Bâle: les 2 adolescents musulmans ne veulent toujours pas serrer la main

Depuis mercredi, on sait que les deux frères de Therwil doivent serrer la main. Apparemment, ils ne le font toujours pas.

Les deux frères sont menacés d'une amende jusqu'à CHF 5'000.-- s'ils refusent de serrer la main au personnel enseignant féminin. La liberté de religion n'est pas une excuse pour refuser de donner la main en signe de bienvenue selon l'avis juridique présenté ce mercredi par la Direction de l'éducation de Bâle.

Selon la "Basler Zeitung" les deux élèves ne s'y tiennent toujours pas. Une connaissance a déclaré au journal qu'ils continuaient de refuser. "Ils sont prêts à aller jusqu'au Tribunal fédéral. Le personnel enseignant féminin n'a pas encore exigé la poignée de main." En raison de la confidentialité, cette information ne peut être vérifiée ni auprès de la Direction de la formation bâloise ni auprès de l'école de Therwil.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Bâle: La famille des deux garçons ayant refusé de serrer la main avait… déposé une demande de naturalisation

Christian Hofer: C'est dire à quel point ils prennent notre pays pour un paillasson. Ils se comportent en totale opposition avec nos us et coutumes et ne sont là que pour en profiter. Il est bien clair que notre administration pourrait encore accepter cette demande, comme elle l'a fait avec des délinquants, meurtriers naturalisés, pour la plus grande joie de la gauche. On a pu voir un concept d'acceptation populaire être remplacé par des procédures strictement administratives, la justice étant devenue folle dans notre pays.

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Les frères, qui ont refusé la poignée de main à leur professeure veulent devenir suisses. Une demande correspondante est actuellement en attente à la Direction de la sécurité de Bâle.

Le père des étudiants de Therwiler, qui s'est retrouvé dans les manchettes en raison de la dispense de la poignée de main, a demandé la naturalisation pour lui-même et sa famille, rapporte le " Basler Zeitung ".

La Direction de la sécurité (SID) l'a confirmé au journal: "La demande a été reçue au SID le 4 janvier." Ainsi, la famille est appelée à l'Office des migrations pour un entretien personnel, comme il est d'usage dans un processus de naturalisation. Par la suite, l'assemblée communale du lieu de résidence du requérant décide de l'obtention. Les décisions négatives doivent être justifiées.

Le père syrien est venu en 2001 en tant que réfugié politique en Suisse et a, par la suite, acquis le permis de séjour C. Il sert d'imam à la mosquée du roi Faysal à Bâle.

 

Source Traduction Christian Hofer pour Les Obsevateurs.ch

Rappels:

Bâle: Les deux enfants syriens qui refusent de serrer la main de leur professeure déclarent que « personne ne peut les forcer »

Mosquée de Bâle: Sur le mur de la mosquée est écrit « Tous les crimes contre les mécréants sont permis »