Christian Hofer: Interview où l'on découvre que cet UDC va à l'encontre de 80% des adhérents de son parti et qu'il ne remet pas en question l'immigration alors que nos routes sont bondées de véhicules français... On rappelle que cette idée de péage urbain provient des... socialistes.
Enfin, il agite le spectre du déficit budgétaire tout en passant sous silence le problème financier de l'asile. Pour les Suisses, il n'y a jamais d'argent!
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Pour le ministre des finances Ueli Maurer, même si l'initiative «Vache à lait» est acceptée, les bouchons sur les routes ne seront pas moins nombreux. Interview.
Beaucoup d'automobilistes se sentent injustement traités. Ils paient neuf milliards d'impôts et taxes par an, mais seule une partie est investie dans la route. Pourquoi ne pas y consacrer tout le produit de l'impôt sur les huiles minérales, comme le demande le texte?
Tout d'abord la somme de neuf milliards n'est pas tout à fait correcte, car elle prend en compte la TVA. Ensuite, cette idée créerait un trou d'un 1,5 milliard par an dans les caisses fédérales. Il serait donc faux de tout donner aux automobilistes. Avec FORTA, nous prévoyons de donner la moitié de ce que demandent les initiants.
Selon un sondage Tamedia, 51% des votants diraient oui. Les sympathisants de l'UDC sont même 80%. N'êtes vous pas personnellement pour cette initiative?
Non. Je comprends les arguments des initiants et leurs préoccupations sont légitimes. Mais l'initiative «Vache à lait» veut plus que ce que nous pouvons nous permettre.
Ne devrait-on pas freiner l'immigration, afin que l'infrastructure routière ne s'effondre pas?
L'augmentation de l'immigration exige une infrastructure forte, c'est vrai. Cela aiderait un peu, mais cela n'est pas la panacée.
Source via le Facebook du PNS