Un air de déjà vu ? Pourtant, cela se passe en Thaïlande...
La Thaïlande ressemble de plus en plus à la France :pic.twitter.com/G6dfZ0B6EG
— Bouli ☃️ (@bouliboulibouli) February 28, 2024
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L’armée au sud de la Thaïlande a interrogé un homme suspecté d’être un rebelle musulman. Inconscient, après avoir été enquêté au redouté camp militaire d’Inkayuth (dans la province de Pattani), l’homme de 34 ans a été hospitalisé. Quatre jours après l’affaire, des insurgés musulmans ont attaqué le camp militaire, d’après le journal Le Figaro.
Durant près d’une heure, les assaillants ont lancé des grenades et tiré à l’arme automatique. Le colonel Thanawee Suwannarat a annoncé que quatre personnesont perdu la vie, dont un sergent-major, deux volontaires de la défense ainsi qu’un villageois. Selon un responsable policier provincial, deux autres sont blessés et hospitalisées dans un état critique. Lors de cette attaque, les insurgés ont réussi à dérober cinq fusils mitrailleurs.
Sunai Phasuk de Human Rights Watch a indiqué que cette frappe pourrait avoir été menée "en représaille" contre l’armée dans cette affaire de rebelles musulmans. Par ailleurs, les critiques ont relevé que l’armée est régulièrement accusée d’abus dans ce conflit, pourtant, elle ne fait jamais l’objet d’une quelconque poursuite judiciaire.
Cette région du sud de la Thaïlande est en proie à un conflit séparatiste musulman depuis 2004. En quinze ans, plus de 7 000 morts ont été recensés. Les insurgés, d’ethnie malaise, s’estiment victimes de discrimination dans un pays très majoritairement bouddhiste. Dans cette région, des suspects pourraient être détenus pendant 6 semaines sans inculpation, selon la loi martiale qui y est appliquée.
Les noms des protagonistes:
Idriss Sulliman, 25 ans; Yann Kimulina, 25 ans; Brahim Saifdine, 21 ans; Mouhcin Wizkrane, 23 ans; Yacine Maatoug, 32 ans; Lydia Kouang Nlend, 21 ans; et Sahra Zerari.
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PHUKET: Sept touristes français ont été arrêtés pour avoir enlevé dimanche soir une Française de 21 ans à Patong et l’avoir détenue pour une rançon de 5.000 euros (environ 194.000 thb), que la famille de la victime a payée après avoir reçu une vidéo menaçante pour la vie de la jeune femme.
Les sept ressortissants français arrêtés sont actuellement détenus à la Cour provinciale de Phuket, a déclaré le chef de la police de Chalong, Prachum Ruangthong, à « The Phuket News » ce matin.
Les sept Français ont été identifiés comme: Idriss Sulliman, 25 ans; Yann Kimulina, 25 ans; Brahim Saifdine, 21 ans; Mouhcin Wizkrane, 23 ans; Yacine Maatoug, 32 ans; Lydia Kouang Nlend, 21 ans; et Sahra Zerari.
Tous sont originaires de Villeneuve la Garenne (Hauts-de-Seine, 92).
« C’est une histoire de jeunes de quartier transportée à Phuket » a expliqué une responsable de l’ambassade de France au Parisien.
De son côté la police Thaïlandaise s’est mise au travail:
« Tous les sept sont en détention alors que la police procède à des vérifications des antécédents criminels » … « La police française nous a informés que certains des suspects ont des casiers judiciaires impliquant des stupéfiants » … « Nous enquêtons toujours sur leurs motivations pour ce kidnapping » a déclaré le Col Prachum.
Les dossiers d’immigration montrent qu’ils entraient et sortaient régulièrement de Thaïlande en tant que touristes. L’enquêteur en charge du dossier fait actuellement traduire le clip vidéo (qui aurait aussi été diffusé sur SnapChat) et le message du français vers le thaï pour l’inclure comme pièce dans le dossier qui sera remis au procureur.
Le colonel Prachum a expliqué que la police n’a pris connaissance de l’affaire que mardi (6 mars), après que les services de l’Ambassade de France aient conseillé à la victime de se rendre au poste de police de Chalong pour déposer une plainte formelle.
Dimanche soir, les agresseurs auraient emmenés la victime de force dans un lieu de divertissement situé à Bangla Road (à Patong), puis vers 5h du matin en moto jusqu’a Soi Yod Sanae à Chalong.
C’est à ce moment qu’ils auraient accusé la victime de leur avoir volé la somme de 5 000 euros. Ils tournent alors une vidéo dans laquelle ils menacent la jeune femme, qu’ils ont ensuite envoyé accompagnée d’une demande de rançon, à sa famille en France.
« Ils ont menacé de la torturer à mort. La police a retrouvé du sang sur les lieux » a déclaré le colonel Prachum à « The Phuket News ».
Apeurée, la famille a payé la rançon de 5 000 euros. Le gang a ensuite relaché sa victime vers 16 heures. C’est seulement à ce moment que la famille de la jeune fille a pris contact avec l’ambassade de France, qui lui a conseillé de se rendre au poste de police de Chalong pour déposer une plainte.
Les sept individus ont été retrouvés, peu après, dans une maison louée à Kamala, où ils ont été arrêtés. La police de Chalong, la police de Kamala, la police touristique et la police judiciaire commencent à rassembler les preuves.
« La police de Chalong continue de recueillir des preuves pour que l’affaire soit entendue devant le tribunal », a déclaré le colonel Prachum.
Selon « The Phuket News » qui cite l’article 313 du Code pénal thaïlandais :
« Quiconque, pour obtenir une rançon … enlève une personne âgée de plus de quinze ans en utilisant la tromperie, la menace, des actes de violence, une influence ou un mode de coercition; ou retient ou détient toute personne, sera puni d’un emprisonnement de quinze à vingt ans et d’une amende de trente mille à quarante mille baht, ou d’emprisonnement à vie, ou la peine de mort. »
Source : The Phuket News via ThaiVisa FR & ZoneSamui
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Michel Garroté, 1er septembre 2015