Le FN, le défaitisme et l’espérance

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Un tiers des catholiques français ont voté FN. Dans ce contexte, le chroniqueur catholique de droite Michel Janva écrit notamment (extraits adaptés ; source : http://lesalonbeige.blogs.com) : Drôle de démocratie avec le premier parti de France, en tête dans 6 régions dimanche dernier, qui n'obtient aucune région. Le système gouverne mal mais se défend bien. Avec plus de 6 820 000 votants (6,42 millions au premier tour de la présidentielle de 2012), le FN réalise le meilleur résultat électoral de son histoire et obtient 358 élus (il en avait 120 dans les conseils régionaux sortants). C'est en PACA, région classée à droite, qu'il réalise son meilleur résultat avec 45,22% (le FN est en tête dans le Vaucluse).

Autre chroniqueur catholique de droite, Bernard Antony, de son côté, écrit notamment (extraits adaptés ; source : http://www.bernard-antony.com/) : Il est satisfaisant que le meilleur résultat, et de loin, pour le Front National ait été obtenu en PACA où Marion Maréchal a mené avec un très grand talent et beaucoup de courage une campagne fondée sur la promotion des valeurs d’universalité et d’enracinement de ce qui demeure de civilisation française et chrétienne, notamment dans son identité provençale. Elle a été la plus en vue des têtes de listes et la première à oser égratigner un peu, avec la remise en cause du rôle pervers du planning familial, le mystérieux tabou sans doute d’essence idéologico-religieuse de l’avortement. Car pèse encore de fait l’interdiction menaçante de manifester le choix de sauver des vies innocentes plutôt que de leur dénier le droit de naître.

Bernard Antony : Les partis confédérés de l’établissement n’ont remporté les scrutins qu’en raison d’un véritable déni de démocratie authentique et d’un détournement idéologique totalitaire de la République assorti des fulminations intimidatrices et véritablement terroristes de M. Valls dans sa constance robespierriste. Trois élus dits de droite, Mrs. Bertrand, Estrosi et Richert et les cinq élus socialistes l’ont été grâce aux voix du parti communiste et de la nébuleuse marxiste-léniniste et mélenchonnienne. Or, en Europe occidentale, il n’y a plus qu’en France qu’un parti ose sans vergogne persister dans son appellation séculaire « communiste » : après bientôt un siècle, en 2017, du plus durable système totalitaire esclavagiste avec ses massacres et ses génocides, avec ses cent millions de morts.

Bernard Antony : Éclipsée le temps d’un scrutin, la triste réalité sociale et culturelle de notre pays va réapparaître dans sa course vers le chaos. On y court avec le nihilisme idéologique et moral qui domine le monde dit culturel et les médias, et inspire tragiquement l’Éducation Nationale. Ce sur quoi les porte-parole du Front National s’expriment à peine mieux que les autres. On y court avec le renforcement sans cesse d’un étatisme jacobin libéral-socialiste toujours plus fiscaliste… Sur ce point aussi on veut espérer du Front National un retour de balancier vers une doctrine de l’autorité de l’État qui doit être plus que jamais protecteur de la sécurité mais aussi des libertés économiques, professionnelles, sociales, familiales et scolaires conclut Bernard Antony.

Suite au scrutin, Marion Maréchal-Le Pen a notamment déclaré (extraits adaptés ; source : https://www.facebook.com/MMLPen.officiel/) : Il y a des victoires qui font honte aux vainqueurs. Au nom des valeurs de la République, ils auront ce soir sabordé la représentation du peuple français.Tout aura été fait : calomnie, mensonge, clientélisme, vote communautaire… et je vous en passe. Mes amis, ne les écoutez pas, il n’y a pas de plafond de verre. Ce soit disant plafond de verre était de 25% en 2010, aujourd’hui à 48%. Et demain nous serons majoritaires. Où est le plafond de verre lorsque nous gagnons près de 200 000 voix à l’entre-deux tours ? Où est le plafond de verre ici en PACA alors que nous obtenons le meilleur score Front National en France ?

Marion Maréchal-Le Pen : Alors si tous ces profiteurs cyniques peuvent nous effrayer, s’ils pensent nous dégoûter, s’ils pensent nous décourager, je leurs dis : ils se trompent ! Nous redoublerons d’efforts, nous redoublerons de combativité. Notre amour de la France n’en est qu’exalté. A la région, je serai, avec mon équipe, votre représentante : celle des patriotes. Honnête, fidèle, libre pour que notre région reprenne toute sa place et que les patriotes soient défendus. Les vieux rentiers de leur système ont été élus par défaut. Ils sont d’ores et déjà pieds et poings liés par leurs compromissions.

Marion Maréchal-Le Pen : Les électeurs reviendront vers l’envie, l’envie d’être défendus, d’être représentés, d’être Français. Le succès n’est pas final. L’échec n’est pas fatal. C’est le courage de continuer qui compte. Et parce que nous sommes Français, le courage n’est pas ce qui nous manque. Notre histoire est faite d’immenses tragédies mais aussi de sublimes résurrections. La sublime résurrection viendra à force de courage, de droiture et de travail pour et avec tous les patriotes, conclut Marion Maréchal-Le Pen.

Michel Garroté, 14.12.2015