Italie: Un couple de musulmans voulait enlever le crucifix de la salle communale pour se marier. Le syndic refuse.

Rapallo - "On ne touche pas aux racines, même au crucifix". C'est la réponse du syndic de Rapallo Carlo Bagnasco à un couple de musulmans. On ne touche pas au symbole par excellence du christianisme, même s'il est placé dans un espace comme la salle du Conseil municipal qui est régulièrement accordée pour la célébration des mariages civils.

Tout a commencé quand un couple de jeunes personnes de religion islamique - elle d'origine de Rappallo, lui est né en Albanie, les deux résidant en France - s'est tourné vers les bureaux de la municipalité riveraine en exprimant l'intention de célébrer le rite au coeur de l'assemblée de la ville. « Cependant, la mère de la mariée a déclaré lors de la visite avec le personnel de la commune que le crucifix ne devait pas rester ». La demande d'enlever le symbole "déplaisant" est arrivée jusqu'à l'oreille du syndic. Celui-ci a répondu en retour qu'il n'était pas question d'y penser, ne fût-ce qu'un instant. Résultat: le mariage ne se fera pas.

"Dans la salle il y a aussi des fresques religieuses. Qu'est-ce que nous faisons? Nous enlevons tout? Demande Philip Lasinio, adjoint du volcanique Bagnasco - Pour notre part, nous avons dit que nous étions disponibles pour célébrer cette fête dans une autre pièce de la Commune.

Y compris dans ce cas dans celle du syndic. Et gratuitement. "Et puis il y a la Villa Tigullio et le château antique sur la mer, bien que pour ces deux solutions il y ait un prix à payer. Pour la mère de la jeune musulmane "rejetée", le litige porte sur un autre élément: «Nous avons demandé la célébration du mariage civil - déclare-t-elle - et dans ces endroits civils, il ne devrait pas y avoir de symboles religieux."

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch