Face au gigantesque flux migratoire musulman, les Vingt-huit pays de l'UE sont tombées d’accord, dimanche 6 mars 2016 au soir, sur un projet visant à fermer la route des Balkans tout en promettant de faire le maximum en faveur de la Grèce qui risque de se transformer en fin de parcours pour des dizaines de milliers, voir même des centaines de milliers de migrants mahométans actuellement présents de Turquie.
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Fait éclairant, ce sont les pays de l'Europe Centrale et Orientale qui ont convaincu ceux de l'Europe de l'Ouest sur la fermeture de la route des Balkans. L'Europe - la vraie - ce n'est plus l'Europe l'Ouest. La donne a changé.
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Le projet sera soumis lundi 7 mars 2016 dans l'après-midi, lors d'un sommet européen convoqué d’urgence à Bruxelles. Projets par-ci, sommets par-là, mais quand donc, l'UE va-t-elle, enfin, passer aux actes ? Rappelons dans ce contexte, qu'un tiers seulement, des migrants musulmans arrivant (et déjà arrivés) en Europe, fuient l’Etat islamique (EI). En clair, 33% des migrants fuient les terroristes dhijadistes de l'EI.
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Mais 66% de ces migrants sont déjà la et viennent encore pour d'autres raisons. L'Une de ces raisons est que ces migrants sont membres de l'EI. Ajoutons que seuls 29% des migrants sont Syriens. Autrement dit, 71% de ces migrants musulmans ne sont pas Syriens. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ?
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Pour revenir à la route balkanique, à supposer que l'EU parvienne à fermer la route des Balkans, une question reste posée : plus d'un million de migrants mahométans sont arrivés dans la partie Ouest de l'Europe en 2015. 66% d'entre eux ne sont pas venus parce qu'ils fuyaient l'EI, mais pour d'autres raisons. Combien d'entre eux sont-ils des membres - ou pas - de l'EI ?
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Michel Garroté
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