Le paradoxe de la tolérance

Didier Lemaire,-

Comment établir une limite claire entre ce qui peut être toléré, et ce qui ne doit pas l’être? Avec la menace de l’islam politique et le débat sur le voile, cette question philosophique est d’actualité.

La tolérance s’entend comme le fait d’accepter ce que l’on réprouve au nom d’une raison supérieure, divine, juridique, morale, politique ou philosophique.

Les limites de la tolérance

Être tolérant ne signifie évidemment pas tout tolérer. Il y a des actes comme le vol ou le crime qu’on ne tolère pas, sinon la paix civile cesserait et la société se dissoudrait. La tolérance a pour limite ce qui aboutit à l’état de guerre de tous contre tous.

La tolérance a également une deuxième limite. Celle de la connaissance. On tolère une croyance ou une opinion dans la mesure où celles-ci ne peuvent ni être prouvées ni être réfutées. Toutefois, il n’y aurait guère de sens à tolérer une erreur.

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Mais peut-on interdire une opinion intolérante ? La tolérer ne favoriserait-il pas l’intolérance? Ou serait-ce de l’intolérance que de ne pas la tolérer ? D’où le paradoxe de la tolérance formulé par le philosophe Karl Popper:

«  (…) la tolérance illimitée doit mener à la disparition de la tolérance. Si nous étendons la tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas disposés à défendre une société tolérante contre l’impact de l’intolérant, alors le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui. » La société ouverte et ses ennemis, Seuil, 1979, tome 1, p. 222.

La tolérance illimitée serait contradictoire car autodestructrice. Comment dès lors, sans renoncer à la tolérance, établir une limite claire entre ce qui doit être toléré et ce qui ne doit pas l’être ?

Jusqu’où tolérer les intolérants ?

Dans une république, la tolérance s’étend par principe à tous, y compris à ceux qui prônent d’autres régimes politiques — monarchiques, despotiques, théocratiques et même totalitaires. Toutefois, lorsque des groupes factieux représentent une menace réelle pour la République, il devient, selon Popper, impérieux de ne plus les tolérer :

« Je ne veux pas dire par là qu’il faille toujours empêcher l’expression de théories intolérantes. Tant qu’il est possible de les contrer par des arguments logiques et de les contenir avec l’aide de l’opinion publique, on aurait tort de les interdire. Mais il faut revendiquer le droit de le faire, même par la force si cela devient nécessaire, car il se peut fort bien que les tenants de ces théories se refusent à toute discussion logique et ne répondent aux arguments que par la violence. Il faudrait alors considérer que, ce faisant, ils se placent hors la loi et que l’incitation à l’intolérance est criminelle au même titre que l’incitation au meurtre, par exemple. » (Ibid.)

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Popper ne refuse donc pas a priori le droit de s’exprimer à ceux qui veulent détruire la tolérance. Il considère néanmoins qu’il peut arriver un moment opportun où il devient nécessaire d’empêcher par la loi et par la contrainte ceux qui menacent de la détruire. Cette troisième limite à la tolérance repose sur l’appréciation du risque de destruction de la tolérance. Le seuil tolérable étant défini par la force de l’opinion et l’état de non-violence.

L’application de cette troisième limite à la tolérance à l’offensive islamiste

Sommes-nous arrivés ou non à ce point où il ne faudrait plus tolérer l’intolérance, ou bien pouvons-nous continuer de tolérer ceux qui incitent à l’intolérance ?

Bien que d’aucuns espèrent banaliser les attentats, nous vivons désormais dans un état de violence, sous la menace constante d’assassinats ciblés ou de masse. Une tentative d’attentat est déjouée tous les mois et demi. Certains de nos concitoyens, journalistes ou universitaires, doivent même vivre sous protection judiciaire. De nombreux lieux de cultes en France font également l’objet de protection militaire ; les synagogues et depuis peu certaines églises catholiques comme l’abbatiale de Vézelay.

Mais la menace djihadiste n’est que la face la plus visible d’une violence islamiste diffuse. Toutes les mouvances de l’islam politique partagent en effet l’objectif de fonder un État islamique sur la base d’une intolérance maximale. Pour atteindre ce but, ces groupes avancent selon des stratégies complémentaires : le prosélytisme pour les tablighis, le séparatisme identitaire pour les salafistes, la victimisation et la stratégie de pression, l’infiltration de tous les lieux de pouvoir et de savoir pour les Frères musulmans. Ainsi, les populations soumises aux salafistes ou aux tablighis forment-elle le vivier du djihadisme. Elles ont fourni l’essentiel du bataillon des 1 700 djihadistes français partis pour le « califat ». Dorénavant, les candidats au passage à l’acte, estimé à 4 000, ne quittent plus ces pépinières. Et ce sont plus de 22 000 individus idéologisés qui pourraient basculer demain dans cette catégorie.

Nouvelles menaces

Des chiffres qui ne devraient pas cesser d’augmenter. Car, selon plusieurs enquêtes du CEVIPOF ou de l’Institut Montaigne, des centaines de milliers de « musulmans » regarderaient avec hostilité les principes de la République et nourriraient à l’égard de la France un ressentiment potentiellement explosif. Une part toujours plus large de nos concitoyens évolue sous l’influence islamiste. On dénombre sur notre territoire pas moins de 147 mosquées tablighis, 152 mosquées salafistes (dont plus de la moitié en Île-de-France) et 170 fréristes (chiffres du SRCT). Soit près d’un cinquième des mosquées sous contrôle islamiste. Si l’on ajoute à cela la multiplication des librairies islamistes, des commerces halal, des réunions nationales ou internationales d’islamistes, des figures fréristes plus ou moins affichées ou d’organisations soit-disant antiracistes qui légitiment l’islamisme dans le débat public, on ne voit pas ce qui pourrait endiguer la menace de fracture de notre nation.

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Qu’en est-il maintenant de l’opinion ? Celle-ci paraît plus que divisée, piégée par le chantage à l’islamophobie. Tandis que le débat sur la laïcité à l’école comme dans l’espace public fait rage, dans la plus grande confusion, les différentes sortes de voile, comme le hijab ou le djilbab, sont encore considérées par les uns comme des signes religieux, par nature tolérables, alors que ces tenues constituent aussi des étendards politiques du séparatisme et de l’infériorité de la femme. Le voile n’est pas un simple « attribut rétrograde » de l’intégrisme. Il constitue l’un des vecteurs de la conquête idéologique de l’islamisme. Sa progression marque l’emprise islamiste sur une partie de notre population. Il invisibilise moins les femmes qui le portent qu’il ne rend visible dans l’espace public l’application des supposées lois de la charia contre les lois républicaines et les principes de liberté, d’égalité et de dignité de la personne. Le voile est un drapeau.

Progression des ennemis de la tolérance

L’intolérance islamiste nous paraît loin d’être contenue par l’opinion publique. Celle-ci, d’ailleurs, se cramponne à son déni, bercée par les apôtres de la bonne conscience. Mais est-ce la seule raison qui conduit l’opinion, nos gouvernants et une large partie des intellectuels de notre pays à sous-estimer la menace qui pèse sur la paix civile et nos principes démocratiques ? Il est sidérant de voir qu’en dépit des travaux scientifiques d’un Gilles Kepel ou d’un Georges Bensoussan, de la mise en garde d’un inspecteur général de l’Éducation nationale comme Jean-Pierre Obin en 2004, la menace islamiste ne soit toujours pas correctement appréhendée. Et tandis que les plus engagés dans la lutte pour les libertés s’écharpent pour savoir jusqu’où le voile relève du champ d’application de la laïcité, aucun plan rationnel n’est envisagé pour neutraliser les ennemis de la tolérance. Même ceux qui n’ont de cesse de dénoncer l’islamisme n’y pensent pas !

Il est urgent de construire une stratégie cohérente, conforme à notre État de droit et à nos principes, pour défendre la tolérance. Mais qu’on ne s’y trompe pas. La réponse au paradoxe de la tolérance est elle-même paradoxale : car pour défendre la tolérance, il faut, selon Popper, quand la violence se répand dans la société et que l’opinion n’est plus un rempart, interdire la diffusion des théories intolérantes et traiter ceux qui s’attaquent à la tolérance comme des criminels. Sinon, « le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui. »

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68% des Marocains sont pour sanctionner les non-jeûneurs pendant ramadan

Un peu plus des deux tiers des Marocains (68%) sont favorables à la sanction de ceux qui mangent, fument ou boivent en public pendant ramadan, comme le prévoit l’article 222 du code pénal. C’est le résultat d’une enquête publiée mercredi 6 juin par le journal L’Économiste, menée avec la société de sondages Sunergia auprès de 1.000 personnes dont 604 issues du milieu urbain et 396 du milieu rural.

Néanmoins, un peu plus d’un Marocain sur cinq (22%) est contre la sanction des non-jeûneurs, et 7% pensent que “cela dépend des cas”. 3% ne se prononcent pas.

Cette enquête nous renseigne également sur les catégories de personnes les plus intolérantes à ceux qui ne pratiquent pas le jeûne. Ainsi, selon les résultats du sondage, les jeunes de 25 à 34 ans et les personnes âgées de 65 ans et plus sont les plus tolérantes envers les non-jeûneurs, puisque 28% des sondés parmi ces deux tranches d’âge sont contre la sanction de ceux qui mangent en public.

Ceux qui ont le plus tendance à vouloir punir les “déjeûneurs” pendant ramadan sont les hommes de 45 à 54 ans, appartenant principalement aux classes socioprofessionnelles moyennes ou pauvres, originaires du monde rural. Un peu plus de la moitié des catégories socioprofessionnelles élevées (51%) sont tout de même favorables à la sanction des non-jeûneurs.

(...)

Ce que dit la loi

L’article 222 du code pénal punit d’un à six mois d’emprisonnement et d’une amende de 200 à 500 dirhams quiconque “notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif admis par cette religion”.

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Nos remerciements à 

France multiculturelle: Une femme poignardée à mort par son ex-mari turc parce qu’elle était en relation avec un Sénégalais

L'ex-mari a attaqué l'homme qui se trouvait avec elle. Une hachette a été découverte au sol près de ce Sénégalais de 45 ans qui a été hospitalisé au CHU de Saint-Etienne et dont le pronostic vital pourrait être engagé.

L'épouse a alors tenté de fuir et son mari, d'origine turque comme elle, (...) il lui a porté de nombreux coups de couteau. La victime est morte peu de temps après l'arrivée des secours.

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Allemagne: Bagarre entre jeunes demandeurs d’asile et élèves allemands à “l’école de la tolérance”

Leipzig – Ça commence par un mauvais regard. Puis on en est venu à une grosse bagarre. Depuis, les rumeurs se succèdent, il est question de blessés, de barres de fer, de poings américains et même d’armes à feu…

Des demandeurs d’asile mineurs non accompagnés, qu’on appelle les UMAs, suivent des cours depuis peu à l’école Lene-Voigt de Leipzig-Lößnig (Saxe). Ils y apprennent l’allemand en seconde langue.

Ce qui est sûr, c’est qu’une dispute a dégénéré cette semaine entre des élèves allemands et de jeunes demandeurs d’asile. La police est sur le coup, les parents sont inquiets. Certains ont cessé en attendant d’envoyer leurs enfants en cours.

Mais que s’est-il réellement passé dans cet établissement secondaire qui, sur sa page Internet, se donne le titre d’ »école de la tolérance » ?

Mercredi après les cours, des élèves se seraient livrés à une bagarre sanglante avec les « UMAs ». À coups de poing, mais aussi avec des poings américains et des ceintures.

« Nous avons donné une correction au meneur des étrangers, il est maintenant à l’hôpital », se vantent après cela des loubards. Avec le nez cassé, assurent-ils.

Le jour suivant, la police aurait empêché une seconde bagarre. Des hommes armés de barres de fer seraient descendus du tramway. Les policiers auraient même saisi un pistolet.

VOICI LES FAITS

« Oui, il y a eu une altercation entre des élèves étrangers et des élèves d’ici », déclare Uwe Voigt, porte-parole de la police. « Une dizaine de chaque côté, tous ont entre 15 et 17 ans. »

La raison ? [...] l’un des étrangers s’est senti « regardé de travers » le matin dans la cour de récréation. Mais on n’a pas enregistré plus d’un blessé léger. On n’a pas non plus trouvé d’armes.

Et le jeudi ?  » Nous avons simplement contrôlé les identités de onze UMAs près de l’école « , explique le porte-parole.

(Traduction Fdesouche)

Source

Étude: Les électeurs de gauche sont intolérants

L’étatisme rendrait-il intolérant et peu généreux ? C’est que disent les études sociologiques au moins.

Les personnes de gauche et, plus généralement, les interventionnistes de tout bord, sont les premiers à revendiquer les valeurs de tolérance et de générosité. En particulier pour cette dernière valeur, le fait de vouloir utiliser l’État à des fins « sociales » est présenté comme gage de générosité. Les politiques « sociales » sont bonnes par nature, les autres « égoïstes ». Pourtant, comme le montrent les études récentes, ce sont les gens de gauche, ou plus exactement les étatistes, qui sont les moins tolérants et les moins généreux.

L’intolérance, une valeur de gauche ?

« L’intolérance est une maladie contagieuse car elle contamine toujours ceux qui la combattent » disait Raymond Aron. La phrase pourrait s’appliquer à la gauche française qui a fait de la lutte contre l’intolérance un de ses chevaux de bataille et pourtant, à en croire la sociologue (de gauche) Anne Muxel, se révèle largement moins tolérante que la droite.

Anne Muxel a mené une étude sociologique pour voir comment les les gens de droite et de gauche réagissaient face à des personnes proches ne partageant pas leurs idées. Le constat a été sans appel : les personnes se disant de droite se montrent beaucoup plus tolérantes que celles se déclarant de gauche. Ce qui explique cette plus grande tolérance de la droite, c’est sa culture de la liberté (et donc l’influence libérale) à en croire Anne Muxel dans son ouvrage Toi, moi et la politique, amour et conviction.

La sociologue résumait ainsi les conclusions de ses travaux sur France Inter : « Ça a été une surprise pour moi dans la mesure où les valeurs de tolérance, de respect de la différence, du respect de l’autre font partie d’une culture en tout cas revendiquée par la gauche. [Pourtant] il y a une plus grande difficulté pour les personnes qui se classent à gauche d’accepter la divergence politique dans la sphère privée… [..] La culture de la droite suppose la liberté, la liberté de l’autre de penser, de vivre et d’être comme il veut. Cela suppose une plus grande ouverture ».

Ces résultats d’une étude sociologique se retrouvent sans surprise confirmés par l’étude de la générosité respective des personnes de droite et de gauche.

La générosité, une valeur libérale, et non étatiste ou « de gauche »

Arthur Brooks est docteur en économie, spécialiste des sciences sociales et d’économie comportementale. Dans Who really cares (Basic Books, 2006), il étudie les comportements respectifs des conservateurs et des liberals (gauchistes) américains en matière de générosité [1].

Ces deux positions ont une traduction concrète dans le comportement des individus qui s’en revendiquent [2] : ceux qui « pensent que le gouvernement devrait mener une politique de redistribution plus forte » donnent… nettement moins à des associations ou aux moins fortunés que ceux qui veulent réduire le rôle de l’État. Cela alors que les premiers ont un revenu supérieur de 6% aux seconds.

Là encore, c’est la culture individualiste qui explique en grande partie cette différence de générosité en fonction des opinions politiques. Ceux qui font confiance à l’individu et non à l’État pour aider autrui donnent plus. Ceux qui en appellent à l’action de l’État donnent nettement moins et se reposent sur les autres pour aider les moins fortunés. Ils n’ont aucun droit à revendiquer la notion de générosité dont ils parlent mais qu’ils ne mettent pas en pratique.

On retrouve exactement le même schéma pour le don du sang : les gens de droite donnent nettement plus souvent leur sang que les gens de gauche. Si les gens de gauche et du centre donnaient autant que ceux de droite, il y aurait 45% de don du sang en plus aux États-Unis selon Brooks ! (« If liberals and moderates gave blood at the same rate as conservatives, the blood supply of the United States would jump about 45 percent. »)

Une autre comparaison intéressante qui vient à l’appui des conclusions d’Arthur Brooks est celle entre les États-Unis et le Canada. Comme l’écrit Martin Massse (depuis le Canada) :

« On pourrait croire qu’une société comme le Québec, où les mots solidarité, équité et compassion sont sur toutes les bouches, une société qui « résiste au vent froid de droite qui souffle sur le reste du continent » comme se plaisent à nous répéter nos politiciens défenseurs du « modèle québécois », est un endroit où les individus font preuve d’une plus grande générosité qu’ailleurs. Comparés à ces Anglos matérialistes et individualistes du reste du continent, ne sommes-nous pas une grande famille généreuse et tricotée serrée ?

Source

Peut-être un peu trop de tolérance ? La leçon de la télé publique norvégienne [vidéo]

Issu d'un programme humoristique de la chaîne de télé norvégienne.

Il y a des succès et des engouements qui en disent long sur l’état d’une société.

C’est le cas de ce petit film d’animation norvégien qui connaît un buzz sur les sites de la « réinfosphère ». On y voit un couple attablé dont le mari clame son amour de la tolérance et s’agace que des gens puissent considérer les migrants comme des agresseurs et des violeurs en puissance. Survient précisément une bande de migrants que le mari salue comme des « frères humains ». Las, ces derniers veulent « du cul » et embarquent la femme sous les yeux de son mari qui clame : « que l’aventure multiculturelle commence ! ».

Le « tolérant » se fait piquer sa femme, se prend une tasse de café au visage, se fait proprement casser la gueule et finit par proposer lui-même de céder son portable aux voyous : rien ne le fera changer d’opinion sur la richesse de la diversité.

Drôle et politiquement incorrect, le petit film réussit en à peine une minute à tout dire de la bêtise et de la lâcheté d’une Europe tétanisée par le poids de la culpabilité et prête à tout accepter de « l’Autre » érigé en idéal absolu. La France qui se vante sans cesse de sa liberté d’expression devrait méditer un fait non négligeable : ce petit film est passé sur la chaine publique norvégienne NRK…(source)

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Peut-être un peu trop de tolérance? par depO_tOir