Les policiers, confrontés aux émeutiers, pouvaient-ils faire autrement ? (dossier)

Le lieutenant du NYPD s'excuse de s'être agenouillé aux côtés des manifestants pour George Floyd

Par Tina Moore, Amanda Woods et Aaron Feis, 11 juin 2020

Un lieutenant du NYPD de Manhattan s'est excusé auprès de ses collègues du département après s'être agenouillé aux côtés des manifestants pour George Floyd - leur disant que "le flic en moi a envie de se botter le cul".

Dans un courriel du 3 juin obtenu par le Post, le lieutenant Robert Cattani du Midtown South Precinct a écrit qu'il avait perdu le sommeil à cause de l'horrible décision prise de "céder aux demandes d'une foule de manifestants".

Cattani est un des policiers (au moins quatre) qui se sont soumis au slogan des manifestants "NYPD, take a knee" lors de la manifestation du 31 mai à Foley Square (au bas de Manhattan).

Ce geste symbolique contre la discrimination raciale est devenu célèbre quand l'ancien stratège des 49ers de San Francisco, Colin Kaepernick, s'est agenouillé pendant l'hymne national.

Le mois dernier, il a pris encore une nouvelle signification lorsqu'un policier blanc de Minneapolis a été vu, sur une vidéo, le genoux sur le cou de Floyd peu avant sa mort. Cette vidéo a suscité une indignation, et une protestation, généralisée.

Dans son courriel, Cattani a déclaré qu'il avait agi ainsi pour tenter d'apaiser la foule.
"Les conditions précédant la décision de s'agenouiller étaient très difficiles car nous étions au centre de la scène avec toute la foule qui criait des slogans", a-t-il écrit.
"Je sais que j'ai pris la mauvaise décision. Nous ne savions pas comment les manifestants auraient réagi si nous ne l'avions pas fait et nous essayions de réduire toute violence supplémentaire".

Selon la police, dans toute la ville, du 31 mai au 1er juin, environ 250 personnes ont été arrêtées et sept policiers ont été blessés, mais on ne sait pas exactement combien de ces arrestations et de ces blessures étaient liées à la manifestation de Foley Square.

"J'ai pensé qu'un manifestant, ou un émeutier, qui verrait cela, réfléchirait peut-être à deux fois avant de se battre ou de blesser un flic", a écrit M. Cattani.
"J'avais tort. Du moins, c'est ce que je me suis dit lorsque nous avons pris cette mauvaise décision. Je sais que c'était mal et que j'en serai honteux et humilié pour le restant de ma vie".

Des sources policières ont exprimé leur soulagement de voir que M. Cattani s'était excusé mais elles se sont interrogées sur ce qu'il pensait tout d'abord.
"Je suis content qu'il ait renié son geste, parce que vos agents se battent contre ces types et c'est ce que vous faites en signe de respect ? Ne montrez jamais votre faiblesse", a déclaré une personne de la police.
"Vous l'avez fait pour apaiser ces gens qui n'avaient de toute façon aucun respect pour vous."

Plusieurs autres policiers se sont agenouillés lors des manifestations qui ont eu lieu dans toute la ville pendant les troubles - notamment le chef de département Terence Monahan, le plus haut gradé des agents en uniforme de la police de New York - et ils ont reçu les éloges du commissaire de police Dermot Shea et du maire Bill de Blasio.

Cependant, Cattani regrette maintenant de ne pas être resté debout.
"J'ai passé la première partie de ma carrière à m'efforcer de me construire une réputation de bon flic", écrit-il. "J'ai jeté tout ça à la poubelle ce dimanche 31 mai."
Il a néanmoins condamné les actes du désormais ex-policier de Minneapolis, le sergent Derek Chauvin – actuellement – qui a maintenu Floyd à terre.
"Nous savons tous que ce qu’a fait ce *** à Minneapolis était une erreur", a écrit Cattani.
"Pourtant, nous ne condamnons pas les erreurs des autres agents. Je ne blâme personne d'autre que moi pour ne pas avoir tenu bon."

Contacté par téléphone, Cattani a renvoyé les questions au service de presse du NYPD.
Le NYPD a refusé de commenter.

Source et liens: https://nypost.com/2020/06/11/nypd-lieutenant-apologizes-for-kneeling-alongside-protesters/

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Pour Carlson Tucker, s'agenouiller ne sera jamais suffisant pour les émeutiers.
Pourquoi les Américains capitulent-ils devant les foules violentes ? Parce qu'on leur a dit de le faire !

Lien vers la vidéo: Tucker: Kneeling will never be enough for the mob

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Dans ce contexte, nous remettons également en cause la police suédoise, qui a délégué une policière blanche et blonde pour s'agenouiller face à une foule d'Antifa excitée. Lorsqu'elle se relève, les manifestants la prennent dans leurs bras et elle a l'air de pleurer d'émotion, d'être l'objet de cette effusion d'amour antiraciste partagé. Et ceci en pleine pandémie, sans la moindre protection. Il se peut que cette policière ait tellement intériorisé la culpabilité de sa blancheur qu'elle ait fait son geste volontairement, mais il est également possible qu'elle ait dû se faire violence pour se jeter devant cette foule et que ce soit pour cette raison qu'elle n'a pas pu retenir ses larmes. Les émotions sont difficiles à interpréter dans les circonstances où le faux-self doit dominer pour se préserver.

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Partout durant les émeutes, les policiers paient un lourd tribut. Rien qu’à Chicago, 130 policiers ont été blessés en trois jours

Le 8 juin, un décompte informel montre que 17 personnes sont mortes aux USA dans des incidents liés aux troubles qui ont suivi la mort de Floyd

Policière très grièvement blessée en chutant de son cheval :

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Bruxelles (attention, image violente) :

Londres :

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Attention, les scènes peuvent choquer!

Plus de 100 personnes ont été arrêtées lors d'un affrontement entre les militants Black Lives Matter et les policiers du quartier des monuments.
-14 juin 2020

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Pour le chef du parti Brexit, Nigel Farage, le responsable de l’anarchie et des destructions en cours n'est pas la police mais la faiblesse du gouvernement de Boris Johnson.

Nigel Farage: "Un leadership doit être capable de se tenir debout, d’être courageux et prendre des décisions difficiles." C’est le "vide de leadership" qui est responsable de l'anarchie qui fait rage dans les rues de Londres.
"C'est sous sa direction que nous avons vu la foule faire la loi dans les rues de Londres".  "Le Premier ministre britannique Boris Johnson sera jugé comme 'un des dirigeants les plus faibles' des temps modernes, à moins qu'il ne mette rapidement fin à la "loi de la populace dans les rues de Londres."

Plus de 100 personnes ont été arrêtées au cours d'une journée de troubles dans le centre de Londres ce week-end, la police luttant pour garder séparés les manifestants antiracistes et les opposants aux pillages, dits « militants d'extrême droite », qui ont essayé de protéger des statues.

En réponse aux troubles, M. Johnson a tweeté : "La brutalité raciste n'a pas sa place dans nos rues. Quiconque attaque la police sera traité avec toute la force de la loi. Ces marches et protestations ont été détournées par la violence et violent les directives actuelles. Le racisme n'a pas sa place au Royaume-Uni et nous devons travailler ensemble pour que cela devienne une réalité."

Farage vient de perdre son travail à la télévision après avoir comparé les émeutiers qui ont détruit des statues historiques avec les talibans.

lien vers la vidéo:

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Une manifestation Black Lives Matter tourne à l'émeute, pillages à Santa Monica - Los Angeles : la police est totalement dépassée !

(sous-titres en français disponibles)

https://www.youtube.com/watch?v=ZboJLBtoaV0

À Chicago, les policiers sont tenus responsables des pillages. Quatre policiers étaient censés tenir tête à la meute des pilleurs !

CBS 2 (une télévision pro-Démocrates) rapporte que des agents ont été vus en train de faire la sieste, de se prélasser, de faire des pop-corns et de préparer du café dans le bureau du député américain Bobby Rush, alors que des pillages étaient en cours dans le centre commercial voisin, selon la maire de Chicago, Lori Lightfoot, qui promet des sanctions. Lori Lightfoot est une femme politique et procureure américaine, maire de Chicago depuis 2019. Elle est la première maire homosexuelle et la première femme maire noire de la ville.

(sous-titres en français)

source 2: https://www.foxnews.com/us/chicago-mayor-lightfoot-video-police-relaxing-popcorn-near-riots

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Le chef de la police de Webster (Massachusetts), Michael Shaw, à plat ventre avec les manifestants :

https://www.youtube.com/watch?v=43DD6kVsQLE

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Le président d'un syndicat de police fait un discours enflammé sur le climat "anti-flic" qui se développe :

Un haut policier de New York accuse la presse de "diffamer" les policiers.

Michael O'Meara, président d'un syndicat de police de l'Etat de New York, s'est adressé aux médias lors d'une conférence de presse mardi, dans des propos qui ont été critiqués comme étant hypocrites et sans nuances.

"Arrêtez de nous traiter comme des animaux et des voyous. Et commencez à nous traiter avec un peu de respect", a déclaré M. O'Meara aux journalistes lors de la réunion de New York. Il a ajouté : "On ne nous a pas donné la poarole. On nous a vilipendés. C'est dégoûtant".

Lors de la conférence, O'Meara - debout devant une rangée d'hommes qui semblaient être pour la plupart des hommes blancs portant des masques - s'est opposé aux nombreux Noirs américains qui ont déclaré publiquement à la suite du meurtre de George Floyd qu'ils avaient peur des forces de l'ordre.

"Nous avons tous lu dans le journal toute la semaine que dans la communauté noire, les mères ont peur que leurs enfants soient tués poar un flic en rentrant de l’école", a dit M. O'Meara. "Dans quel monde vivons-nous ? Cela n'arrive pas. Cela n'arrive pas !"

Si, cela arrive. Le risque d’être tué par balle par un policier était beaucoup plus élevé chez les Noirs américains que chez toute autre race ou ethnie, rapporte le département de recherche de Statistica, en chiffres compilés entre 2017 et 2020. Malgré cela, les procès et les condamnations de policiers dans ces affaires sont rares.

Néanmoins, O'Meara est allé jusqu’à dire que ce sont les policiers qui sont les victimes. "Tout le monde essaie de nous faire honte. Les législateurs. La presse. Tout le monde veut que nous ayons honte de notre métier", a-t-il brandir, avant de brandir un insigne de la police. "Vous savez quoi ? Ceci n'est pas terni par quelqu'un de Minneapolis. Notre badge brille et ceux des autres policiers aussi.

https://www.advocate.com/crime/2020/6/09/ny-police-boss-stop-treating-us-animals-and-thugs

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Et voici le message de Marjorie Greene, candidate républicaine à la Chambre des représentants pour la Géorgie,  face aux menaces de Black Lives Matter :

https://www.youtube.com/watch?v=_CCZ-_tLSTw

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Partout dans les États Démocrates, le démantèlement de la police est envisagé.

"Defunding the police" : se dirige-t-on vraiment vers un démantèlement de la police à Minneapolis ?

https://www.lci.fr/international/defund-the-police-mort-de-george-floyd-etats-unis-se-dirige-t-on-vraiment-vers-un-demantelement-de-la-police-a-minneapolis-2156025.html

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                                 Que signifie « defund the police » ?

Où commence la lâcheté des forces de l’ordre, où faut-il applaudir leur courage, combien de policiers se sont-ils soumis à contre-cœur au chantage des Black Lives Matter pour préserver la paix de leur communauté, éviter que les émeutes n’aggravent encore la situation ou simplement défendre leur peau et protéger leur famille des représailles ?

Les réponses ne sont pas simples, mais ce qui est certain que c’est un chapitre très douloureux de la démocratie, de l’histoire des États-Unis et de toute sa police.

Voici un résumé de l’analyse de Carlson Tucker, un éditorialiste chez Fox News, qui met en évidence le fait que Black Lives Matter est devenu maintenant un parti politique, ce qui représente une prise de pouvoir non démocratique aux conséquences imprévisibles.

Tucker explique que des  procureurs généraux, des célébrités de Hollywood, des députés démocrates comme Nancy Pelosi sont favorables aux revendications de Black Lives Matter :  « defund the police ».
Beaucoup d’agents fédéraux du FBI ont montré une totale soumission à cette idéologie révolutionnaire.

« Defund the police », définancer la police, c’est une revendication des manifestations de Black Lives Matter qui balaient les villes de gauche aux États-Unis. Définancer la police, est-ce que cela signifie la supprimer ou la réformer ? Réduire sa dimension et donner l’argent épargné aux Noirs ?

Dans des villes comme Minneapolis, c’est clairement l’abolition qui est réclamée : « Full abolition ».
Les récents sondages (sondés démocrates et républicains à parts égales) montrent que 16% de la population sont favorables à ce projet, 65% le refusent, et ceux qui sont les plus favorables ont un revenu net supérieur à 100’000 dollars par année. Eux, ils se sentent déjà en sécurité, disposent d'un abonnement pour le « Sécuritas » local.  

Nous savons que c’est le propre de la gauche de chercher à toujours accaparer plus de pouvoir : leur devise est « plus d’État ». Comment se fait-il alors qu’ils veuillent renoncer à la police, qui est sous leur responsabilité dans les villes démocrates ? Simplement parce que, malgré le fait que ces villes veillent depuis longtemps à la mixité des engagements dans la police (voir article ci-dessous « À propos de la diversité ethnique dans les forces de police »), les policiers restent en majorité résolument anti-Démocrates.
Donc, en passant le pouvoir aux haïsseurs de Trump, à la soi-disant « société civile », c’est-à-dire aux Black
Lives Matter/Antifa et autres joyeusetés semblables, le seul bastion de la résistance à la réélection de Trump sera éliminé. Et par là, Black Lives Matter sera devenu une force politique à part entière.

La prochaine étape, déjà programmée après le « définancement », c’est le « law enforcement », ou « application de la loi », qui consiste en fait à désarmer totalement la population, afin que les civils n’aient plus la possibilité de défendre leur famille et leurs biens.  Ainsi, la population sera à la merci des gangs  dits « société civile », qui seront les seuls ayant le droit d’être armés. Les Noirs et les manifestants réclament que ce soit seulement une minorité choisie qui ait le droit d’être armée, sous prétexte de « pacifier la société ».
Et au bout du projet ce sera l’anarchie et la terreur pour tous !

La liberté de parole est également violemment réprimée depuis le début des émeutes et la vague de « white bashing » qui balaie le monde.
La critique du mouvement Black
Lives Matter est criminalisée, les carrières des « contrevenants » sont brisées. Carlson Tucker cite en exemple un footballeur célèbre qui a été licencié parce que sa femme (!) avait critiqué BLM dans un tweet (voir ici ou ici). C’est la censure à tout va, et même Carlson Tucker a perdu plusieurs gros annonceurs après l’émission que nous venons de résumer.
Un autre exemple: des écrivains et des universitaires demandent le renvoi des journalistes qui ont critiqué Black Lives Matter et le projet « defund the police ». Cet anathème vise même Harald Uhlig, professeur d’économie et rédacteur en chef du prestigieux Journal of Political Economy. En même temps, le professeur Brian Leiter de l’université de Chicago suscite les sympathies en réclamant dans ses tweets que les chefs militaires « déposent » le président Donald Trump et l’emprisonnent.

Paul Krugman, du New York Times, s’est joint à la chasse aux mal-pensants. Il s’en prend à une personne qui a donné un avis contraire au sien – la posture de l’intolérance devenue la politique officielle du New York Times. Tout cela fait partie du nouvel ordre où les journalistes appellent à la censure et les universitaires à la suppression des libertés académiques.

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Les camionneurs refuseront de livrer dans les villes où la police aura été « définancée » :

Truck Drivers Say They Won't Deliver To Cities with Defunded Police Departments

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À propos de la diversité ethnique dans les forces de police

La diversité ethnique dans la police est déjà une réalité. Les revendications démocrates à ce sujet ne sont qu’un prétexte.

Larry Elder : Diversité des forces de police - voici les véritables intentions de la gauche derrière ses appels à réformer la police

Ce sont des maires démocrates, à quelques exceptions près, qui dirigent les plus grandes villes américaines. Ils ont promis depuis longtemps de fournir des forces de police qui ressemblent à la communauté qu'ils contrôlent. Certains y sont parvenus.

Mais à la suite des nombreuses protestations suscitées par la mort de George Floyd lors de son arrestation, il faut se demander si la "diversité" raciale et ethnique des policiers fait vraiment une différence dans la perception qu'a le public de la police.

La diversité n'a pas fait une grande différence à Baltimore en 2015, lorsque des manifestations et des émeutes ont eu lieu après la mort du suspect noir Freddie Gray. Au moment de la mort de Gray, le maire était noir, tout comme les deux principaux responsables du service de police. Le procureur de l'État du Maryland, qui a porté plainte contre les six agents accusés, était noir.

Sur les six agents inculpés, trois étaient noirs, tout comme le juge devant lequel deux des agents ont ont été jugés. La majorité des membres du Conseil municipal de Baltimore étaient noirs, tout comme le procureur général des États-Unis et, bien sûr, le président des États-Unis. Cela n'a pas empêché les accusations de mauvaise conduite de la police. Cela n'a pas empêché les émeutes.

Prenons Los Angeles, où certains manifestants, soi-disant en colère après la mort de George Floyd, ont pillé des magasins et incendié des voitures de police. Los Angeles compte près de 4 millions d'habitants. La démographie raciale, selon les estimations du Bureau du recensement de 2019, se présente ainsi :

48,6 % d'Hispaniques
28,5 % de Blancs
8,9 % de Noirs
11,6 % d'Asiatiques
0,2 pour cent d'habitants des îles du Pacifique
0,7 % d'Amérindiens

Au 12 avril, le LAPD comptait 10 013 agents assermentés, avec la répartition raciale et ethnique suivante :

49,3 % ou 4 941 Hispaniques
30,1 % ou 3 012 Blancs
9,6 % ou 962 Noirs
7,8 %, soit 783 Asiatiques
2,5 %, soit 247 Philippins-Américains
0,3 % ou 33 Amérindiens
0,3 % ou 35 autres

De 1992 à 2002, le département de police de Los Angeles a eu deux chefs de police noirs consécutifs, le premier nommé par le premier maire noir de la ville. C'est vrai, lors de l'affaire O.J. Simpson, le LAPD était dirigé par Willie Williams, son premier chef noir.

En raison des allégations de mauvaise conduite de la police formulées lors du procès Simpson, Williams a procédé à un examen à l'échelle du département pour en avoir le cœur net. Son rapport n'a trouvé aucune preuve de mauvaise conduite de la part de la police. Mais pour ceux qui tenaient à voir en Simpson un homme innocent piégé par le LAPD raciste, ni Williams ni son rapport n'ont fait une différence.

À New York, des émeutiers ont pillé des magasins à Manhattan et dans les autres arrondissements. Quelle est la diversité et la représentativité des quelque 36 000 policiers de New York par rapport à la démographie de la ville ?

Estimations du Bureau du recensement de la ville de New York pour 2019 :

29,1 % d'Hispaniques
32,1 % de Blancs
24,3 % de Noirs
13,9 % d'Asiatiques
0,1 pour cent d'habitants des îles du Pacifique
0,4 % d'Amérindiens

NYPD :

29 % ou 10 526 Hispaniques
47 % ou 17 192 Blancs
15 % ou 5 515 Noirs
9 % ou 3 120 Asiatiques
0,08 % ou 27 Amérindiens

Quant au récit selon lequel les Noirs détestent et craignent la police, les sondages disent le contraire. À la question de savoir s'ils étaient "très satisfaits" ou "assez satisfaits" de la police locale, un sondage de l'université de Monmouth a révélé que tant les Noirs (21 % très ; 51 % assez) que les Blancs (45 % très ; 27 % assez) ont donné des réponses positives totalisant 72 %.

Tout cela ne ressemble pas vraiment à un plaidoyer pour "définancer la police". Comme l'a dit le rappeur Tupac Shakur dans une interview en 1994, les Noirs des ghettos craignent et accusent les mêmes criminels, les mêmes "méchants" que la police craint et accuse.

La "diversité" raciale atteinte par les services de police municipaux, comme à New York et à Los Angeles, n'a pas mis fin et ne mettra pas fin aux accusations de "racisme institutionnel" tant que la véritable intention de nombre de "réformateurs" sera que les criminels noirs restent impunis.

Larry Elder est un auteur à succès et animateur d'émissions de radio diffusées à l'échelle nationale.

https://www.foxnews.com/opinion/police-force-diversity-what-left-really-wants-larry-elder

Résumés, traductions, commentaires : Cenator

 

La soumission c’est maintenant

Goldnadel-1

   
Sur la soumission, Gilles-William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il n'est de pire soumission que celle que l'on nie. La France est soumise. Nous sommes soumis. Le début de l'insoumission commence par la prise de conscience de la grandeur de la servitude. Le paradoxe est grand: c'est au moment précis où l'idéologie islamo-gauchisante aura révélé sa nocivité criminelle et qu'on peut la contester moins dangereusement qu'autrefois, qu'elle poursuit néanmoins inexorablement son chemin sans que rien ne l'arrête. La soumission est partout. Le comble, c'est lorsqu'elle porte le masque de la rébellion. Ainsi, les jeunes écervelés, qu'écris-je, décérébrés, qui passent la nuit debout.
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Gilles-William Goldnadel : Ils pourraient, à ce compte, protester contre le martyre des victimes de l'islamisme, ou même, et pourquoi non, organiser une brigade internationale pour aller le combattre. Ce serait romantique, utile et courageux. En France, Ils pourraient prendre en charge des vieillards nécessiteux, des handicapés isolés, ou participer à la lutte contre la souffrance animale. Non, ils passent la nuit debouts pour mettre à bas une loi destinée à combattre le chômage des jeunes. Quand va-t-on comprendre que le succès médiatique de l'imposture s'explique, dans notre univers névrotique, non en dépit de son indigence, mais précisément en raison de celle-ci ?
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Gilles-William Goldnadel : Étrangement, c'est à gauche plus qu'à droite, que le diagnostic politique le plus sévère aura été livré sur le sujet: Jean-Marie Le Guen (PS) a évoqué : «les manipulations grossières d'une extrême gauche qui vient ramener ici sa radicalisation, là sa violence» plus loin, (au Grand rendez-vous sur Europe 1) le secrétaire d'État aux relations avec le Parlement, étonnamment bien inspiré, n'a pas craint de mettre en cause «ceux qui manipulent politiquement les symboles d'asservissement des femmes» ce qu'il a qualifié « d'idéologie islamo-gauchiste » qu'il définit comme «une part de la gauche de la gauche», incarnée selon lui, par Clémentine Autain «prête à céder totalement au différentialisme culturel» en acceptant « de substituer des normes religieuses et communautaires à nos droits et nos règles républicaines ».
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Gilles-William Goldnadel : À droite, on serait bien inspiré de décrire aussi vertement la soumission à la sottise rouge et verte. Curieusement, le ministre n'a pas cru demander la fin de la mascarade, en plein état d'urgence. L'Europe est soumise, pieds et poings, au sultan ottoman. Madame Merkel, plutôt que d'arrêter enfin avec ses propres mains le flot invasif auquel elle avait ouvert imprudemment les bras, préfère s'en remettre à la Sublime Porte pour ne pas à avoir à cadenasser celles de l'Europe offerte. Pour tenter d'échapper à l'arrivée de millions de Syriens, d'Érythréens et de Soudanais et bientôt peut-être, qui sait, d'Algériens, la chancelière accepte le chantage d'avoir à accueillir les yeux fermés 75 millions de Turcs.
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Gilles-William Goldnadel : La soumission intellectuelle vire à la tragi-comédie lorsque la madone de Berlin, hier coiffée d'un casque à pointe et aujourd'hui, par les mêmes, béatifiée, se couche sur le divin divan pour livrer en pâture un journaliste turc impertinent. Jusqu'au Pape, qui préfère accueillir à grand bruit seulement des musulmans qui ne risquaient plus rien en Turquie plutôt que d'aller sauver plus discrètement en Syrie des chrétiens ou des yézidis. En Orient, le statut des chrétiens soumis est toujours celui des dhimmis. Et en Occident à présent, Saint-Père ? Elle court la soumission. Elle passe couramment par l'occultation de l'information. C'est ainsi que l'Unesco s'est soumise subrepticement, une nouvelle fois, aux firmans des vizirs.
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Gilles-William Goldnadel : En octobre 2015 l'organisation culturelle condamnée à devenir inculte avait déjà décrété que le tombeau des patriarches et la tombe de Rachel faisaient « partie intégrante de la Palestine ». Mais on avait encore rien vu: l'Algérie, l'Égypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan-temples de la culture et de la civilisation apaisée-viennent de voter le 18 avril une motion dont l'épithète « infâme » relève de l'euphémisme galvaudé. Cette résolution insensée fait du Mur des lamentations à Jérusalem, un monument exclusivement musulman, alors qu'il est l'épicentre matériel, historique et national de la foi juive. Chacun sait, sauf désormais l'organisation culturelle des Nations unies , que le Mur a été bâti au plus tard au premier siècle avant l'ère chrétienne par Hérode le Grand.
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Gilles-William Goldnadel : L'islam est apparu en l'an 622 après J.-C. Cette résolution est donc un crime historique contre la connaissance historique. Pour le même et vil prix, les nations islamiques ont obtenu que soit consigné dans la résolution, le mythe de la construction par les juifs perfides de fausses tombes dans les cimetières musulmans de Jérusalem. Ce qu'a fait l'État islamique avec ses mains à Palmyre et ailleurs, l'Unesco l'a fait d'un trait de plume. Mais les vrais scandales habitent ailleurs. Le premier, c'est que la France a apporté sa voix à la résolution révisionniste. Et le second, c'est qu'il n'y a aucun scandale, mais indifférence soumise.
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Gilles-William Goldnadel : La tartufferie tourne à la farce : voilà un gouvernement qui, par la bouche de son premier ministre explique que la détestation pathologique d'Israël est la source sulfureuse de l'antisémitisme criminel en France et qui, de sa main gauche, cautionne la radicalité la plus abjecte. J'imagine déjà certains qui me lisent se dirent que c'est parce que je présiderais France Israël, que j'y puiserais là ma propre indignation. Ils ont parfaitement raison. Une telle résolution signe d'un nouveau méchant signe l'abandon de l'État juif. Et cela, effectivement, m'indigne. Mais pas uniquement pour cette bonne raison. Car dans France-Israël, il y aussi France.
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Gilles-William Goldnadel : Nos diplomates cyniques et faibles s'imaginent sans doute qu'en apportant leur caution à l'étrange motion, ils ne font que céder, une nouvelle fois et à peu de frais, aux caprices d'Orient. Ils ne voient pas, ces aveugles acculturés, qu'ils soumettent l'histoire et la culture du monde à sa réécriture coranique. Regarder bien en face la soumission qui vient, devient la plus urgente des missions, conclut Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/04/25/31001-20160425ARTFIG00268-gilles-william-goldnadel-la-soumission-c-est-maintenant.php
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Houellebecq a raison : ” Nous vivons déjà sous le régime de la soumission”

Par Leila Emamzadah, assistante parlementaire

leilaEn 1970, il y avait en Suisse environ 16'000 musulmans sur une population totale de 4,6 millions de personnes (0,3% de la population). 20 après, la population musulmane est passée à 152’2000 personnes, soit 10 fois plus, représentant 2,2% de la population résidente. En 2010, ce chiffre a doublé : il y avait 330'000 personnes de confession musulmane sur 6,7 millions de résidents suisses (soit 5%).

Pour l’année 2014, le nombre de musulmans est passé à 346’208, uniquement pour la population résidente âgée de 15 ans ou plus. En 2015, près de 400'000 musulmans vivaient en Suisse. Aujourd’hui, nous devons accueillir à Genève des milliers de migrants musulmans.

Selon le Programme d’Intégration Cantonal du Canton de Genève 2014-2017(PIC), « l’intégration sociale des étrangers concerne l’ensemble de la société et vise à instaurer une coexistence harmonieuse entre les divers groupes de population ». Or, une intégration réussie n’est pas exclusivement une tâche de la collectivité publique, elle nécessite aussi évidemment une volonté des personnes visées de s’intégrer.

Toutefois, il s’avère que c’est tout spécifiquement la communauté musulmane qui n’a de cesse de formuler toutes sortes de revendications partout en Suisse: voile à l’école, cours de natation différenciés, port du burkini (toléré à Carouge et au Lignon) et maintenant, à Genève, cours d’endurance désormais dispensés exclusivement en intérieur pour les jeunes filles de l’Ecole André-Chavanne.

En Ville de Genève, l’Association des restaurants scolaires de l’Europe a décidé de supprimer le porc dans les cantines scolaires qu’elle dessert, tandis qu’une fonctionnaire de confession musulmane a soudainement décidé de porter le voile, avec la bénédiction du Conseil administratif.

En France, des restaurants scolaires proposent déjà des repas de substitution et des menus végétariens et cette pratique a ouvert la porte à de nouvelles revendications religieuses : les musulmans en sont venus à réclamer des repas à base de viande halal ! Dans les hôpitaux, face à la croissance et l’intensité de certaines revendications religieuses, l’Observatoire de la laïcité a dû adopter le guide « La laïcité et la gestion du fait religieux dans les établissements publics de santé ». A la City University de Londres, des salles de prière ouvertes sur demandes de plusieurs associations musulmanes, ont dû finalement être interdites pour cause de prêches du vendredi “trop virulents”. Au Canada, la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ) a exigé des salles de prières multiples facilement accessibles de tous les points du campus, réservées exclusivement aux musulmans et assorties d’installations pour les ablutions rituelles. En Allemagne, il y aura désormais dans les trains des wagons réservés aux femmes.

Fort de ces constats, le groupe UDC ne peut que conclure qu’une suppression pure et simple du porc dans les menus des cantines scolaires constitue un véritable acte de dhimmitude inadmissible, raison pour laquelle il a déposé une motion demandant au Conseil administratif de prendre toute les mesures utiles afin d’empêcher une telle suppression disproportionnée.

 

Leila Emamzadah / avril 2016

UDC

Soumission

La Suède, désormais dirigée par un gouvernement d’union nationale visant à contrer la montée du vote patriotique et qui a suspendu les élections jusqu’en 2023 à cet effet (lire ici), s’enfonce chaque semaine un peu plus dans l’apocalypse migratoire.

La Radio Suédoise indique que désormais l’armée du pays n’est plus la bienvenue lors des cérémonies de la fête nationale (source) :

Les célébrations sont organisées par la municipalité d’Umeå ainsi qu’un musée local et nombre de manifestations ciblent les gens qui viennent de s’installer en Suède. Lillemor Elfgren, du musée Västerbotten, a indiqué à la Radio Suédoise que les véhicules militaires et soldats en uniformes pourraient indisposer des gens qui viennent d’autres pays […] et a donc demandé aux Forces Armées de ne pas prendre part aux événements

 

 

Source

Lire Houellebecq pour entrevoir une France islamisée

Par Charles Terrade

Une piqûre de rappel pour les retardataires: il faut absolument, lire «Soumission» de Michel Houellebecq. Dans ce livre plein d’ironie philosophique, l’auteur se penche sur le rôle que pourrait assumer l’islam dans le renouveau moral d’une France accablée par 50 ans de déconstruction nihiliste. Incontournable.

France, 2022. François, le narrateur, est professeur d’université à la Sorbonne. Sa spécialité
la littérature du XIXe siècle, et tout particulièrement Huysmans, écrivain tourmenté et converti sur le tard au catholicisme. François a la quarantaine mais vit seul. Il n’a plus de contacts depuis longtemps avec ses parents divorcés qu’il déteste. Les créatures féminines passent dans sa vie comme les plats tout prêts dans son micro-onde. Une relation amoureuse durable lui est impossible. Il fornique de préférence avec des prostituées. Il ne fréquente que des relations de travail dont il se lasse vite. Cet antihéros relativiste, néo-Meursault universitaire, ne croit en rien et est indifférent à tout : autrui, la société, la politique, l’histoire. Mais son nihilisme n’est pas radieux. François s’ennuie et ressent la vacuité de son être avec une angoisse croissante. Il se méprise lui-même. La dépression le guette.

Les élites de la société française dans laquelle François traîne sa lamentable existence sont atteintes de la même fatigue de vivre et rongées par la même haine de soi. Dans le sillage des idéologues
soixante-huitards, elles ont pourtant parachevé avec jubilation la destruction des anciens repères religieux, moraux, familiaux, identitaires. Mais la société libérale-libertaire, que ces
apprentis sorciers ont contribué à engendrer, n’a pas produit la nouvelle humanité épanouie
qu’ils attendaient. La disparition des valeurs traditionnelles a conduit à un vide existentiel qui
sape la cohésion sociale. La volonté de vivre ensemble s’est réduite à tel point que l’intégrité
même de l’Etat est menacée. En réaction, l’exigence de sens de la population déboussolée
revient en force, comme un boomerang, à la figure des élites désemparées. C’est toute la
société qui réclame ardemment la fin du chaos ontologique.
La nombreuse communauté
musulmane est la plus active en termes de revendications d’un retour à un ordre moral, lequel
devrait selon elle s’aligner sur ses dogmes religieux.

L’incapable François Hollande a réussi à se faire réélire en 2017 grâce à ses manipulations de
l’opinion publique. Le début du roman coïncide avec les dernières semaines de son deuxième
quinquennat, encore plus désastreux que le premier, et les élections présidentielles de 2022.
Le contexte est extrêmement tendu: économie en déroute, mécontentement social au paroxysme. Les attentats islamistes le disputent aux affrontements entre musulmans et
identitaires. Le PS et l’UMP n’ayant pas réussi à se qualifier pour le deuxième tour de
l’élection présidentielle, les Français devront choisir entre Marine Le Pen, infatigable
présidente du Front National, et Mohammed Ben Abbes, habile et retors président de la
Fraternité Musulmane qui se présente comme un islamiste modéré et démocrate.
Afin de faire barrage au FN qui en 2022 incarne toujours pour l’oligarchie politico-médiatique
le Mal absolu, tous les autres partis ont appelé à voter pour Ben Abbes au deuxième tour. Ce
ralliement leur a permis d’obtenir des promesses de ministères clés. Le candidat islamiste est facilement élu, une majorité d’électeurs ayant été séduits par son boniment d’un islam
fédérateur à visage humain comme solution au mal-être français.

Ben Abbes islamise alors doucement mais sûrement la France, avec le soutien de la plupart
des élites masculines. L’islamisation ne déclenche pas de protestation d’envergure. Avant tout
marquée par un retour à un ordre moral rigoureux, elle se calque sur les règles de vie des
sociétés musulmanes. Seuls les juifs se montrent ouvertement inquiets en quittant le pays pour
Israël.

Pour commencer, les femmes voient leur place dans la société radicalement modifiée. Le
nouveau pouvoir les incite à quitter le marché du travail, notamment au moyen d’allocations
familiales très fortement revalorisées. Grâce à leur retour à la maison, la famille traditionnelle
gagne en stabilité. Elle redevient la cellule centrale et respectée de la société.
Les femmes cédant leur place aux hommes inactifs, le chômage disparait. Le retour au plein
emploi, ainsi que l’activisme social des imams salafistes des banlieues, massivement soutenus
par l’Etat, font disparaître la violence et les trafics illicites des nombreux territoires
auparavant considérés comme perdus par la République.
L’enseignement public voit ses missions drastiquement revues à la baisse. Il se concentre
principalement sur le premier degré. Le nouveau ministre – musulman –  de l’éducation prend
des mesures qui découragent fortement les filles de poursuivre leurs études au-delà du
primaire. Ces dernières sont orientées vers l’apprentissage pratique de leurs futurs rôles de
mère et de ménagère. Suite à la privatisation des enseignements secondaires et supérieurs, les
établissements musulmans poussent comme des champignons et deviennent les plus prisés
grâce aux très généreux dons des pétromonarchies du Golfe. Leurs cours y sont compatibles
avec le Coran. L’Arabie saoudite finance et gère la Sorbonne qui n’accueille dorénavant que
des professeurs musulmans de sexe masculin. La baisse drastique du budget de l’Education
Nationale permet aux comptes de l’Etat de retrouver l’équilibre. L’augmentation inexorable et
incontrôlée de la dette publique française s’arrête enfin.

Un nouvel ordre moral, social et économique s’établit qui renoue avec certaines des anciennes valeurs traditionnelles de la France tout en y ajoutant, en surplomb, des préceptes spécifiquement islamiques. La plupart des gens y trouvent leur compte. La
confiance en l’avenir revient. Le Produit Intérieur Brut croit à nouveau. La France islamisée renaît de la France déconstruite.
François, comme presque tous les autres professeurs d’université, choisit de se convertir à
l’islam. Par motivation pratique : la conversion est nécessaire pour garder son poste.
Egalement pour des raisons financières : son traitement est très nettement revalorisé, ce qui lui
permet de vivre beaucoup plus confortablement. Par ailleurs, sa nouvelle situation enviable de
professeur dans une prestigieuse université islamique lui donne droit à quatre jeunes et
ravissantes épouses. Ses futures femmes l’attendent, ravies de se soumettre socialement et
sexuellement au maître que l’ordre nouveau leur a désigné. Quant à lui, il est soulagé de se
soumettre intellectuellement et spirituellement à l’islam car celui-ci le libère enfin de ses tourments existentiels.

Ce livre est incontournable pour qui s'intéresse à l'islamophilie de notre élitocratie politique, médiatique et intellectuelle, et à ses conséquences ultimes pour la France. Houellebecq met en outre malicieusement en évidence les avantages que pourrait apporter l'islamisation de la France à ses élites masculines ayant perdu tout repère et s'enfonçant inexorablement dans le nihilisme. Leur besoin inavoué mais désespéré de sens dans un monde anomique pourrait les
entraîner vers une soumission totale à un nouvel ordre politico-religieux viril leur apportant la
tranquillité de l’âme. La soumission à l'islam est pensée par l'auteur comme délivrance
d'une liberté radicale finalement insupportable.
Allah est ironiquement pressenti comme
rédempteur divin d'une élite plongée dans la déréliction du fait de sa propre déconstruction.
Mais le Très Miséricordieux est aussi entrevu comme pourvoyeur de félicités sexuelles. Le
nouveau pouvoir islamique veillerait à la stimulation libidinale du mâle des classes
supérieures.
Celle-ci serait assurée par la diversité du cheptel de femelles à disposition et son
renouvellement permis par la polygamie et la speed-répudiation.

Michel Houellebecq n’a eu qu’à observer, d’une part l’essor de l’islam en France, et d’autre
part les mœurs du monde musulman, pour inventer cette fiction cauchemardesque. Si celle-ci
se réalisait, les femmes paieraient au prix fort la régression monumentale induite par
l'islamisation de la société. Mais la dégradation des relations hommes-femmes ferait aussi des hommes les perdants du nouvel ordre. L’égalité entre les sexes n’est-elle pas au cœur de notre civilisation? Réduire la femme à ses fonctions d’objet sexuel, d’utérus et de ménagère, ne ferait pas que l’humilier et l’inférioriser. En bridant l’entendement et la créativité d’une moitié de l’humanité, l’homme provoquerait un appauvrissement intellectuel et culturel généralisé. Et il se châtrerait d’une des plus belles dimensions de sa vie : la communion avec son égale dans le sentiment amoureux.

 

Charles Terrade