Le New York Times affirme que le drapeau américain est un “symbole de division”.

Devinez lequel de ces drapeaux est considéré par le New York Times comme le plus perturbant?

Lundi sur "Fox & Friends", le sénateur Tom Cotton (R-Ark.) s'en est pris au journal pour avoir publié un article dont la rhétorique endoctrine les Américains à croire qu'il faudrait avoir honte des symboles de "notre héritage et nos principes fondateurs".

Qu'a dit le Times ?

L'article du Times publié samedi, " Un symbole d'unité du 4 juillet qui n'unit peut-être plus ", rapportait comment certaines personnes perçoivent le drapeau comme spécialement lié aux partisans de Trump et comment cela avait eu un impact sur les entreprises, les amitiés et les relations familiales de ceux qui l'arborent. .

Le drapeau, rappelle le Times, a eu plusieurs significations au cours des près de 250 dernières années:

"Élevé à Iwo Jima, il était un symbole de victoire. Brûlé, il est devenu une image des manifestations contre la guerre du Vietnam. Enrubanné autour des tours jumelles sur des épinglettes commémoratives du 11 septembre, il rappelle les menaces contre une démocratie fragile."

Bien que les politiciens se soient longtemps enveloppés dans le drapeau, il semble qu'un changement se profile, a rapporté le Times :

Aujourd'hui, hisser le drapeau à l'arrière d'une camionnette ou au-dessus d'une pelouse est de plus en plus considéré comme un indice, bien qu'imparfait, de l'affiliation politique d'une personne dans une nation profondément divisée.

Les partisans de l'ancien président Donald J. Trump ont entouré le drapeau d’une telle ferveur – lors de ses rassemblements, dans les médias conservateurs et même lors de l'assaut du 6 janvier contre le Capitole – que de nombreux libéraux… craignent que la gauche n'ait pratiquement cédé l’emblème national à la droite.

Ce qui était autrefois un symbole unificateur - après tout, il y a une étoile dessus pour chaque État - est maintenant aliénant pour certains, ses rayures sont maintenant des lignes de fracture entre les gens qui s'agenouillent pendant qu'on joue l'hymne et ceux pour qui ne pas faire allégeance est un affront.

La division, selon le Times, a fait des célébrations du Jour de l'Indépendance "une nouvelle fissure dans un pays qui ne semble plus aussi indivisible, sous un drapeau qui menace de s'effilocher".

Qu'a dit Cotton ?

Lundi matin, le sénateur Cotton s'en est pris à l'activisme de gauche que nous avons autorisé à «marcher au travers de nos institutions culturelles» et à «endoctriner nos enfants», ce qui est exactement ce que reflète l'article du Times.

"Au cours du week-end, vous avez vu le New York Times publier un long article sur la façon dont le drapeau, pour l'amour de Dieu, est désormais un symbole de division pour de nombreux Américains", a dit Cotton. "Or nous devrions être fiers de notre héritage et de nos principes fondateurs."

"Il y a deux cent quarante-cinq ans ce week-end, nos pères fondateurs ont déclaré notre indépendance non seulement à cause de griefs locaux sur les impôts ou le cantonnement des soldats, mais parce qu'ils voulaient fonder une nouvelle république dédiée à l'idée que tous les hommes sont créés égaux, comme l'a dit Abraham Lincoln lors du discours de Gettysburg", a-t-il poursuivi.

"Nous n'avons pas toujours atteint cela en pratique, mais notre histoire a été celle d'une lutte continue pour réaliser ces idéaux", a déclaré le sénateur. "C'est exactement ce que le Dr Martin Luther King a dit dans son discours "I Have a Dream" dans lequel il a invoqué explicitement et à plusieurs reprises la déclaration d'indépendance et affirmé que notre travail est la pleine réalisation des principes fondateurs de l'Amérique. Nous devons enseigner à nos enfants, que ce soit dans les écoles, dans nos films, à la télévision ou dans nos bandes dessinées, à célébrer les traditions américaines et à en être fiers."

Source et vidéo: https://www.theblaze.com/news/cotton-new-york-times-flag-divisive-symbol

Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Mes Libertés Politiques : Aimer la France, ou pas

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Les loups sont entrés dans Paris

Les hommes avaient perdu le goût
De vivre, et se foutaient de tout
Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
Pour eux c´était qu´du cinéma
Le ciel redevenait sauvage,
Le béton bouffait l´paysage... d'alors
Les loups, ououh! ououououh!
Les loups étaient loin de Paris
En Croatie, en Germanie
Les loups étaient loin de Paris
J´aimais ton rire, charmante Elvire
Les loups étaient loin de Paris.
Mais ça fait cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille
De morts sur un champ de bataille
Dès que la peur hante les rues
Les loups s´en viennent la nuit venue... alors
Les loups, ououh! ououououh!
Les loups ont regardé vers Paris
De Croatie, de Germanie
Les loups ont regardé vers Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les loups regardent vers…
Et v´là qu´il fit un rude hiver
Cent congestions en fait divers
Volets clos, on claquait des dents
Même dans les beaux arrondissements
Et personne n´osait plus le soir
Affronter la neige des boulevards... alors
Des loups ououh! ououououh!
Des loups sont entrés dans Paris
L´un par Issy, l´autre par Ivry
Deux loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Deux loups sont entrés dans Paris.
Le premier n´avait plus qu´un œil
C´était un vieux mâle de Krivoï
Il installa ses dix femelles
Dans le maigre square de Grenelle
Et nourrit ses deux cents petits
Avec les enfants de Passy... alors
Cent loups, ououh! ououououh!
Cent loups sont entrés dans Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Cent loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Cent loups sont entrés dans Paris.
Le deuxième n´avait que trois pattes
C´était un loup gris des Carpates
Qu´on appelait Carêm´-Prenant
Il fit faire gras à ses enfants
Et leur offrit six ministères
Et tous les gardiens des fourrières... alors
Les loups ououh! ououououh!
Les loups ont envahi Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups ont envahi Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les loups ont envahi Paris.
Attirés par l´odeur du sang
Il en vint des mille et des cents
Faire carouss´, liesse et bombance
Dans ce foutu pays de France
Jusqu´à c´que les hommes aient retrouvé
L´amour et la fraternité.... alors
Les loups ououh! ououououh!
Les loups sont sortis de Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups sont sortis de Paris
J'aime ton rire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris
J´aime ton rire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris...
Source : LyricFind

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François Billot de Lochner est marié, et père de six enfants. Il appartient à une famille de tradition militaire et religieuse ancienne.

[...]

article complet: https://francois-billotdelochner.fr/activite-politique-et-associative-francois-billot-de-lochner/

Djihadisme. Témoignage d’Abdel: “Les Français n’ont plus aucun patriotisme. Plus le temps avance, mieux c’est pour nous!”

Les auteurs d'une étude sur la radicalisation publient une dizaine d'entretiens menés en prison. Interview.

Xavier Crettiez, professeur de science politique, a conclu au printemps une étude sur les processus de radicalisation pour le ministère de la Justice.

(...)

Ceux que nous avons rencontrés revendiquaient totalement leur engagement, ce qui évidemment laisse perplexe quant au travail de déradicalisation… L’un, qui dans sa cellule passe sa journée à lire le Coran, dort par terre par piété, nous a expliqué :

"Je n’ai aucune envie de tuer ni aucune haine pour la France, mais je serai contraint de le faire en sortant de prison puisque c’est Dieu qui le veut !"

En témoignent les livres que vous avez trouvés dans leurs bibliothèques…

L’un des djihadistes assez influent dont nous avons visité la cellule avait une bibliothèque très fournie. "Le Système totalitaire" de Hannah Arendt, "Surveiller et punir" de Michel Foucault, "le Contrat social" de Rousseau, "Léviathan" de Hobbes, mais également… "Le Suicide français" d’Eric Zemmour ! Et à côté, des DVD et jeux de foot.

Un autre était fasciné par un de nos collègues, le sociologue François Burgat, dont le livre l’avait, disait-il, éclairé et mis sur la voie ! On a tout de même trois djihadistes qui nous ont brandi pendant l’entretien l’ouvrage de Hannah Arendt, sur le totalitarisme. Et lu, voire relu : l’un avait soigneusement annoté des passages… Un autre nous a réclamé le tome 3 des "Origines du totalitarisme", car il n’était plus disponible à la bibliothèque de la prison.

Ils connaissent pour la plupart très bien les spécialistes de la radicalisation, Khosrokhavar, Burgat. Ou Kepel, qu’ils semblent en revanche tous vouer aux gémonies.

Effet de mode, ou d’entraînement, je ne sais pas. Mais c’est vrai que les critiques contre Kepel, qu’ils voient comme un adversaire de l’islam, étaient toutes si unanimes et ordonnées que c’en était frappant ! Assez inattendu aussi, l’adhésion de certains aux thèses de Michel Onfray. Ou d’Eric Zemmour.

(...)

Extraits de verbatim de "Soldats de Dieu"

Laïcité et dogme

Michel, jeune converti : "J’aime bien le sens des mots, 'radical', ça vient de radix qui veut dire 'racine', et 'racine', ça veut dire les fondements comme fondamentalisme. […] L’islam n’est pas apolitique, il a vocation à gérer l’Etat et, malheureusement, ce n’est pas la vision de l’islam en France. On essaie de falsifier l’islam pour faire un islam laïc."

Abdel : "Ce qui m’a conduit à vraiment m’intéresser à l’islam, ce ne sont pas les musulmans, ce sont les fachos. C’était un site facho sur Internet qui parlait de la violence de l’islam, […]. Moi, je ne voulais pas y croire. J’avais une image de l’islam où il n’y avait pas de violence. Et là, je suis allé vérifier dans le Texte et j’ai vu que c’était correct et authentique […]. Je suis allé montrer cela à la mosquée et il y a eu un malaise. […] Eux veulent adapter la religion à la vie qu’ils mènent. Alors, le djihad, ils veulent l’enlever."

Les attentats

Abdel : "Ils [les Français] sont tellement à l’ouest que, quand ils se font tuer, ils se posent la question : pourquoi on nous tue ? On a un dirigeant pour lequel on a voté et qui démarre une guerre ! […] Dans une guerre, on ne va pas séparer le chocolat et la vanille, le chocolat et la fraise. Mais là, si on est là, on boit et on s’amuse quand l’armée de son pays combat, eh bien, on doit subir !"

Achir : "Moi, quand j’ai vu que c’était un vendredi 13 et que j’ai vu ce qui s’était passé, j’ai capté direct, ils ont tapé un endroit où il ne devait pas y avoir de musulmans. Les musulmans ne vont pas dans les bars et ne soutiennent pas l’équipe de France […]. Je parle des vrais musulmans, ceux qui font la prière, qui sont plus des ikhwan (frères), qui ne vont même pas là où il y a Coca-Cola. Donc, il n’y avait pas de vrais musulmans dans ces trois endroits, […]."

Al-Qaida, Ben Laden et l’EI

Paul : "L’EI, c’est ça qui fascine. Il y a dix ans, ils – les djihadistes – étaient cachés dans des endroits, avec seulement une arme pour deux, je me souviens, je les regardais, ils étaient habillés comme des paysans, ça ne faisait pas rêver. Maintenant, quand on regarde, ce n’est pas la même chose ! C’est des productions hollywoodiennes, oui, ça fait rêver. […] Ben Laden, il parlait doucement, si on ne parlait pas arabe on n’avait pas accès, alors que maintenant, avec les traducteurs […]. Ben Laden, c’est un peu une image, un symbole, c’est comme Castro pour les communistes."

Le complotisme

Choukri : "Mon engagement est venu par Internet. Uniquement par Internet ! Je restais à Champigny. Je ne bougeais pas. Je ne travaillais pas. Je regardais les vidéos complotistes, surtout 'The Signs' [série de vidéos accessibles notamment sur YouTube]. Ça tournait beaucoup en prison. C’était en 2008-2010. A l’époque, j’étais à Villepinte [maison d’arrêt]. […] c’est vers la fin 2010 que j’ai commencé à passer du complotisme au djihadisme, de fil en aiguille."

Le virilisme

Abdel : "Une fois, j’étais dans un bus et j’ai dit à un frère qui était avec moi : comment ils vont arrêter les Français lorsque les talibans seront ici ? ! Il a rigolé, il m’a dit, mais tu penses qu’eux ils vont combattre, regarde-les ! Et là j’ai tourné mon regard et je les ai regardés les écouteurs sur la tête machin et tout, tu leur demandes de faire un 100 m ils s’écroulent par terre. Qu’est-ce qu’ils vont faire ! Les jeunes ne sont plus des jeunes ici, ils sont déjà vieux, ce n’est pas un pays de combattants… […] Prenons les Russes, par exemple. Ils combattaient, ils criaient, ils aiment leur pays et tout. Ça, c’est une armée difficile à combattre parce qu’elle a un but. Mais prenez un Français, il va combattre quoi ? La patrie ? La patrie des jeunes, c’est Apple ! Le drapeau français, ils l’ont foutu dehors. Il n’y a rien de patriotique […]. Plus le temps avance, mieux c’est pour nous ! Parce qu’on voit bien comment devient la société française. Pour l’instant, elle ne se dirige pas vers un pays de combattants."

Source

Vous avez dit Patriotisme ?

France-Patriotisme-2

   
Michel Garroté - Le jeudi 23 février 2017 a eu lieu à Paris une table ronde sur le thème du patriotisme chrétien, table ronde organisée par le Site Internet, chrétien et français, 'Aleteia'. Alexandre Meyer, rédacteur en chef d’Aleteia, a animé cette table ronde, à laquelle ont participé, l'écrivain et historien Camille Pascal, le philosophe Thibaud Collin, l'évêque Mgr Luc Ravel et l'entrepreneur Jean-Marc Potdevin.
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Dans le cadre de cette table ronde, le philosophe français Thibaud Collin a donné sa vision chrétienne de la Patrie et du patriotisme, vision que je ne partage pas à 100% et dont je publie cependant ci-dessous quelques extraits adaptés (les liens vers les propos de Thibaud Collin, parus sur Aleteia et cités par Le Salon Beige, se trouvent en bas de page du présent article).
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Le philosophe français Thibaud Collin déclare notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : "Les donneurs de leçons ont toujours existé, surtout lorsqu’ils prétendent intervenir au for interne et décréter qui sont les bons chrétiens et qui sont les hypocrites qui utilisent le christianisme à des fins politiques. La réelle question est l’articulation entre patriotisme et foi chrétienne, et, de là, entre la nature et la grâce".
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Thibaud Collin précise : "Peut-on aimer sa patrie sans tomber dans l’idolâtrie ? Et si oui, alors comment concevoir d’aimer mesurément ? Non, le patriotisme n’est pas, comme tel, de l’idolâtrie. Et oui, l’amour de la patrie se rattache au quatrième commandement, l’amour dû à ses parents. La patrie, comme les parents, est médiatrice des dons naturels et parfois surnaturels. On aime avec mesure quand on aime, en respectant, l’ordre des choses et des personnes, institué par Dieu, avec sagesse".
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Thibaud Collin estime : "Qu’ont dit les philosophes chrétiens sur le patriotisme ? Ces réflexions ont-elles encore un sens aujourd’hui ? Le patriotisme n’est pas, comme tel, une vertu chrétienne, même s’il doit être assumé, comme toutes les vertus humaines, par la charité théologale. Donc, toute la tradition philosophique en parle, les chrétiens comme les païens. Ces réflexions, ont, bien sûr, d’autant plus de poids aujourd’hui, dans un monde dématérialisé, et, de plus en plus, hors sol", ajoute le philosophe Thibaud Collin (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Sources :
   
http://fr.aleteia.org/2017/02/22/thibaud-collin-lamour-de-la-patrie-se-rattache-au-quatrieme-commandement-lamour-du-a-ses-parents/?ru=f1580cf84600b2c0dd2a73fc89cefb5f
   
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/le-patriotisme-nest-pas-de-lidol%C3%A2trie.html


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