« Je b**** la France jusqu’à l’agonie » : aucune poursuite judiciaire contre Nick Conrad

Pour Christophe Castaner, il s’agissait d’un « appel à la haine de notre pays et à la violence ». Il n’en est rien. Malgré le signalement, à l’époque, du ministre de l’Intérieur au parquet de Paris et une mobilisation des services de la plateforme policière Pharos, l’enquête ouverte et confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personnes (BRDP) n’a rien donné.

Selon nos informations, cette procédure a été classée sans suite le mois dernier, aucune poursuite pénale n’ayant été engagée contre Nick Conrad. Le parquet a justifié que les faits n’étaient pas « clairement établis » et que les preuves étaient « insuffisantes pour que l’infraction soit constituée ».

Dans ce clip intitulé « Doux pays » et visible, notamment, sur YouTube, ce rappeur à l’audience confidentielle avait multiplié les propos provocateurs – « J’ai baisé la France jusqu’à l’agonie », « Cet Hexagone, j’encule sa grand-mère » – et s’en prend à ceux qui avaient fustigé son précédent clip « Pendez les Blancs », qui avait créé la polémique à l’automne et qui lui avait valu d’être condamné le 19 mars à 5.000 euros d’amende avec sursis pour provocation au crime.

Via Fdesouche

Justice : un Noir “pendeur de Blancs” ne peut être raciste !

Riposte Laïque, le 20 mars 2019
Pierre Cassen commente le scandaleux verdict de la 17e Chambre de Paris. Nick Conrad, le rappeur qui appelait à "pendre les Blancs et à tuer les enfants blancs dans les crèches" n’a été condamné qu’à 5.000 euros d’amende... avec sursis. Il compare cette condamnation avec celles qui ont frappé Eric Zemmour, Renaud Camus et d’autres patriotes, poursuivis devant ce même tribunal par des associations dites "antiracistes". Finalement, il déconseille à toute personne blanche d’écrire la même chose que ce rappeur, en remplaçant blanc par noir...

Oooh, oh man
Oooh, oh man

[Couplet 1]
Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs
Attrapez-les vite et pendez leurs parents
Écartelez-les pour passer le temps
Divertir les enfants noirs de tout âge, petits et grands

Fouettez-les fort, faites-le franchement
Que ça pue la mort, que ça pisse le sang

Pendus aux arbres dans le vide sidéral
Que ces fruits immondes procurent un spectacle fascinant
Macabre, effrayant, vise comme ils se meuvent

Blafards et marrants
Ôtez leur toute humanité, qu'ils ne soient plus que des objets sans vie dès à présent
Possédez-les ! Mettez leurs noms sur vos testaments
Yeah yeah mais yeah yeah
Qu'on se les lègue à mesure du temps, qu'ils nous appartiennent dans les profondeurs de leur inconscient

[Pré-refrain]
Oooh, oh man
Wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa whities
Pendez-les
Oooh, oh man
Wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa whities
Pendez-les tous

[Refrain]
Pendez les, pendez les, pendez les, pendez les, pendez les Blancs
Pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les maintenant, ok
Pendez les, pendez les, pendez les, pendez les, pendez les Blancs
Pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les maintenant, ok

[Couplet 2]
Pendez les Blancs et si ces hyènes s'accrochent aux lianes, descendez-les très brutalement
Fournissez-les en armement, laissez-les s'entretuer à leur corps défendant
Que leur mort orchestrée génère beaucoup d'argent

Oooh, oh man !
Pas de sentiments, qu'ils meurent tous en même temps
En même temps qu'ils crament dans leur rassemblement
Donnez l'exemple, torturez devant le groupe ceux qui d'entre eux sont trop récalcitrants
Bouches de Blancs écartées sur un coin de trottoir
Écrasement de tête mortel pour leur casser les dents

Balle dans la tête, c'est donc ça qu'ils aiment tant
Black History X, ça n'est que le commencement
Fort de l'enseignement que j'ai reçu tout ce temps
J'suis venu inverser le commerce gulaire-trian, hein

[Pré-refrain]
Oooh, oh man
Wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa whities
Pendez-les
Oooh, oh man
Wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa wa whities
Pendez-les tous[Refrain]

Pendez les, pendez les, pendez les, pendez les, pendez les Blancs
Pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les maintenant, ok
Pendez les, pendez les, pendez les, pendez les, pendez les Blancs
Pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les maintenant, ok
Pendez les, pendez les, pendez les, pendez les, pendez les Blancs
Pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les maintenant, ok
Pendez les, pendez les, pendez les, pendez les, pendez les Blancs
Pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les, pendez-les maintenant, ok
Oooh, oh man

*****

Un rappeur parisien appelle au meurtre des Blancs (Vidéo) : Le titre est distribué sur toutes les plateformes – deezer, itunes, amazon, fnac..)

Extrait des paroles : 

Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents,
Écartelez-les pour passer le temps.
Divertir les enfants noirs, de tous ages, petits et grands,
Fouettez les fort, faites le franchement
Que ça pue la mort que ça pisse le sang
Pendus aux arbres dans le vide sidéral
Que ces fruits immondes procurent un spectacle fascinant
Blafards et marrants
Ôtez leur toute vie, qu’ils soient des objets sans vie dès à présent
Possédez les, mettez vos noms sur leurs testaments

Refrain: « Pendez les, Pendez-les tous, pendez les blancs ».

Pas de sentiments, qu’ils meurent tous en même temps
Donnez l’exemple, torturez devant le groupe
Ceux qui sont trop récalcitrants

Etc.

 

 

 


Une interview de Nick Conrad datée de 2016 :

BONJOUR NICK. SI TU DEVAIS TE PRÉSENTER EN QUELQUES MOTS QUE DIRAIS-TU ?
Bonjour Vania. Je dirai que je suis un artiste noir, parisien, fier et raffiné

COMMENT ES-TU TOMBE DANS LE RAP ?
C’est la maladie qui m’a fait tomber dans le rap. J’ai la drépanocytose. J’ai écrit mon premier texte le 4 janvier 1994 sur mon lit d’hôpital. J’avais besoin d’exprimer ce que j’avais sur le cœur, ce que je vivais sur le moment.

COMMENT DÉFINIRAIS-TU TON STYLE VESTIMENTAIRE ?
Mon style est celui de la rue avec une pointe de raffinement.
J’ai opté pour le bandana sur la tête après un shoot photo. Je le portais habituellement dans ma poche de jean. Le photographe m’a dit : « pourquoi ne pas le nouer sur ta tête ? » Je me suis regardé dans le miroir et j’ai aimé l’image que je dégageai .Pas 2 Pac comme beaucoup peuvent penser, mais l’africain portant fièrement son étoffe ; son tissu traditionnel d’Afrique.

REVENONS À LA MUSIQUE. Ton prochain album SAPHIR NOIR, POURQUOI CE NOM ?
Saphir est une pierre précieuse.
Noir pour ce que je le suis.
L’ensemble des deux mots reflète ma musique et ce que je suis intérieurement. Dans cet album j’envoie un message d’unité et d’identité noire. L’homme noir à des capacités intellectuelles et physiques comme n’importe quel être humain. Nous sommes tous des êtres extraordinaires.

Au coin de la 34ème

La réaction de Nick Conrad, interrogé par RTL :

« J’ai inversé les rôles ». Le but de la vidéo, était de « choquer les idées reçues ».
Le rappeur parisien estime qu’il a « osé personnifier le racisme ».

« Je ne cherchais pas le buzz, ce clip est supposé amener à réfléchir et pas rester en surface. Je ne comprends pas les gens qui ne vont pas chercher en profondeur. Ce n’est pas un appel à la haine, c’est une fiction qui montre des choses qui, du début à la fin, sont vraiment arrivées au peuple noir, tous les éléments qui sont cités dans le morceau, un à un, ont vraiment touché et marqué le peuple noir dans sa chair, de manière à ce que blancs comme noirs puissent se rendre compte de la situation ». Et même s’il « comprend le souci qu’il peut y avoir », il ne regrette rien.

« Ce morceau est plus profond qu’il n’y paraît (…) Je ne peux pas renier ce que j’ai écrit, ça touche le racisme, c’est la beauté de ce morceau, ça reste de l’art », lance-t-il en insistant sur le fait qu’il joue le personnage du raciste.

Nick Conrad se défend d’être raciste et met en avant le fait que « 80% des gens de l’équipe du clip sont des blancs« , comme le réalisateur et l’acteur principal. « Mes amis blancs me soutiennent », poursuit-il. Pour sa défense, il ajoute qu’en 2016, il a sorti une chanson intitulée 130 cercueils, en hommage aux victimes du 13 novembre.

« Un raciste un vrai pour de vrai ne peut pas se vanter de prendre le micro et dire des choses abominables, ajoute-t-il. C’est dit pour que les gens se réveillent réellement (…) C’est un message d’amour en profondeur, plus qu’un message de haine ».

Face au torrent de réactions, le rappeur est un peu surpris, il ne s’attendait « pas à autant de virulence ».

« Moi aussi dans ma vie il m’a été donné de voir des scènes choquantes », poursuit-il en prenant en exemple les peintures d’Eugène Delacroix au Louvre. Et invoque l’essence de l’art, plus particulièrement du rap.

« Le rap est né dans le ghetto, il a pour mission de dénoncer les choses. Un artiste a pour but de s’inspirer du monde pour dénoncer, que ça plaise ou non, justifie-t-il. C’est l’essence même du rap. En France plus qu’ailleurs, on a du mal avec la vérité ».

Via Fdesouche.com