“L’Europe face à un choix : la forteresse ou l’effondrement”

Par Nicolai Sennels, psychologue et analyste politique

Soutenus par les régimes arabes et des organisations comme les Frères musulmans, les islamistes radicaux menacent des millions de vies dans le monde en développement. Avec trop peu de zones sûres dans leurs propres régions, attirés par la promesse européenne d’un transport gratuit à travers la Méditerranée et d’un statut d’asile avec des avantages sociaux, beaucoup sont prêts à renoncer à tout, à placer les économies de leur famille dans les mains de passeurs cruels, d’abandonner femmes, enfants et anciens dans la pauvreté et le danger au pays, afin de se lancer dans un voyage long et souvent périlleux pour l'Occident.

La population africaine va doubler dans les 40 prochaines années. Des pays islamiques comme le Bangladesh, le Pakistan et bien d'autres, perpétuent une démographie galopante. La lutte pour l'eau potable, les terres, les pâturages et autres ressources vitales n’aura pas de fin. On ne voit pas non plus de fin aux conflits existants qui poussent déjà aux migrations de masse.

Un choix difficile

Les électeurs européens doivent comprendre que, tant que nous les encouragerons en ne les arrêtant pas, des millions de migrants continueront à se diriger vers l'UE. Ce n’est pas avec de beaux panneaux le long de la route et un avertissement poli «Entrée interdite» que l’on arrêtera le flux de migrants désespérés, dont beaucoup ont d’ailleurs de bonnes raisons de quitter leur pays, même si elles ne leur donnent pas droit légalement au statut de réfugié politique ou humanitaire.

Bientôt, les Européens se rendront compte que leur compassion mal placée et leur manque de clairvoyance ne leur ont laissé que deux choix. Soit nous laissons le continent être envahi, nous sacrifiant ainsi au nom de nos chères valeurs libérales. Soit nous sauvegardons notre périmètre avec les moyens nécessaires. Le chaos et l’effondrement, ou des frontières sanglantes.

Le premier scénario se déroule déjà en France et en Suède, deux pays ayant une longue tradition d'immigration musulmane et d'ouverture à l'islam. Cela fait bientôt deux ans d’affilée que la France est en état d'urgence, tandis que des experts parlent ouvertement de guerre civile en Suède. D'autres pays d'Europe de l'Ouest suivront, tous persuadés qu’ils se doivent d’accepter sans limite des réfugiés, des migrants et des regroupement familiaux en provenance du monde islamique.

La deuxième option n'est pas jolie non plus: des lignes infinies de barbelés, des essaims de drones patrouillant les frontières extérieures de l'Europe et un contrôle armé aux frontières avec ordre de tirer si nécessaire. Si on en laisse entrer ne serait-ce qu’un seul, des millions d’autres se sentiront encouragés à le suivre. En les laissant entrer, nous pouvons aider quelques millions pendant un temps, mais cela nous détruira pour toujours.

La gestion adéquate d’un afflux massif de migrants est pratiquement impossible. Quiconque promeut une telle politique devrait au moins s'assurer que le requérant paie toutes les dépenses et soit capable d’être performant (afin de pouvoir se conformer durablement aux lois locales comme condition de la citoyenneté).

Avec le temps, la gravité de la situation finira par réveiller les électeurs européens. Leur instinct de survie actuellement assoupi les contraindra à choisir la seconde solution. Plus nous attendrons, plus il faudra casser d’œufs pour faire l'omelette. Beaucoup de douleurs et de malaises pourront être évités si nous agissons maintenant.

Plus tôt nous comprendrons cela, plus tôt nous pourrons commencer à chercher des solutions à long terme gagnant-gagnant. Des solutions qui aident les gens réellement dans le besoin tout en protégeant l'avenir de nos enfants et de notre culture qui a profité au monde de tant de façons précieuses.

Trois excellentes solutions gagnant-gagnant

Un premier pas évident consiste à couper le financement des terroristes, interdire les organisations qui leur sont proches, interdire leurs lois religieuses cruelles , fermer leurs lieux de prédication et sanctionner ceux qui les soutiennent. Cela protégera les personnes à risque dans leur pays d'origine, cela nous protégera et cela préservera notre capacité à aider les autres.

Secondement, affaiblir l’islam radical de toutes les manières possibles aidera à stabiliser les pays d'origine des migrants, ce qui permettra de créer des zones de sécurité plus durables pour les vrais réfugiés (le camp de Kilis en Turquie en est un exemple idéal), dans des régions où ils comprennent la langue et se sentent dans leur culture. Cela réduira le risque de stress post-migratoire et la pression à s'intégrer dans des sociétés où ils peinent à s’adapter à la langue et à des valeurs très différentes des leurs (voire opposées).

Troisièmement, nous devons stopper la surpopulation, ce à quoi les solutions actuelles ont échoué complètement. Avec toujours plus de bouches à nourrir, la surpopulation détruit à la fois l'environnement et l'économie de nombreuses nations du Tiers Monde, empêchant la formation d’une classe moyenne prospère, qui est la base indispensable de toute société. Tout cela parce que nous sommes trop compatissants pour mettre en œuvre la seule solution gagnant-gagnant à long terme: employer notre aide humanitaire pour aider les pauvres des régions surpeuplées à n’avoir qu’un ou deux enfants. Cela leur permettra de bien nourrir et éduquer les générations futures avec une chance de développer pleinement leur potentiel humain, puis de devenir cette nécessaire classe moyenne. S'ils ont les moyens d’élever leur famille, les parents n’auront plus besoin d'avoir beaucoup d'enfants pour espérer qu’au moins un ou deux puissent ensuite assurer leurs vieux jours.

Un bienfait pour le monde

Il n'y a pas de solutions faciles. Mais il y a des solutions évidentes. Si nous avons la compassion et le courage de rechercher des solutions gagnant-gagnant durables, nous avons une chance de préserver nos surplus pour aider les autres et de le faire avec une bonne surveillance et un minimum de souffrance, évitant ainsi le risque d’agir dans la panique et de surréagir, voire pire.

Les personnes désespérées seront toujours attirées vers les lieux où elles pourront se sentir libres, bien nourries et en sécurité. C’est une réaction naturelle et (à l'exception des nombreux jihadistes) ce n’est pas par mauvaise intention qu'ils essaient de venir chez nous.

Aucune culture dans l'histoire du monde n'a apporté autant de liberté, de richesse et de santé à tant d'autres. Elle est un bienfait pour l'humanité, et ce serait une grande perte pour le monde si nous ne choisissons pas de la préserver.

Traduction libre Cenator pour Les Observateurs.

Source : 10news