Mais que nous disent les mesures réelles du recul des glaciers et de la montée du niveau des mers ? Et surtout, comment ces évolutions s'inscrivent t'elle dans la perspective historique ?
En abscisse, l'échelle des années de 1700 à aujourd'hui. En bas à droite de cette courbe sont indiquées les consommations d'énergie fossile par les hommes (charbon =coal (gris), oil=pétrole (bleu) et gas=gaz (rose)) cumulées en fonction du temps. L'échelle est en bas à droite en milliards de tonnes de carbone.
La courbe en bleu représente en unités convenables, le recul des glaciers en fonction du temps (échelle à gauche). On observe deux faits importants :
En résumé, on n'observe aucune variation dans les tendances historiques de la hausse du niveau des mers ou du recul des glaciers alors que la consommation des énergies fossiles a été multipliée par 6 par rapport à la période antérieure.
La seule considération de ces courbes tirées de la littérature scientifique devrait faire réfléchir ceux qui soutiennent que le niveau des océans s'élève et que les glaciers fondent à cause de la consommation d'énergie fossile !
5) La signature de l'effet de serre du CO2 ne se trouve pas dans l'atmosphère et cette dernière se réchauffe 10 fois moins vite que prévu, en contradiction avec tous les modèles !
Tous les modèles d'ordinateurs de l'effet de serre du CO2 conduisent, à quelques variantes près, à la conclusion que la partie supérieure de la troposphère, juste en dessous de la tropopause (soit vers 10 km d'altitude), devrait se réchauffer de manière notable. J'ai déjà évoqué cette question ici avec un peu plus de détails mais en voici un résumé.
Richard Lindzen, climatologue physicien renommé du Massachussets Institute of Technology a récemment produit les quatre diagrammes suivant, lors d'une conférence donnée à l'Institute of Physics de Londres (IOP, Juin 2007). Ces diagrammes se lisent aisément.
En abscisse sont reportées les latitudes en degrés. EQ signifie l'équateur. Par exemple, 30S signifie 30° Sud. L'échelle verticale représente l'altitude de la couche atmosphérique indiquée en mesures de pression atmosphérique. On sait que 200 hpa correspond à peu près à une altitude de 10 km au dessus du sol. 950 hpa se trouve tout près de la surface terrestre.
En dessous de ces quatre diagrammes, on trouve l'échelle des couleurs classique qui mesure les températures. Cette échelle est basée sur les couleurs de l'arc en ciel (violet, indigo, bleu,, vert, orangé, rouge). Le violet indique -7°Kelvin (équivalents ici aux degrés centigrades). Le rouge indique +7°K (ou °C).
Ces diagrammes qui résultent de quatre très récents (en 2007) modèles d'ordinateurs de l'effet de serre montrent de manière unanime qu'une zone de l'atmosphère située au dessus de l'équateur et des tropiques, aux environs de 10 km d'altitude, devrait se réchauffer notablement du fait de l'effet de serre. C'est ce que les climatologues appellent le "Hotspot". Si les estimations des températures de cette zone différent d'un modèle à l'autre, leur coloration indique que la température devrait y être d'environ de 2 à 5°K (ou °C) supérieure à celle des zones latérales plus claires qui figurent sur ce diagramme. Cette différence devrait être très facilement perçue par les mesures sophistiquées opérées par satellites et ballons sondes. Remarquez, au passage, que les modèles prévoient des élévations de température identiques au dessus des pôles Nord et Sud de la terre. Ceci est contraire aux observations qui nous disent que le pôle Nord se réchauffe beaucoup plus que l'Antarctique qui, lui, se refroidit !
Que nous disent les mesures réelles prises dans l'atmosphère ?
Un diagramme vaut mieux qu'un long discours... Le voici à droite :
A gauche l'échelle des pressions en hpa, comme ci-dessus. A droite l'altitude est en km. L'échelle des couleurs est la même que dans les diagrammes ci-dessus mais le rendu des couleurs n'est pas aussi bon que sur l'original.
Ce diagramme qui figure dans le rapport du GIEC, provient du "HadAT2 radiosonde observations, du CCSP (2006), p. 116, fig. 5.7E"
Il n'est pas nécessaire d'être un climatologue averti pour observer que le fameux "Hotspot" est résolument absent de cette image. La zone où devrait être observé le Hotspot aurait même plutôt tendance à être plutôt plus froide que son environnement...Cette observation a eu deux conséquences immédiates. L'une très sérieuse, l'autre un peu amusante.
Tout d'abord, le Professeur Lindzen en déduit que les modèles d'ordinateurs de l'effet de serre ont surestimé d'un facteur au moins de 3 à 4 le paramètre N°1 de l'effet de serre que l'on appelle "la sensibilité". La sensibilité correspond à l'augmentation de la température terrestre dû au doublement de la concentration en gaz carbonique. Diviser ce facteur par trois ou quatre revient à dire que l'effet de serre aura des conséquences négligeables en terme d'élévation de température.
D'autre part, et avec un zest d'ironie, Ross MacKitrick a proposé (source) que les éventuelles taxes carbones soient indexées sur la température du Hotspot. Cette proposition tient la route car, seuls les gaz à effets de serre sont capables (d'après les ordinateurs du GIEC) de fournir cette unique signature ! Qu'ils ne fournissent pas !
Tout récemment (9 Déc. 07) , un article vient de paraître en deux versions, l'une à l'International Journal of Climatology ( D. H. Douglass, J. R. Christy, B. D. Pearson et S. F. Singer, 2007, DOI : 10.1002/joc.1651) , l'autre au Geophysical Research Letters. Ils confirment exactement les diagrammes ci-dessus. (source) Voici une courbe extraite d'un de ces articles :
7) Et surtout, surtout, il existe un modèle beaucoup plus convaincant que celui de l'effet de serre anthropogénique, sans modèles d'ordinateurs, pour expliquer les variations de température :
Celui de l'activité solaire !
Vous trouverez ici de nombreuses informations sur cette thèse qui gagne actuellement en audience du fait de la multitude des observations positives et concordantes réalisées dans de nombreux points du globe. En bref, l'activité éruptive solaire, qui se produit de manière cyclique tous les onze ans, provoque de puissants orages magnétiques qui ont la propriété de dévier les rayons cosmiques (venus de l'extérieur de la galaxie) qui, pense t'on, ont eux-mêmes la capacité de modifier l'ennuagement de la planète et ainsi, de faire varier sa température. Les cycles de 11 ans se retrouvent sur terre dans une multitude de traceurs allant des anneaux de croissance des arbres aux fossiles marins en passant par les mesures du niveau du Nil et des grands lacs africains ainsi que de l'ennuagement au dessus de l'angleterre, parmi des dizaines d'autres.
Je ne vais pas vous détailler ici les tenants et les aboutissants de cette thèse qui a été suggérée dès l'année 1801 par un observateur de génie (Sir William Herschell) et en faveur de laquelle les observations positives s'accumulent, de nos jours, à vitesse accélérée. J'y ai consacré cette page qui vous en apprendra beaucoup et qui vous donnera aussi les sources nécessaires. L'accumulation des données en faveur de cette thèse est absolument étonnante. Il est très curieux, pour ne pas dire plus, qu'elle soit totalement passée sous silence par le GIEC dont la mission est d'étudier les facteurs qui influencent le climat. Et ceci d'autant plus qu'un vaste projet international, richement doté, et appelé CLOUD est actuellement en cours au CERN de Genève sur ce sujet...
Je me contenterai simplement ici de rappeler une courbe très récente (octobre 2007) publiée par les Professeurs Svensmark et Friis-Christensen, qui montre la stupéfiante corrélation qui existe entre les taux de rayons cosmiques impactant la planète et les températures de la basse atmosphère ou de la terre si l'on veut. Et ceci, sans aucun modèle d'ordinateur ! Seulement en introduisant les corrections destinées à annuler les effets des explosions volcaniques comme le Pinatubo, du réchauffement dû à El Niño ainsi qu'une légère croissance constante de la température. La voici :
A gauche, l'échelle indique les variations de température de la basse atmosphère mesurée à l'aide des données satellitaires et des ballons sondes. Cette échelle correspond à la courbe en bleu.
A droite, correspondant à la courbe en rouge, l'échelle donne les variations du taux de radiations cosmiques parvenant sur le terre, plus ou moins déviées par les éruptions solaires.
Avouez que la corrélation entre les radiations cosmiques et les températures (de 1958 à 2006), est étonnante, Non ?
Si cela vous donne envie d'en savoir beaucoup plus sur cette question, allez voir la seconde partie de cette page, qui est très détaillée. Vous y verrez que la corrélation (activité solaire-climat) fonctionne depuis des temps immémoriaux comme cela se voit dans un très grand nombre de très diverses observations.
En abscisse, l'altitude ou la pression atmosphérique..
En ordonnée, les écarts de températures prévues par les différents modèles d'ordinateurs (en rouge) et les températures réellement mesurées (en bleu-vert). L'atmosphère ne se réchauffe pas comme prévu ! Loin de là . Où est passé l'effet de serre du CO2 ?
En dessous, les noms des différents modèles et des mesures satellitaires ou par ballon.
Voilà qui donnera du fil à retordre à ceux qui s'efforcent de bricoler les codes de couleurs des diagrammes précédents pour essayer de réconcilier les mesures et leurs modèles...Ils auront plus de mal à déplacer les points.
Comme précédemment, on observe un rapport entre 2 et 3,5 entre les mesures réelles et les simulations numériques. D'autre part, entre 8 et 10km d'altitude, la réalité indique une variation de température de signe opposé à celui des modèles.
Dans n'importe quelle discipline autre que la climatologie, cet énorme écart prévision-réalité, remettrait gravement en cause les modèles théoriques de l'effet de serre... Mais pas ici !
Mise à jour 09/06/2008 : A côté de ces données expérimentales qui proviennent essentiellement des satellites de la NASA utilisés par l' UAH et le RSS et qui analysent les rayonnements, il existe un autre système de mesures utilisé par le Hadley Center anglais. Celui-ci se sert presqu'exclusivement de ballons-sondes équipés de radio-sondes qui enregistrent, en même temps, les vitesses et directions du vent et, bien sûr l'altitude et la température. Les résultats sont relayés en permanence par radio aux stations réceptrices. On voit pas très bien ce que l'on pourrait reprocher à ce genre de dispositif expérimental ultra-simple qui d'ailleurs conduit à des résultats parfaitement cohérents avec ceux de satellites.
L'avantage de ces mesures par ballons, c'est qu'elles sont plus directes que les mesures par satellites car elles ne nécessitent pratiquement pas de corrections ou d'analyse. Elle ont aussi précédé les mesures par satellites (commencées en 1979) de quelques dizaines d'années. Voici donc un graphe très parlant, issu des ces mesures par ballon du Hadley Center UK, collectées jusqu'en Mars 2008.
6) La loi en logarithme qui relie l'élévation de température au taux de CO2 existant dans l'atmosphère implique que tout ajout de CO2 supplémentaire par rapport à celui que nous connaissons aujourd'hui, ne peut induire qu'un très faible réchauffement supplémentaire.
Cette partie est inspirée d'un article rédigé par le Professeur R. M. Carter (voir paroles).
Si l'effet de serre dû au CO2 que nous propulsons inconsidérément (comme disent les écologistes et Al Gore) dans l'atmosphère est perceptible, son amplitude est régi par une loi en logarithme bien connue, déjà du temps d'Arrhénius. Cette loi indique que l'élévation de température du globe est proportionnelle au logarithme du rapport entre le taux de CO2 existant sur le taux de CO2 existant à une période antérieure. Ainsi Delta T est proportionnel à log (CO2/CO2 initial). Pour un doublement du taux de CO2 par rapport à l'ère préindustrielle, censé être atteint à la fin du siècle malgré la disparition des réserves de pétrole que l'on prédit pour 50 ans, Delta T est proportionnel à log2.
Si on applique cette loi avec les paramètres connus actuellement, on en déduit la figure suivante, reproduite par le Professeur Carter :
Cette courbe est établie en indiquant en ordonnées le forçage dû au CO2 mesuré en Watt/m2. On admet qu'un watt/m2 réchauffe la planète d'environ 0,3°C. Ainsi et au vu de cette courbe, on constate immédiatement que le forçage radiatif essentiel (c'est à dire de 0 à 280 ppm de CO2, donc avant l'ère industrielle) est responsable de l'essentiel du réchauffement de la planète.
Si on part du trait rouge vertical qui indique le début de l'ère industrielle, on observe que le passage au trait noir (de nos jours) correspond à une très faible augmentation de la température, en fait de +0,6°C tels que nous le constatons et si la théorie de l'effet de serre est exacte.
On observe aussi immédiatement qu'un doublement du taux de CO2 soi-disant obtenu à la fin du siècle (560 ppm) n'apportera qu'une élévation de température très minime, de l'ordre de 0,2 à 0,4 °C. Et non pas de +2 à +6°C comme le prédisent les ordinateurs du GIEC...
Alors, d'où provient cette grande différence entre les projections des ordinateurs du GIEC (de +2 à +6°C) et celles qui dérivent de cette courbe (soit +0,4°C)?
Tout simplement du fait que les projections du GIEC sont établies "à priori" à partir de modèles complexes aux multiples paramètres inconnus. Nous, nous partons de la réalité objective, c'est à dire du réchauffement réellement observé sur la planète depuis environ un siècle....
Avouez qu'il y a de quoi se poser de sérieuses questions. N'est-ce pas ?
7) Et surtout, surtout, il existe un modèle beaucoup plus convaincant que celui de l'effet de serre anthropogénique, sans modèles d'ordinateurs, pour expliquer les variations de température : Celui de l'activité solaire !
Vous trouverez ici de nombreuses informations sur cette thèse qui gagne actuellement en audience du fait de la multitude des observations positives et concordantes réalisées dans de nombreux points du globe. En bref, l'activité éruptive solaire, qui se produit de manière cyclique tous les onze ans, provoque de puissants orages magnétiques qui ont la propriété de dévier les rayons cosmiques (venus de l'extérieur de la galaxie) qui, pense t'on, ont eux-mêmes la capacité de modifier l'ennuagement de la planète et ainsi, de faire varier sa température. Les cycles de 11 ans se retrouvent sur terre dans une multitude de traceurs allant des anneaux de croissance des arbres aux fossiles marins en passant par les mesures du niveau du Nil et des grands lacs africains ainsi que de l'ennuagement au dessus de l'angleterre, parmi des dizaines d'autres.
Je ne vais pas vous détailler ici les tenants et les aboutissants de cette thèse qui a été suggérée dès l'année 1801 par un observateur de génie (Sir William Herschell) et en faveur de laquelle les observations positives s'accumulent, de nos jours, à vitesse accélérée. J'y ai consacré cette page qui vous en apprendra beaucoup et qui vous donnera aussi les sources nécessaires. L'accumulation des données en faveur de cette thèse est absolument étonnante. Il est très curieux, pour ne pas dire plus, qu'elle soit totalement passée sous silence par le GIEC dont la mission est d'étudier les facteurs qui influencent le climat. Et ceci d'autant plus qu'un vaste projet international, richement doté, et appelé CLOUD est actuellement en cours au CERN de Genève sur ce sujet...
Je me contenterai simplement ici de rappeler une courbe très récente (octobre 2007) publiée par les Professeurs Svensmark et Friis-Christensen, qui montre la stupéfiante corrélation qui existe entre les taux de rayons cosmiques impactant la planète et les températures de la basse atmosphère ou de la terre si l'on veut. Et ceci, sans aucun modèle d'ordinateur ! Seulement en introduisant les corrections destinées à annuler les effets des explosions volcaniques comme le Pinatubo, du réchauffement dû à El Niño ainsi qu'une légère croissance constante de la température. La voici :
A gauche, l'échelle indique les variations de température de la basse atmosphère mesurée à l'aide des données satellitaires et des ballons sondes. Cette échelle correspond à la courbe en bleu.
A droite, correspondant à la courbe en rouge, l'échelle donne les variations du taux de radiations cosmiques parvenant sur le terre, plus ou moins déviées par les éruptions solaires.
Avouez que la corrélation entre les radiations cosmiques et les températures (de 1958 à 2006), est étonnante, Non ?
Si cela vous donne envie d'en savoir beaucoup plus sur cette question, allez voir la seconde partie de cette page, qui est très détaillée. Vous y verrez que la corrélation (activité solaire-climat) fonctionne depuis des temps immémoriaux comme cela se voit dans un très grand nombre de très diverses observations.
Résumé et Conclusion :
La thèse du réchauffement anthropogénique, c'est à dire due aux gaz à effets de serre comme le CO2 qui est un sous-produit de la combustion des énergies fossiles, souffre de nombreuses incohérences :
Si nous remontons jusqu'aux temps les plus reculés de l'histoire de notre planète (jusqu'à -600 millions d'années), nous constatons que les taux de CO2 dans l'atmosphère ont été beaucoup plus élevés que ceux que nous connaissons maintenant avec une vie, une biodiversité et une végétation florissantes et alors que la terre se réchauffait ou se refroidissait alternativement sans lien apparent avec le taux de CO2 atmosphérique.
L'épisode inter-glaciaire qui couvre la période de -600.000 ans jusqu'à nos jours est particulièrement instructif parce qu'il a servi de cheval de bataille aux tenants du réchauffement anthropogénique. L'examen de ces courbes et des valeurs associées montrent que le taux de CO2 atmosphérique n'a jamais déterminé la température de notre planète mais bien au contraire qu'il en est la conséquence directe.
L'examen des variations de températures qu'a connues la planète depuis quelques 5000 ans nous montre que le réchauffement actuel ne se distingue en rien des réchauffements qui ont précédé et auxquels, évidemment, l'homme n'a pas participé. Ce réchauffement actuel peut donc fort bien être totalement ou en grande partie, naturel.
La hausse bénigne du niveau des mers tout comme le recul des glaciers amorcés depuis le début du XIXème siècle avant l'utilisation des énergies fossiles, se poursuivent actuellement à un rythme constant sans que l'on puisse déceler la moindre accélération liée à la multiplication (par 6 ou 7) des émissions de CO2 anthropiques.
La signature incontournable dans l'atmosphère, prévue par tous les modèles d'effet de serre, ne s'y trouve pas. Les écarts entre les modèles d'ordinateur de l'effet de serre et les mesures réelles sont tels que ces modèles sont carrément démentis par la réalité objective.
Compte tenu de la loi en logarithme et de la hausse des températures de +0,6°C déjà observée pour un accroissement de 280 ppm à 380ppm, l'ajout de CO2 supplémentaire ne peut induire qu'une très faible augmentation de température.
Enfin, il existe une alternative beaucoup plus crédible, absolument naturelle, soutenue par un très grand nombre d'observations expérimentales, pour expliquer les variations de température que connaît notre planète, maintenant et depuis de nombreux siècles : Tout simplement, les variations de l'activité solaire. Et comme on sait que l'activité solaire de ce dernier siècle a été la plus intense depuis 6000 ans... Voir cette page.
A suivre
Mis à jour le 09/06/2008
Comme on le voit, les mesures rapportées couvrent pratiquement 50 ans. Elle indiquent,en ordonnées et en degrés Celsius, la tendance (par rapport au zéro indiqué) de la température de la haute troposphère (environ 11 km d'altitude) située au dessus des tropiques. C'est à dire exactement au point "Hotspot" qui selon les modélisations de l'effet de serre, chères au GIEC et à ses thuriféraires, devrait indiquer une hausse de température pendant cette période de l'ordre de 1,5°C à 2°C (au moins !). (N'oubliez pas que la base de la théorie de "l'effet de serre" exige que l'atmosphère chargée de CO2 et de vapeur d'eau s'échauffe nettement plus vite que la planète ; Sinon, plus d'effet de "pullover" comme ils aiment à dire ..).
Or, un simple coup d'oeil sur ce graphique indique immédiatement que cette partie, particulièrement sensible, de la troposphère ne s'est pratiquement pas réchauffée depuis au moins cinquante ans ! On peut lui accorder un misérable 0,15 à 0,2°C, si on est très généreux. Ce qui donne un ordre de grandeur plus petit que les prévisions des modèles. Et cela ne va pas aller en s'améliorant comme on le voit à la droite de la courbe qui plonge vers le bas, surtout quand on sait que les températures terrestres ont atteint un minimum rare en Mai (qui n'est pas encore rapporté par le Hadley)...
Il est évident pour tout chercheur honnête, que ce genre de courbe porte un coup mortel aux modèles d' effets de serre. Le seul moyen, crédible, restant aux réchauffistes pour se tirer de ce mauvais pas, serait de prouver que les mesures par ballons et par satelllites sont, toutes deux, entachées d'erreur...
Ce n'est pas ce qu'il font. Ils viennent de sortir un article (dans Nature Geophysics par Steven Sherwood and Robert Allen (Yale University) qui montre que les vents sont cohérents avec les températures (projetées mais non mesurées) de cette partie de l'atmosphère. En gros, au mieux, ils ont démontré que leurs modèles étaient en partie cohérents ... Mais ils n'ont toujours pas expliqué pourquoi les mesures de température n'ont rien à voir avec les prédictions. C'est pourtant ce que tout bon scientifique chercherait à faire...
Les médias, eux, toujours à la pointe de la désinformation, ont affirmé que ces chercheurs avaient résolu le problème posé par les températures de la haute troposphère... Ce qui n'est vraiment pas le cas : Un ordre de grandeur en physique, c'est énorme...
6) La loi en logarithme qui relie l'élévation de température au taux de CO2 existant dans l'atmosphère implique que tout ajout de CO2 supplémentaire par rapport à celui que nous connaissons aujourd'hui, ne peut induire qu'un très faible réchauffement supplémentaire.
Cette partie est inspirée d'un article rédigé par le Professeur R. M. Carter (voir paroles).
Si l'effet de serre dû au CO2 que nous propulsons inconsidérément (comme disent les écologistes et Al Gore) dans l'atmosphère est perceptible, son amplitude est régi par une loi en logarithme bien connue, déjà du temps d'Arrhénius. Cette loi indique que l'élévation de température du globe est proportionnelle au logarithme du rapport entre le taux de CO2 existant sur le taux de CO2 existant à une période antérieure. Ainsi Delta T est proportionnel à log (CO2/CO2 initial). Pour un doublement du taux de CO2 par rapport à l'ère préindustrielle, censé être atteint à la fin du siècle malgré la disparition des réserves de pétrole que l'on prédit pour 50 ans, Delta T est proportionnel à log2.
Si on applique cette loi avec les paramètres connus actuellement, on en déduit la figure suivante, reproduite par le Professeur Carter :
Cette courbe est établie en indiquant en ordonnées le forçage dû au CO2 mesuré en Watt/m2. On admet qu'un watt/m2 réchauffe la planète d'environ 0,3°C. Ainsi et au vu de cette courbe, on constate immédiatement que le forçage radiatif essentiel (c'est à dire de 0 à 280 ppm de CO2, donc avant l'ère industrielle) est responsable de l'essentiel du réchauffement de la planète.
Si on part du trait rouge vertical qui indique le début de l'ère industrielle, on observe que le passage au trait noir (de nos jours) correspond à une très faible augmentation de la température, en fait de +0,6°C tels que nous le constatons et si la théorie de l'effet de serre est exacte.
On observe aussi immédiatement qu'un doublement du taux de CO2 soi-disant obtenu à la fin du siècle (560 ppm) n'apportera qu'une élévation de température très minime, de l'ordre de 0,2 à 0,4 °C. Et non pas de +2 à +6°C comme le prédisent les ordinateurs du GIEC...
Alors, d'où provient cette grande différence entre les projections des ordinateurs du GIEC (de +2 à +6°C) et celles qui dérivent de cette courbe (soit +0,4°C)?
Tout simplement du fait que les projections du GIEC sont établies "à priori" à partir de modèles complexes aux multiples paramètres inconnus. Nous, nous partons de la réalité objective, c'est à dire du réchauffement réellement observé sur la planète depuis environ un siècle....
Avouez qu'il y a de quoi se poser de sérieuses questions. N'est-ce pas ?
7) Et surtout, surtout, il existe un modèle beaucoup plus convaincant que celui de l'effet de serre anthropogénique, sans modèles d'ordinateurs, pour expliquer les variations de température :
Celui de l'activité solaire !
Vous trouverez ici de nombreuses informations sur cette thèse qui gagne actuellement en audience du fait de la multitude des observations positives et concordantes réalisées dans de nombreux points du globe. En bref, l'activité éruptive solaire, qui se produit de manière cyclique tous les onze ans, provoque de puissants orages magnétiques qui ont la propriété de dévier les rayons cosmiques (venus de l'extérieur de la galaxie) qui, pense t'on, ont eux-mêmes la capacité de modifier l'ennuagement de la planète et ainsi, de faire varier sa température. Les cycles de 11 ans se retrouvent sur terre dans une multitude de traceurs allant des anneaux de croissance des arbres aux fossiles marins en passant par les mesures du niveau du Nil et des grands lacs africains ainsi que de l'ennuagement au dessus de l'angleterre, parmi des dizaines d'autres.
Je ne vais pas vous détailler ici les tenants et les aboutissants de cette thèse qui a été suggérée dès l'année 1801 par un observateur de génie (Sir William Herschell) et en faveur de laquelle les observations positives s'accumulent, de nos jours, à vitesse accélérée. J'y ai consacré cette page qui vous en apprendra beaucoup et qui vous donnera aussi les sources nécessaires. L'accumulation des données en faveur de cette thèse est absolument étonnante. Il est très curieux, pour ne pas dire plus, qu'elle soit totalement passée sous silence par le GIEC dont la mission est d'étudier les facteurs qui influencent le climat. Et ceci d'autant plus qu'un vaste projet international, richement doté, et appelé CLOUD est actuellement en cours au CERN de Genève sur ce sujet...
Je me contenterai simplement ici de rappeler une courbe très récente (octobre 2007) publiée par les Professeurs Svensmark et Friis-Christensen, qui montre la stupéfiante corrélation qui existe entre les taux de rayons cosmiques impactant la planète et les températures de la basse atmosphère ou de la terre si l'on veut. Et ceci, sans aucun modèle d'ordinateur ! Seulement en introduisant les corrections destinées à annuler les effets des explosions volcaniques comme le Pinatubo, du réchauffement dû à El Niño ainsi qu'une légère croissance constante de la température. La voici :
A gauche, l'échelle indique les variations de température de la basse atmosphère mesurée à l'aide des données satellitaires et des ballons sondes. Cette échelle correspond à la courbe en bleu.
A droite, correspondant à la courbe en rouge, l'échelle donne les variations du taux de radiations cosmiques parvenant sur le terre, plus ou moins déviées par les éruptions solaires.
Avouez que la corrélation entre les radiations cosmiques et les températures (de 1958 à 2006), est étonnante, Non ?
Si cela vous donne envie d'en savoir beaucoup plus sur cette question, allez voir la seconde partie de cette page, qui est très détaillée. Vous y verrez que la corrélation (activité solaire-climat) fonctionne depuis des temps immémoriaux comme cela se voit dans un très grand nombre de très diverses observations.
Résumé et Conclusion :
La thèse du réchauffement anthropogénique, c'est à dire due aux gaz à effets de serre comme le CO2 qui est un sous-produit de la combustion des énergies fossiles, souffre de nombreuses incohérences :
Si nous remontons jusqu'aux temps les plus reculés de l'histoire de notre planète (jusqu'à -600 millions d'années), nous constatons que les taux de CO2 dans l'atmosphère ont été beaucoup plus élevés que ceux que nous connaissons maintenant avec une vie, une biodiversité et une végétation florissantes et alors que la terre se réchauffait ou se refroidissait alternativement sans lien apparent avec le taux de CO2 atmosphérique.
L'épisode inter-glaciaire qui couvre la période de -600.000 ans jusqu'à nos jours est particulièrement instructif parce qu'il a servi de cheval de bataille aux tenants du réchauffement anthropogénique. L'examen de ces courbes et des valeurs associées montrent que le taux de CO2 atmosphérique n'a jamais déterminé la température de notre planète mais bien au contraire qu'il en est la conséquence directe.
L'examen des variations de températures qu'a connues la planète depuis quelques 5000 ans nous montre que le réchauffement actuel ne se distingue en rien des réchauffements qui ont précédé et auxquels, évidemment, l'homme n'a pas participé. Ce réchauffement actuel peut donc fort bien être totalement ou en grande partie, naturel.
La hausse bénigne du niveau des mers tout comme le recul des glaciers amorcés depuis le début du XIXème siècle avant l'utilisation des énergies fossiles, se poursuivent actuellement à un rythme constant sans que l'on puisse déceler la moindre accélération liée à la multiplication (par 6 ou 7) des émissions de CO2 anthropiques.
La signature incontournable dans l'atmosphère, prévue par tous les modèles d'effet de serre, ne s'y trouve pas. Les écarts entre les modèles d'ordinateur de l'effet de serre et les mesures réelles sont tels que ces modèles sont carrément démentis par la réalité objective.
Compte tenu de la loi en logarithme et de la hausse des températures de +0,6°C déjà observée pour un accroissement de 280 ppm à 380ppm, l'ajout de CO2 supplémentaire ne peut induire qu'une très faible augmentation de température.
Enfin, il existe une alternative beaucoup plus crédible, absolument naturelle, soutenue par un très grand nombre d'observations expérimentales, pour expliquer les variations de température que connaît notre planète, maintenant et depuis de nombreux siècles : Tout simplement, les variations de l'activité solaire. Et comme on sait que l'activité solaire de ce dernier siècle a été la plus intense depuis 6000 ans... Voir cette page.
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