Extrémistes et racistes – Sans rire qui sommes-nous ?

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La gauche politico-médiatique parisienne -- cette caste arrogante et inculte -- nous taxe "d'extrémistes racistes". Sans rire, qui sommes-nous vraiment ? Nous ne sommes ni extrémistes, ni racistes. Nous sommes de droite, un point c'est tout. Ci-dessous, je publie les extraits de deux chroniques, celle d'Ivan Rioufol ('Le Figaro', un journal centriste) et celle d'Elisabeth Lévy ('Causeur', un hebdo de centre-droit).
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Ivan Rioufol écrit : L’Agence France Presse classe votre serviteur, dans une dépêche, parmi les "figures idéologiques majeures de l’extrême droite". Cette caricature est d’habitude utilisée par les sectaires et leurs censeurs, quand ils veulent faire taire un indésirable. Que le procédé soit repris par une institution publique réputée objective est une anecdote qui illustre le noyautage de l’information officielle par le camp du Bien. Être classé à l’extrême droite signifie rejeter les valeurs de la démocratie et de la liberté, pour leur préférer l’autoritarisme, la violence, la rupture.
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Ivan Rioufol : Pour le libéral que je suis, dénonciateur de la pensée totalitaire qui progresse à gauche, le coup de pied de l’AFP est celui de l’âne. S’affirme, chez les "progressistes" en déroute, une montée de l’intolérance et des anathèmes. Ces maux ont les traits du véritable extrémisme. D’ailleurs, si la CGT ne se réclamait de la lutte des classes et du communisme, idéaux qui lui valent l’attendrissement des médias, elle mériterait d’être comptée dans les mouvements fascistoïdes. Le mépris qu’exprime le patron du syndicat, Philippe Martinez, pour la démocratie, y compris dans l’entreprise, a les caractéristiques d’un comportement factieux.
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Ivan Rioufol : Il n’y a pas que ses bacchantes qui le rapprochent de Staline. Martinez est l’hériter d’une idéologie dictatoriale. Il s’emploie à le démontrer en recourant, en dépit de sa dérisoire représentativité, au chantage, à la prise d’otages d’usagers, à la censure de journaux, à la violence syndicale. Pierre Gattaz, patron du Medef, a raison quand, dans Le Monde de mardi, il dénonce la "dérive" de la CGT et fait remarquer : "On ne peut pas laisser une minorité agissante, révolutionnaire, paralyser l’économie". En réalité, l’étiquetage "extrême droite" est un fourre-tout utilisé par la gauche pour poursuivre son œuvre de déconstruction, conclut Ivan Rioufol.
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De son côté, Elisabeth Lévy écrit : Le problème de la droite, comme celui de la gauche de gouvernement, est d'abord politique: à elles deux, elles peinent à séduire plus de la moitié des électeurs. Et cela traduit bien sûr une déroute idéologique. La droite aurait dû être capable de repenser la nation, de reposer la question des frontières et, plus profondément, d'élaborer une nouvelle synthèse entre l'héritage et le nouveau pour refonder ou réaffirmer notre identité collective. Au lieu de quoi elle se contente de faire de l'accompagnement de circonstances qui lui échappent.
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Elisabeth Lévy : Et tandis que certains courent après la gauche pour avoir l'air plus moderne qu'elle, d'autres croient trouver dans le seul passé les forces pour l'avenir. On peut se demander si la droite, après la gauche, n'est pas en train de se terranoviser et de renoncer aux classes populaires qui, comme chacun sait, ont tendance à mal voter. Je suis allée à Béziers assister aux rencontres organisée par Ménard. J'ai été frappée par l'état de colère, d'exaspération et d'inquiétude de la salle. Or, quoi qu'en pensent mes amis qui, comme vous, cher Alexandre, souffrent peu ou prou d'économisme, ces gens peuvent supporter le chômage et l'appauvrissement, pas la perspective de la disparition comme peuple.
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Elisabeth Lévy : À tort ou à raison, une partie de la France invisible décrite par Guilluy se sent menacée dans son identité collective, par l'immigration de masse et par la progression d'un islam séparatiste. Certes, l'économie c'est important, mais les questions identitaires sont brûlantes et il faut les traiter au lieu de se payer de bons sentiments. L'urgence aujourd'hui n'est même pas de décider ce que nous voulons faire mais de savoir qui nous sommes, conclut Elisabeth Lévy.
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/gros-plan-sur-les-extremistes.html
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/06/04/31001-20160604ARTFIG00068-elisabeth-levy-la-droite-se-terranovise-et-renonce-aux-classes-populaires.php
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Le racisme anti-blancs des soi-disant “antiracistes”

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En France, Cantona, Debbouze, Benzema et quelques autres se sont récemment livrés à un exercice de racisme anti-blanc complètement débile qui fait le 'Une' des médias parisiens et hexagonaux. Vu de l'étranger, cette mauvaise farce laisse pantois. Depuis l'époque de "touche pas à mon pote" dans les années 1980, le racisme anti-blanc n'a cessé d'augmenter, pour devenir une machine à propagande, qui finira par rendre effectivement racistes, des blancs qui au départ ne l'étaient pas.
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Le racisme anti-blanc était, demeure et restera, sous couvert de soi-disant "anti-racisme", le fonds de commerce de la gauche. Sauf que ça ne s'arrêtera pas là et que le racisme des blancs viendra ou reviendra. Le racisme anti-blancs des soi-disant "antiracistes" deviendra - ou est déjà - une bombe identitaire à retardement sur le point d'exploser. Oui, il y aura bientôt des blancs racistes qui se livreront à des actes violents contre des gens de couleur. Ce qui à son tour provoquera des actes violents de la part de gens de couleur contre des blancs et ainsi de suite.
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Le soi-disant "anti-racisme" sera le principal responsable de ces violences. Il en sera le principal responsable, car c'est lui qui, depuis les années 1980, joue avec le feu. La gauche - dont le soi-disant "anti-racisme" reste le principal fonds de commerce - est donc prête à courir le risque d'une guerre ethnique sous prétexte de lutter contre le racisme. La gauche n'a pas renouvelé son discours depuis quarante ans et sa seule arme, sa dernière arme, c'est donc cet "anti-racisme" complètement débile. Une guerre ethnique à cause d'une propagande complètement débile, c'est ce que la gauche laissera comme souvenir dans les futurs livres d'histoire. Pauvre France.
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A ce propos, Yvan Rioufol a récemment écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’idéologie antiraciste ? Elle a fait du métis l’homme supérieur, a rendu obsédante la question des origines, a racialisé les rapports sociaux. Cette semaine, Eric Cantona, Jamel Debbouze puis Karim Benzema, au centre de la polémique, illustrent à leur tour cette imposture morale. Parce que Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France de football, n‘a pas retenu Benzema pour l’Euro 2016 (l’attaquant du Real Madrid est mis en examen dans une affaire de chantage et de sextape), Cantona a dégainé le premier dans The Guardian: "Deschamps a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne dans sa famille n‘est mélangé avec quelqu’un vous savez. Comme les Mormons en Amérique".
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Yvan Rioufol : A ce premier mépris pour un Deschamps jugé trop franchouillard et trop blanc par un Cantona ayant épousé Rachida Brakni (actrice) s’est ajouté, lundi dans France-Football, la leçon de Debbouze. L’humoriste a regretté qu’avec l’élimination de Benzema mais aussi de Ben Arfa, "les Bleus ne sont pas représentatifs des banlieues". Pour lui, ces deux joueurs "payent la situation sociale de la France d’aujourd’hui", laissant entendre un racisme anti-arabe. Benzema à son tour a enfoncé le clou, ce mercredi, en accusant Deschamps d’avoir "cédé à la pression d’une partie raciste de la France". Si l’on résume, voici donc le sélectionneur des Bleus accusé de racisme parce qu’il a un drôle de nom, parce qu’il n’est pas métis et parce qu’il a écarté un joueur musulman, populaire dans les cités.
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Yvan Rioufol : Selon les piètres avocats de Benzema, ses seules origines auraient dû suffire à le choisir en dépit de la procédure judiciaire en cours. "Les antiracistes sont les vrais racistes", écrivais-je déjà en 2011, dans De l’urgence d’être réactionnaire (PUF). Récemment, la présidente de France Télévision, Delphine Ernotte, en avait apporté une démonstration supplémentaire en déclarant : "On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et il va falloir que ça change". Les mêmes aberrations racialistes débitées par Cantona, Debbouze et Benzema procèdent de cet humanitarisme dévoyé qui fait passer performances et compétences derrière la couleur des peaux. Ce raisonnement alimente un communautarisme ethnique et un racisme anti-blanc.
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Yvan Rioufol : A Béziers, l’autre week-end, s’est d’ailleurs révélée une surenchère mimétique chez des Français excédés d’être insultés et méprisés par des minorités qui se réclament de leurs racines mais interdisent aux indigènes d’en faire autant. Ce multiculturalisme est, je ne cesse de l’écrire, mortifère pour l’unité de la nation. Malek Boutih, député PS de l’Essonne, a raison quand il reproche à Debbouze, dans Le Parisien, sa "sortie irresponsable". Il dit : "La paranoïa, les théories du complot, tout cela existe déjà. Ajouter de la tension par ces insinuations c’est du poison". Pour lui, Debbouze "n’a fait que contribuer à sabrer l’identité républicaine au profit des identités ethniques qui cherchent à s’imposer". Boutih parle d’or ces deniers temps. Il est courageux. Pour autant, le président de SOS Racisme qu’il fut devrait s’interroger sérieusement sur la lourde responsabilité de cette organisation dans la constitution des repliements identitaires, des concurrences victimaires et, désormais, du racisme antiraciste à la Cantona, conclut Yvan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/affaire-benzema-le-racisme-des.html
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