"Nous sommes à Torreglia, commune de 6'000 habitants à Padoue. Et ici pour intégrer les migrants, la ville a eu une idée: faire travailler les migrants 2 fois par semaine pour nettoyer l'espace vert public."
"Il s'agit d'un travail très simple dont le nettoyage des parcs. En quelque sorte, une forme d'intégration. Cela pouvait être très utile aussi aux réfugiés."
"Mais les réfugiés ont dit Non."
"Le jour du rendez-vous, ils ne se sont pas présentés. On nous a répondu que les personnes n'étaient plus disponibles."
"Nous avons alors essayé de parler avec eux afin qu'ils nous expliquent les motifs de ce refus. Mais ils n'ont pas voulu y répondre."
"Ici environ 40 réfugiés vivent ici sur les collines dans cette énorme villa avec parc et à l'intérieur il y a aussi une piscine." (...)
"Impossible d'avoir une réponse des migrants mais la coopérative qui les gère a fait savoir qu'ils ne voulaient pas travailler parce qu'ils n'ont pas encore reçu le statut de réfugié. Du reste, ils ne sont pas obligés de le faire parce qu'il n'y a pas de règle qui les oblige à travailler."
Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch
Pendant ce temps, les rescapés italiens sont hébergés sous des tentes...