Le porno violent pourrait être autorisé en Suisse

Berne - La révision de la loi sur les infractions sexuelles veut biffer la notion de violence pour caractériser un délit. La proposition divise.

her/jbm 20minutes.ch 1er juin 2020

La pornographie dure est interdite en Suisse. Elle comprend des actes et des représentations sexuelles impliquant des enfants, des animaux et de la violence. Cette dernière notion devrait être abandonnée lors de la révision de la loi sur les délits sexuels qui a été soumise en consultation en février dernier et à laquelle le Parlement va s’atteler. [...]

Dans la «SonntagsZeitung», une politicienne et avocate zurichoise s’en inquiètent. «Je ne comprends pas cette dépénalisation. Dans le porno violent, les femmes sont réduites à l’état d’objets et humiliées. Cela va jusqu’au viol collectif et aux scènes de torture. Ces images ont un fort impact sur les jeunes hommes en particulier.»

[...]

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/le-porno-violent-pourrait-etre-autorise-en-suisse-457469705034

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voir aussi: Un rapport de l’UNICEF banalise l’effet de la pornographie sur les enfants

 

 

Un rapport de l’UNICEF banalise l’effet de la pornographie sur les enfants

Cenator: Très clairement, la gauche mondialiste qui a pris le pouvoir dans les ONG onusiennes cherche à attaquer par tous les moyens la civilisation occidentale.

Les campagnes de propagande pour la déconstruction des genres, de la famille et les attaques contre la santé mentale des enfants se succèdent.

La sexualisation des enfants a commencé partout en Europe avec l’enseignement des théories du genre dès le plus jeune âge. Les forces déconstructionnistes ont une claire intention d’influencer l’orientation et l’identité des enfants.

Les progressistes ont une volonté évidente de dissoudre les mœurs, les données biologiques, d'ébranler toutes les bases de notre civilisation, son système immunitaire construit durant des millénaires, pour lui enlever sa capacité de se défendre.

Découlant de la guerre culturelle que la gauche mène contre la civilisation occidentale, les recherches liées aux sciences sociales sont pratiquement toutes idéologiquement biaisées et à fortiori celles qui se basent sur les sondages d'enfants, auxquels il est plus facile de faire dire ce qu’on veut.

Alors que dans les pays touchés par la révolution déconstructionniste, il y a déjà un gros problème avec les grossesses d’adolescentes, tout comme avec l’explosion des enfants qui demandent à entamer une transition de genre, cette nouvelle de l’UNICEF, qui banalise l’influence de la pornographie sur les enfants, amènera encore de toute évidence une aggravation de tous ces problèmes.

Nous aimerions savoir comment cette recherche s’est déroulée, et quel était l'âge des « sondés ». Ont-ils questionné les enfants après un visionnage de porno, et qu'ont-ils demandé (et comment) pour être en mesure de savoir si cela les avait perturbés ou rendus heureux ? C'est ahurissant!

Sans parler du fait que l’enfant n’est pas un animal de laboratoire qu’on peut simplement utiliser pour des "expériences scientifiques".
Ce genre d’étude ne devrait tout simplement même pas exister.

Les faits sont là : les principaux représentants des enfants, les parents et les enseignants ne souhaitent pas que les enfants regardent du porno ; que représentent alors ces chercheurs de l’UNICEF ? Que veulent-ils obtenir en classant l’accessibilité à la pornographie en ligne, comme faisant partie désormais des "droits humains des enfants", vitaux pour leur éducation sexuelle?

N'est-ce pas qu'un pas de plus pour contourner et amoindrir l'autorité parentale, pour étatiser l’éducation des enfants ?

Nous avons appris que des enfants de 19 pays européens auraient participé à ces "sondages". Parce que tout naturellement, cela ne marche qu’en Europe. Par exemple, Poutine, Orban auraient envoyé l'UNICEF sur les roses si cette dernière avait voulu interviewer les gosses sur leurs expériences avec le porno. Est-ce que l’UNICEF imagine un seul instant exporter ses conclusions au Pakistan ? Au Niger ? En Indonésie ? Ou en Chine ?

Mais l’UNICEF idéologiquement biaisée, comme toutes les ONG liées à l'ONU, ne s’occupe pas seulement de "sexualiser" des enfants mais aussi, comme le montre le rapport ci-dessous, de la promotion de l’avortement, ce qui est diamétralement à l'opposé de sa mission de base.

En plus, avec la banalisation de la pornographie, qui deviendrait un droit humain, car selon le rapport, la pornographie aurait une dimension instructive - l’Unicef défend les productions pornos, alors que beaucoup de mineurs sont exploités, détruits par cette industrie et que les abus sur les jeunes femmes lors des tournages sont légion.

Et finalement, nous aurions tendance à devenir de mauvaises langues et à nous demander, après tant de scandales au sein des ONG ces derniers temps, s'il y a des milliardaires et grands donateurs de l’UNICEF  derrière cette banalisation de la pornographie ? Quelles personnes et agendas idéologiques vont-ils profiter de ces conclusions aberrantes et perverses ?

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14 mai 2021  WASHINGTON, D.C.i (C-Fam) Une agence des Nations Unies est à nouveau plongée dans la controverse pour un rapport récent suggérant qu’il n’y a aucune preuve concluante que les enfants exposés à la pornographie subissent des dommages.

Le rapport publié par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) traite de la manière dont la politique gouvernementale peut être utilisée pour protéger les enfants contre les contenus nuisibles, abusifs et violents en ligne.

Sa conclusion est basée sur une étude européenne de 19 pays de l’UE qui a révélé que dans la plupart des pays, la plupart des enfants qui ont vu des images pornographiques n’étaient «ni bouleversés ni heureux».

En fait, selon le rapport sur lequel l’UNICEF se fonde, 39% des enfants espagnols étaient heureux après avoir vu de la pornographie.

Les combattants du porno ne sont pas d’accord avec les données de l’UNICEF.

«Le rapport de l’UNICEF ignore le vaste corpus de recherches démontrant les méfaits de la pornographie pour les enfants. En ignorant les effets néfastes réels que la pornographie peut avoir, l’UNICEF joue à la roulette avec la santé et la sécurité des enfants », a déclaré Lisa Thompson, vice-présidente et directrice de l’Institut de recherche du Centre national sur l’exploitation sexuelle.

L’organisation de Thompson, qui fournit des recherches d’experts pour éclairer les décisions politiques visant à mettre fin aux abus et à l’exploitation sexuels des femmes et des enfants, a constaté que la pornographie peut être un moteur central de ces abus.

«La pornographie grand public contient des abus sexuels horribles, des viols, des incestes, du racisme – que les enfants ne devraient pas consommer», a poursuivi Thompson,

et «l’évaluation de l’UNICEF sur les impacts de la pornographie hardcore sur les enfants ne fait rien pour remettre en question le discours politique selon lequel la pornographie est bénigne, et, par conséquent, met les enfants en danger. ”

L’étude 2020 EU Kids Online a conclu que certains enfants et jeunes «recherchent intentionnellement du contenu sexuel» pour diverses raisons et que voir des images sexuelles «pourrait également représenter une opportunité» de fournir des réponses aux questions sur la puberté et l’identité sexuelle.

L’étude a encouragé à «voir les nuances» qui amènent les enfants à rechercher et à consulter du contenu sexuel en ligne.

L’UNICEF affirme que tout effort visant à empêcher les enfants d’accéder à la pornographie en ligne pourrait enfreindre leurs droits humains.

L’UNICEF fonde cette affirmation sur une interprétation large du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

L’UNICEF affirme également que demander une vérification de l’âge pour accéder à la pornographie en ligne peut empêcher les enfants d’accéder à ce qu’il appelle «une éducation sexuelle vitale».

Il convient de noter que les critiques affirment que «l’éducation sexuelle complète» est pornographique et nuisible aux enfants.

La publication de ce rapport par l’UNICEF intervient quelques jours à peine après que l’Agence américaine pour le développement international a annoncé le renouvellement de son partenariat de longue date avec l’UNICEF, engageant 300 millions de dollars supplémentaires en financement direct du programme.

Les États-Unis sont le plus grand donateur gouvernemental de l’UNICEF avec un financement 2020 atteignant près de 994 millions de dollars en programmes humanitaires et de développement.

L’UNICEF a généralement rejoint la campagne féministe des Nations Unies pour appeler à l’avortement.

L’agence pour les enfants a été fondée pour aider les enfants déplacés après la Seconde Guerre mondiale. Les critiques affirment que l’UNICEF s’est éloigné de sa vision fondatrice et que cet appel à l’accès des enfants à la pornographie sous le couvert des droits de l’homme et de l’éducation sexuelle souligne ce changement. À un moment donné, le Saint-Siège a mis fin à son don symbolique annuel à l’UNICEF.

source: https://c-fam.org/friday_fax/un-rapport-de-lunicef-affirme-que-la-pornographie-nest-pas-toujours-nocive-pour-les-enfants/

La pornographie est-elle un droit de l’homme ?

Par ECLJ

C’est la question que la Cour européenne des droits de l’homme a accepté de trancher. Saisie par un prisonnier qui se plaint de s’être fait confisquer ses revues à caractère pornographique, la Cour doit juger si les prisons peuvent légitimement interdire la possession et l’usage de tels documents.

Les faits de cette affaire peuvent être très succinctement résumés : le requérant purge une peine de prison en Slovaquie pour un double meurtre et se plaint de s’être vu retirer des documents pornographiques, et d’avoir été sanctionné pour cette infraction au règlement de la prison. Selon lui, cette confiscation et l’interdiction générale de posséder de tels documents portent atteinte à sa vie privée et à sa liberté d’expression.

La Cour jugera si l’accès à la pornographie en prison est un droit garanti par la Convention européenne des droits de l’homme.

L’ECLJ a été autorisé par la Cour à intervenir dans cette affaire et a soumis des observations écrites (accessibles ici en français).

Dans ses observations, l’ECLJ a tout d’abord rappelé que la pornographie est intrinsèquement immorale. Dès lors, les États peuvent, ainsi que l’indique la Convention européenne, limiter certaines libertés pour protéger la morale, ainsi que la sécurité, la santé, ou les droits d’autrui. La protection de la morale est une prérogative d’État reconnue par la Convention aux articles 8, 9, 10, 11 et 21.

L’ECLJ s’appuie sur son rapport « Pornographie et droits de l’homme » (2020) pour indiquer à la Cour que de nombreuses recherches établissent qu’une utilisation répétée de la pornographie cause un risque de dépendance, ainsi que de nombreuses pathologies psychologiques et des troubles relationnels. Celle-ci dévalorise systématiquement les personnes et incite à la violence, à l’agressivité et même au sadisme ou au masochisme. La dévalorisation de la femme est quasi-systématique dans la pornographie, où elles sont présentées de façon stéréotypée et humiliante.

L’ECLJ souligne également qu’il est d’autant plus légitime de protéger les détenus des effets pervers de la pornographie que ces personnes y sont particulièrement vulnérables. Leur isolement et oisiveté accroît le risque de dépendance. L’incitation aux violences pulsionnelles causée par la pornographie est encore plus problématique s’agissant des prisonniers coupables de violences sexuelles. Il en résulte que ne pas prévenir dans ces lieux de détention la diffusion de matériel pornographique serait un manquement au devoir de l’État de veiller à la bonne santé de ses détenus, à leur sécurité, aussi qu’à leur réinsertion.

Certes, durant ces dernière décennies, la Cour européenne a fait une application très réduite de la protection de la « morale », la couvrant du voile pudique de la vie privée. Toutefois, s’agissant de la pornographie, d’autres motifs, relatifs à la santé, la sécurité et la dignité, militent en faveur d’un plus grand contrôle. La société semble d’ailleurs prendre de plus en plus conscience de la nocivité de la pornographie et de la nécessité d’en protéger les protagonistes ainsi que les personnes jeunes et vulnérables. Deux projets de résolution sont actuellement à l’étude au sein de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, qui recommandent aux États un plus grand contrôle, sous l’angle des droits des femmes et des enfants.

L’ECLJ forme le vœu que la CEDH saura faire prévaloir une interprétation des droits de l’homme respectueuse de la santé et de la dignité humaine.

À cette fin, pour soutenir les actions de l'ECLJ auprès des institutions européennes, vous pouvez signer et partager notre pétition :

La pornographie n’est pas un droit de l’homme

Lire le texte complet de la pétition

lien vers la vidéo: Comment lutter contre la pornographie en ligne ? (15:29)