La nouvelle loi autrichienne sur les religions prévoit que, dans les livrets scolaires, la religion des enfants de mahométans ne soit plus définie pour tous comme « Islam », mais comme celle de la communauté à laquelle leurs parents appartiennent. C’est déjà le cas des enfants de chrétiens, qui sont annoncés par exemple comme « catholiques romains » ou « protestants » selon la religion de leurs parents. Mais la principale communauté religieuse musulmane d'Autriche, qui est sunnite et turque, proteste. L’ancien rédacteur en chef de Die Presse rappelle un meurtre particulièrement horrible - peu relayé par la presse de complaisance - perpétré par un Sunnite en Arabie saoudite à l’égard d’un enfant chiite, pour illustrer les profondes différences entre les divers courants de l’Islam.
https://www.andreas-unterberger.at/2019/02/ijder-islam-schulzeugnisse-und-die-wirkliche-welt/
Traduction (Claude Haenggli) : Lorsque un chauffeur de taxi de Medina, en Arabie saoudite, se rendit compte que sa cliente et son enfant de six ans étaient des Chiites, il s’empara de l’enfant, le sortit de force de l’auto, le traîna dans un café, cassa une bouteille et tua l’enfant avec les tessons. Cet acte montre le fossé profond qui existe entre les divers groupes religieux, que dans notre langage approximatif nous appelons tous « musulmans ». Cela nous ramène en Autriche, avec la dramatisation, par la communauté islamique IGGÖ, du fait que dans les livrets scolaires l’appartenance religieuse ne sera plus « Islam », mais « IGGÖ ». Cette IGGÖ ne représente qu’une partie très spécifique du monde musulman. Et, récemment, même plus l’ensemble des sunnites, car la nouvelle direction de l’IGGÖ est très, très proche du dictateur turc Erdogan.