’étranger grâce à son coronavirus

La Chine a exporté l’an dernier quelque 220 milliards de masques chirurgicaux, a indiqué vendredi le ministère du Commerce, dans un contexte de forte demande à l’étranger de produits médicaux contre l’épidémie.

Ce chiffre spectaculaire correspond à 40 masques par être humain vivant en dehors de la Chine.

La Chine a par ailleurs exporté 2,3 milliards de combinaisons de protection et un milliard de trousses de dépistage contre le virus, a précisé devant la presse un vice-ministre du Commerce, Qian Keming.

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Carte du déconfinement : “Le virus n’a pas de passeport, mais il a une plaque minéralogique”

Il fallait se méfier. De cette dialectique faite d’une phrase, prononcée avec la force de l’évidence et le plus souvent accompagnée d’un dédaigneux haussement d’épaule : « Le virus n’a pas de frontières ». Les experts de l’ONU le disent, le ministre de la Santé, Olivier Véran le répète, Jean-Claude Junker, ancien président de la Commission européenne, le martèle et les scientifiques le confirment comme s’il fallait un microscope pour démontrer le caractère effectivement apatride d’un virus. Emmanuel Macron en rajoute même dans le truisme douanier : « Il n’a pas de passeport ».

Pourquoi un tel refus d’évoquer les frontières, en particulier chez les élites ?

Mais, sa charge virale se pose bien quelque part, y reste ou s’y déplace. Et en vue de mettre fin à sa propagation, les autorités interviennent bel et bien dans un cadre politique précis, celui de la Nation encadrée par des frontières. Un virus apatride peut très bien se loger dans les pages d’un passeport parfaitement en règle. Il fallait un grand aveuglement ou une épaisse mauvaise foi pour ne pas comprendre cette autre banale vérité. D’ailleurs, une fois l’Europe traversée par le Covid-19, les pays fermèrent leurs frontières sans barguigner. Évidence contre évidence. Bien-sûr le virus circule sans papiers, bien-sûr ses porteurs en disposent. Et à y réfléchir un peu, tout le monde en convient.

l'évidence

Mais, alors une question se pose : pourquoi un tel refus d’évoquer les frontières, en particulier chez les élites ? Pourquoi tenir pour honteux l’idée d’encadrer à l’intérieur de bornes prédéfinies le virus, fût-il universel ? Réponse : la fine fleur de la mondialisation ne refuse pas les frontières – tant la perspective de s’en jouer au rythme des fuseaux horaires la met en joie – non, elle récuse surtout son corollaire politique : la Nation. Cette échelle porterait en elle le germe du repli sur soi, de la haine, de l’égoïsme et pousse, en temps de crise, les masses populaires vers le chemin du nationalisme. Pas besoin de s’étendre longtemps sur cet abrégé politique entendu maintes fois depuis les années 1980 et 1990. Mieux vaut essayer de comprendre l’apparition de « nouvelles frontières » depuis le discours du Premier ministre Edouard Philippe : celles des départements français. En effet, l’évocation des frontières nationales faisait horreur à l’exécutif mais il vient de mettre en place de frontières locales sans le moindre embarras. Le virus n’a pas de passeport mais il a une plaque minéralogique.

De sans frontières, nous sommes passés à cent frontières

Le Covid ne connaissait pas les distances ? Il ne doit pas désormais rayonner au-delà de 100 kilomètres. Les douaniers charrient avec eux l’image peu flatteuse du barbelé mais les octrois de l’Ancien Régime – repeints en rouge et vert – relèveraient eux de l’hygiène sanitaire ! Alors, certes le Ministre de la santé peut s’employer à rassurer « les frontaliers » sur la possibilité de passer librement les « barrières administratives », notamment celles entre du « rouge » « au vert », il n’en reste pas moins que selon les départements, les habitants ne disposeront pas des mêmes droits et devoirs. Ironie suprême de l’histoire : le virus comporterait des biais culturels. Forcément sans frontière, il renfermerait, dans ses mystères, des identités régionales, en contradiction totale avec l’idée française de la Nation, cette communauté de citoyens. Le barbare Covid vient du Nord mais épargne le Sud. Il joue au foot mais pas au rugby. Il mange des pains au chocolat mais pas des chocolatines. Il écoute Brel mais pas Cabrel.

recoin régional

On devait éviter le repli national, on obtient le recoin régional. Le professeur Alain Supiot voit resurgir, à la faveur de cette fragmentation du territoire par tableur Excel (critères de propagation du virus et d’équipement hospitalier), les « divisions territoriales de la féodalité ». Moins inspirés, certains superposent même les départements rouges des proscrits avec celui des votes extrême droite. D’autres sans doute par humour calquent la France des points rouges avec l’avancée des prussiens après la défaite de Sedan en 1870… De sans frontières, nous sommes passés à cent frontières.

source: https://www.marianne.net/debattons/billets/carte-du-deconfinement-le-virus-n-pas-de-passeport-mais-il-une-plaque?utm_source=nl_quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=20200504&

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image: les mains de Macron...

Suisse : “Le virus ne peut être arrêté”

Le canton du Tessin a annoncé lundi après-midi ses mesures contre l'épidémie de coronavirus.

Le médecin du canton a déclaré qu'il n'était pas possible d'arrêter la propagation vers la Suisse. Outre l'OFSP et le ministre de la santé Alain Berset, le canton du Tessin a également informé aujourd'hui sur l'état des lieux concernant le coronavirus.

Blick TV a pu s'entretenir avec le médecin cantonal tessinois Giorgio Merlani après la conférence de presse. Selon M. Merlani, le virus ne peut être maintenir à l'extérieur du pays. "En quelques heures, le virus en provenance de Chine a pratiquement fait le tour du monde. Il n'y a pas moyen d'arrêter le virus. Cela viendra, c'est juste une question de temps".

La question est donc de savoir comment réagir au virus. C'est pourquoi les services de santé élaborent des plans d'urgence depuis des années. "Nous sommes maintenant dans la première phase. Nous devons identifier et tester tous les cas suspect", déclare M. Merlani.

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

 


 

En raison du Coronavirus, l'expert demande des contrôles.

 

  • Sept personnes sont mortes du coronavirus dans le nord de l'Italie jusqu'à présent.
  • L'OFSP considère actuellement que la fermeture des frontières est impossible.
  • L'expert en sécurité Albert A. Stahel demande des contrôles à la frontière.

L'OFSP exclut également la possibilité de fermer la frontière à ce moment. "Il faudrait que la situation change de manière significative pour qu'une telle mesure soit envisagée", a écrit l'OFSP mardi en réponse à une question du site Nau.ch

 

Nau.ch

Nos remerciements à Info

L’OMS prévoit une explosion des cas d’Ebola

L'épidémie continue de progresser en Afrique de l'Ouest. "Début décembre on pourrait avoir de 5.000 à 10.000 nouveaux cas par semaine", a affirmé M. Aylward. On détecte actuellement 1.000 nouveaux cas par semaine. Si le responsable note un "ralentissement du taux de nouveaux cas dans des zones qui ont été des épicentres historiques de l'épidémie", comme le comté de Lofa au Liberia, en raison d'un "réel changement dans le comportement et l'approche des communautés" concernées, le nombre d'infections continue d'augmenter de manière exponentielle dans les capitales, Monrovia, Conakry et Freetown.


Et le nombre de cas réels serait 1,5 fois plus élevé que recensé officiellement en Guinée, deux fois plus en Sierra Leone, et 2,5 fois au Liberia. 

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