Migrants africains : Netanyahou change d’avis et annule son accord avec l’ONU. Les pays qui devaient recevoir ces migrants ne semblaient pas au courant.

Nous en parlions ici.

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Malgré sa déclaration fracassante du 2 avril, Benjamin Netanyahou a décidé d'annuler l'accord passé avec l'ONU selon lequel Israël aurait expulsé une partie de ses migrants africains vers «des pays développés comme l'Allemagne et l'Italie».

Le 3 avril, le Premier ministre israélien a déclaré qu'il décidait finalement d'annuler purement et simplement l'accord qu'il avait déjà décidé de suspendre la veille au soir.

Le 2 avril, seulement quelques heures après l'avoir annoncé, l'Etat hébreu avait suspendu par surprise un accord conclu avec l'ONU et destiné à régler le sort de milliers de migrants africains vivant en Israël.

 

 

Cet accord prévoyait la réinstallation de plus de 16 000 Soudanais et Erythréens résidant sur le territoire israélien vers des pays occidentaux. En échange, Israël s'engageait à donner un titre de séjour à un nombre équivalent d'entre eux devant rester sur son territoire.

«J'ai décidé de suspendre l'application de cet accord et d'en repenser les termes», a écrit Benjamin Netanyahou sur sa page Facebook le 2 avril au soir, affirmant avoir été attentif aux critiques de certains habitants de Tel-Aviv, où vivent la plupart de ces migrants, contre cet accord.

Certains de ces habitants dénonçaient le fait que des milliers de Soudanais et d'Erythréens soient autorisés à rester en Israël.

«Je suis attentif aux critiques et je vais rencontrer vos représentants demain matin», a affirmé Benjamin Netanyahou qui avait promis l'année dernière aux habitants de «rendre le sud de Tel-Aviv aux citoyens d'Israël.»

La classe politique israélienne s'inquiète

La suspension de l'accord avec l'ONU, annoncé en grande pompe le même jour, puis son annulation le lendemain, a surpris la classe politique.

Le député travailliste Itzik Shmouli (opposition) a évoqué sur Twitter «le mal de tête provoqué par les zigzags de Netanyahou», tandis que le chef de son parti Avi Gabbay a qualifié cette annonce d'«inquiétante».

L'accord avec le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) devait remplacer un projet gouvernemental d'expulsions très controversé, annulé officiellement le 2 avril.

Le HCR n'avait pas donné de détail sur les pays d'accueil mais le Premier ministre israélien, avait cité «des pays développés comme le Canada, l'Allemagne et l'Italie».

Les pays qui devaient recevoir ces migrants ne semblaient pas au courant...

Il n'existe «aucun accord» avec l'Italie dans le cadre du document signé entre Israël et HCR, pour la réinstallation de ces migrants, avait toutefois réagi le ministère italien des Affaires étrangères.

Le ministère allemand de l'Intérieur a assuré de son côté «ne pas avoir connaissance d'une demande concrète concernant une prise en charge de réfugiés vivant en Israël, en particulier originaires de pays africains.»

Le gouvernement israélien avait d'abord prévu de donner le choix à des milliers de migrants africains présents sur son territoire de partir d'ici à début avril – soit pour leur pays d'origine, soit pour un pays tiers – ou d'aller en prison indéfiniment.

Ce projet avait suscité de nombreuses critiques, notamment du HCR et d'ONG. Ces dernières semaines, des manifestations avaient réuni des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs villes du pays dont des survivants de la Shoah pour demander le retrait de ce projet.

Selon les autorités israéliennes, 42 000 migrants africains, vivent en Israël, mais femmes et enfants n'étaient pas concernés par ce plan.

Le Rwanda n'en voulait pas non plus

Ces migrants sont arrivés majoritairement après 2007 à partir du Sinaï égyptien. La frontière, à l'époque poreuse, avec l'Egypte a depuis été rendue quasiment hermétique. Ils se sont installés en nombre au sud de Tel-Aviv.

Israël admettait tacitement ne pas pouvoir renvoyer dans leur pays ces milliers d'Erythréens et de Soudanais sans mettre leur vie en danger. Le gouvernement érythréen a été accusé par l'ONU de crimes contre l'humanité «généralisés et systématiques».

Le gouvernement israélien avait donc imaginé les renvoyer vers un pays tiers qu'il n'avait jamais nommé jusqu'à aujourd'hui. Benjamin Netanyahou a dévoilé le soir du 2 avril qu'il s'agissait du Rwanda qui a refusé d’accueillir des «clandestins africains».

«Pour pouvoir les expulser légalement, il fallait l'accord d'un pays tiers et quand nous avons vu ces dernières semaines que cette option n'existait plus, nous avons dû trouver une autre solution», a expliqué Benjamin Netanyahou.

Israël : un «paradis pour les clandestins» ?

Le ministre de l'Education israélien Naftali Bennett, du parti nationaliste religieux Foyer Juif a dénoncé l'accord avec l'ONU, qui selon lui, «signifie qu'Israël va se transformer en paradis pour les clandestins».

Le ministre des Finances Moché Kalhlon, un des piliers de la coalition, a déclaré que «le gouvernement doit se réunir et décider d'une nouvelle trajectoire sur ce sujet».

Source

Fin de la Palestine, seul Etat fantôme de la planète ?

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Michel Garroté - Pour commencer, je souhaite avertir nos lectrices et nos lecteurs, que l'analyse ci-dessous, est très longue et très détaillée. Le plus simple, pour lire cette analyse, c'est de jeter un coup d'oeil sur le début de chaque "chapitre" (paragraphe...?). A mon sens, la partie la plus intéressante est la dernière, celle écrite par Daniel Greenfield. De plus, je souhaite faire une remarque très personnelle : "Fin de la Palestine, seul Etat fantôme de la planète ?" est un titre en apparence très provocateur. Mais il n'en est rien.
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Depuis 1948, le politiquement correct nous intoxique avec la cause dite "palestinienne". Or, si nos lectrices et nos lecteurs prennent la peine de lire l'analyse ci-dessous, ils et elles s'apercevront qu'en effet, la cause dite "palestinienne" pose un sérieux problème de crédibilité.
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Je me permets d'écrire cela, car dans ma jeunesse, lorsque j'étais à l'université, j'ai été pendant quelques années, farouchement pro-palestinien, farouchement anti-sioniste et farouchement israélophobe. J'ai été, pour être clair, de 1976 à 1979, habité par la "Haine des Juifs Israéliens", sans avoir pris la peine de me documenter sur la réalité historique et géographique de cette région du monde.
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Et depuis 1980, je me documente sur cette région du monde, et, oui, depuis 1980, je suis pro-israélien (on peut toujours me taxer de "sale sioniste" car je m'en moque et la plupart des gens ne savent même pas ce qu'est le sionisme...). J'ai lu les travaux de Bat Ye'or, Michel Gurfinkiel, Gilles William Goldnadel, Alexandre Del Valle, Lucien Samir Oulahbib, Albert Soued, Rachel Franco, Caroline Glick, Daniel Pipes, Manfred Gerstenfeld et Daniel Greenfield, dont l'on trouvera, ci-dessous, l'analyse, déjà mentionnée plus haut (Fin de la « Palestine », Etat fantôme).
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Un grand merci, en toute simplicité, pour leur travail qui m'a fait changer d'avis - et qui a fait changer d'avis bien d'autres personnes - sur le Proche et le Moyen Orient, sur l'intégrité des dirigeants israéliens (les rares qui n'ont pas été intègres ont été jugés et condamnés par la justice israélienne alors qu'ils étaient encore en fonction : qui dit mieux ?), sur l'OLP et le Fatah, bref, sur la maffia de Yasser Arafat, Mahmoud Abbas & Consorts. Voilà. Bonne lecture.
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Ce n'est pas le sujet de la présente analyse, mais j'en fais tout de même mention car c'est éclairant : Aisal al-Qassem, animateur de la chaîne télévisée Al-Jazeera, a présenté une photo du libanais Samir Kuntar (ndmg - assassin psychopathe ayant massacré à coups de crosse une fillette juive israélienne), Samir Kuntar qui a « quitté la prison israélienne avec une bedaine et un doctorat », près d'une photo d’un détenu syrien décharné. Bachar Al-Assad devrait « traiter les prisonniers et les détenus syriens de la même manière qu’Israël traite ses ennemis dans ses prisons », a dit Aisal al-Qassem sur Al-Jazeera (ndmg -  bien après sa libération par Israël et son retour au Liban, le libanais Samir Kuntar aurait, dit-on, trépassé -- en Syrie -- lors d'un malheureux "accident"...).
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Ce n'est pas non plus le sujet de la présente analyse, mais j'en fais tout de même mention, car cela aussi, est éclairant : lors d’une récente interview avec la chaîne de télévision libanaise Al-Manar, appartenant au Hezbollah, Salah Al-Zawawi, ambassadeur de « Palestine » en Iran et représentant de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas (et donc du Fatah), appelle à faire disparaître Israël et souhaite que l’Iran fabrique des atomiques.
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Ce n'est toujours pas le sujet de la présente analyse, mais j'en fais tout de même mention, car cela encore, est éclairant (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Hélène Keller-Lind révèle qu'en 2016 plus de 130 posts sur la page Facebook officielle du parti de Mahmoud Abbas, le Fatah, glorifiaient le terrorisme et le meurtre d’Israéliens. À ce jour, en 2017, nombre de posts tout aussi violents ont continué à présenter les terroristes en héros et modèles à suivre. Cette page, suivie par soixante-dix milles personnes, est l’un des vecteurs utilisés par pour inciter à la violence et au meurtre par les dirigeants palestiniens. Un scandale que dénonce Palestinian Media Watch mais sur lequel ferment les yeux nombre de donateurs qui financent l’Autorité palestinienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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A propos d'Israël et de "l'Autorité palestinienne" (en réalité le Fatah), Khaled Abu Toameh, Arabe Israélien, journaliste pour NBC News depuis 1989, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La torture pratiquée dans les prisons et les centres de détention contrôlées par l'Autorité palestinienne n'a rien de nouveau. Ces dernières années les Palestiniens se sont habitués à entendre des histoires terribles sur ce qui se passe entre les murs de ces structures. Cependant, parce que ce ne sont pas les Israéliens qui commettent ces violences, ce qui est rapporté laisse les journalistes indifférents. ais alors, comment l'Autorité palestinienne, financée par l'Occident, qui essaie depuis longtemps de faire partie d'institutions comme les Nations unies, explique-t-elle sa barbarie systématique ? Cela fait des années que l'Autorité palestinienne agit en « État indépendant » reconnu par plus de cent pays.
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Dans ces conditions, les gouvernements étrangers, les contribuables américains et européens surtout, ont le droit, ou plutôt l'obligation de tenir l'Autorité palestinienne responsable de ses violations des droits de l'homme et d'exiger transparence et responsabilité. Ce droit découle du fait que l'Autorité palestinienne demande à faire partie de la communauté internationale en obtenant la reconnaissance d'un État palestinien. À moins, bien sûr, que la communauté internationale soit prête à accueillir un État arabe de plus qui piétine les droits de l'homme et torture dans ses prisons. Les preuves les plus récentes de torture en Cisjordanie ont été révélées dans un article en ligne sur un site web affilié au Hamas. Cet article donne des détails sur certaines des méthodes de torture employées par les interrogateurs de l'Autorité palestinienne et offre un aperçu unique des conditions dans lesquelles les prisonniers sont placés en détention.
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Cet article fait référence plus particulièrement à la Prison centrale de Jéricho qui est sous le contrôle de diverses sections des services de sécurité de l'Autorité palestinienne. Ayant pour titre « Jéricho, un Fort de la Torture ? », l'article décrit des conditions à l'intérieur de la prison ressemblant à ces films à sensation qui passent sur les écrans de télévision pour attirer l'attention des téléspectateurs. Un Palestinien récemment relâché de la Prison centrale de Jéricho est cité. Il raconte que quiconque arrive dans les lieux a d'abord les yeux bandés et les mains attachées derrière le dos avant d'être battu sévèrement par entre cinq et dix agents de sécurité. L'une des formes les plus courantes de torture dans une prison de l'Autorité palestinienne, raconte-t-il, s'appelle la position « shabah » : les mains du prisonnier sont menottées et il est pendu au plafond pendant plusieurs heures.
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Pendant ce temps, le détenu est battu sur toute la surface du corps. S'il essaie de bouger ou de changer sa position, les coups empirent. Parfois ce « shabah » se pratique dans les toilettes de la prison. Une autre forme de torture notoire dans la Prison centrale de Jéricho est la « falaka » : les victimes sont battues sur les pieds nus. Selon le témoignage d'un autre ancien prisonnier, qui n'est identifié que sous le nom d'Abu Majd, il a subi cette « falaka » avec un tuyau de plastique pendant plusieurs heures à chaque séance. Parfois, l'un des « interrogateurs » le giflait pendant qu'on le frappait sur les pieds. Abu Majd raconte qu'il a également subi une autre forme de torture connue : on lui demandait de « grimper » sur une échelle inexistante sur un mur. Comme il n'y a pas d'échelle, le détenu ne peut pas y monter et il est puni par des coups.
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D'autres anciens prisonniers racontent que des privations de sommeil, une réclusion cellulaire ou une détention du détenu enfermé dans un petit placard, avec une climatisation puissante, sont des formes de torture couramment pratiquées dans cette prison. Ceci s'ajoutant à une violence verbale, bien sûr, et au fait que les prisonniers sont forcés de dormir à même le sol, sans matelas ni couvertures. En 2013, selon certaines sources, deux Palestiniens sont morts sous la torture dans la Prison centrale de Jéricho à cinq jours d'intervalle. Leur identité étant Arafat Jaradat et Ayman Samarah. Plus tôt ce mois-ci, le père de Ahmed Salhab, qui a été détenu récemment par les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne et emmené à la prison de Jéricho, s'est plaint d'une grave détérioration de la santé de son fils à cause des tortures subies. Le père a raconté que son fils souffrait de douleurs aiguës ayant résulté de coups qui lui ont été portés à la tête par ses interrogateurs.
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On rapporte que des détenus dans des prisons palestiniennes ont fait des grèves de la faim pour protester contre leur incarcération et les tortures. Malheureusement pour eux, ce n'est pas dans une prison israélienne qu'ils font une grève de la faim, là où de telles actions attirent immédiatement l'intérêt des grands médias. Une organisation des droits de l'homme basée à Londres a rapporté trois mille cent soixante-quinze cas de violations des droits de l'homme, détentions arbitraires y compris, par les forces de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie en 2016. Selon ce rapport, parmi ceux qui ont été détenus, des étudiants et des enseignants à l'université, ou des professeurs d'école également. Pendant cette même année les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne ont également détenu vingt-sept journalistes palestiniens, comme l'a révélé ce rapport. Les responsables politiques et des services de sécurité de l'Autorité palestinienne rejettent ces rapports, les qualifiant de « propagande » orchestrée par le Hamas.
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Mais on n'a pas besoin d'attendre que le Hamas parle au monde de torture et de violations des droits de l'homme aux mains des agents de sécurité de l'Autorité palestinienne. Parmi les milliers de Palestiniens qui ont vécu une incarcération dans les prisons et les centres de détention de l'Autorité palestinienne ces deux dernières décennies, nombreux sont ceux qui sont prêts à raconter leur histoire. Mais qui est prêt à les écouter ? Pas les gouvernements occidentaux, ni les organisations des droits de l'homme, ni les journalistes. La plupart d'entre eux cherchent le mal en Israël et en Israël seulement. Pourtant une telle politique encourage l'émergence d'une dictature arabe de plus au Moyen-Orient. Pour le moment, les habitants de Jéricho continueront à entendre dans leur ville les hurlements des détenus qui sont torturés. Le reste du monde fermera les yeux, se bouchera les oreilles, et continuera à prétendre que tout est rose au pays d'Abbas, conclut Khaled Abu Toameh (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Mais revenons à la "Palestine" : 154 députés et sénateurs français de tous bords politiques confondus ont lancé un appel au président de la République, François Hollande, par courrier (une lettre ouverte publiée dans le Journal du dimanche du 26 février 2017), pour lui demander de reconnaître 'l'État de Palestine'. "La France doit marquer sa volonté de sortir de l'impasse sur ce conflit en réaffirmant solennellement, au nom du droit inaliénable à l'autodétermination, que le peuple palestinien est fondé à se doter d'un État. Il en va du respect du droit international". Non mais de quoi se mêle la France ? Elle ferait mieux de gérer ses zones de non-droit contrôlées par des franco-musulmans parfois islamistes radicaux et accorder l'indépendance à ses territoire occupés d'outre-mer, au lieu de donner, sans cesse, des leçons totalement déplacées, au peuple juif israélien, qui de toute façon, se moque éperdument, de ce qui se dit, à son sujet, à Paris...
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Dans le climat d’incertitude quant à l’avenir de la « solution à deux États » depuis la rencontre entre Donald Trump et Binyamin Netanyahu, un commentateur palestinien a averti que l’idée d’un "Etat palestinien" comprenant Gaza et une partie de la péninsule égyptienne du Sinaï (option « Gaza-Sinaï ») gagnait du terrain. De son côté, le ministre israélien Ayoub Kara avait signifié, avant la réunion de Netanyahu avec Trump, que les deux hommes « adopteraient le plan du président égyptien al-Sisi : un Etat à Gaza et au Sinaï ; au lieu de la Judée et de la Samarie dites "Cisjordanie".
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A noter également que la nouvelle ambassadrice américaine aux Nations-Unies, Nikki Haley a déclaré : « Les Etats-Unis ne laisseront plus faire, ils exprimeront au sein de l’ONU leur alliance d’acier avec Israël ». Nikki Haley a en outre dénoncé « l’obsession anti-israélienne » et elle a affirmé qu’elle ne laisserait pas le Conseil de sécurité cibler Israël avec des condamnations unilatérales. Puis elle a ajouté : « Je pensais que le Conseil de sécurité était censé trouver des voies vers la paix et la Sécurité dans le monde, mais lors de cette séance [ndmg - du Conseil de Sécurité], au lieu de parler du réarmement du Hezbollah au Liban, de l’argent iranien qui coule à flots en direction des organisations terroristes, de la manière dont on peut anéantir Daech, la séance a été consacrée à Israël, la seule démocratie de la région.
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Daniel Greenfield - Fin de la « Palestine », Etat fantôme :
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De son côté, Daniel Greenfield, toujours à propos de la "Palestine", écrit notamment, dans une analyse fondée et détaillée (extraits adaptés par Albert Soued ; voir liens vers sources en bas de page) : Le mot Palestine représente bien des choses. Un nom romain et un mensonge de la Guerre Froide. C’est surtout la justification pour tuer du Juif. « La Palestine » est un vieux complot soviéto-saoudien qui avait pour objectif de créer une fausse nationalité à des clans arabes qui avaient envahi et colonisé le territoire d’Israël. Ce grossier mensonge a réussi à transformer des terroristes gauchistes et islamistes en des libérateurs d’une nation imaginaire. D’un coup, les efforts meurtriers du bloc soviétique et du bloc musulman pour détruire l’état juif devinrent une entreprise liée à de « sympathiques victimes ». Mais ce mensonge palestinien est périmé aujourd’hui.
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Nous percevons le « terrorisme palestinien » comme un conflit de niveau bas qui relie entre elles les diverses invasions d’Israël par les armées arabes socialistes. Après plusieurs guerres perdues, ce qui restait c’était la terreur intermédiaire (voir www.nuitdorientcom/n741.htm ). L’Egypte, la Syrie et l’Union soviétique jetèrent l’éponge, et arrêtèrent les guerres de chars et d’avions, le financement de la terreur étant moins coûteux et moins risqué pour eux. De plus, dans les opérations terroristes, les dividendes sont de loin supérieurs à la mise. Pour un prix inférieur à celui d’un avion de combat, les terroristes peuvent atteindre Israël en profondeur, tout en l’isolant sur le plan international, avec des exigences de « nation » et de « négociation ». En effet, après la Guerre Froide, la Russie était à court de liquidités et les « papas apportant des bonbons à l’Olp » s’étaient lassés de payer des collections de chaussures de mode à Mme Souha Arafat et les factures de nettoyage des « keffyeh » de son époux.
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Le groupe terroriste approchait de sa fin et la notion de Palestine apparaissait plus clairement comme une illusion, sans beaucoup d’avenir. Mais voilà que sieur Clinton, et la gauche agitée du parti travailliste israélien qui, contrairement à son homologue britannique, n’avait pas réussi à s’adapter au nouveau boom économique mondial, ont décidé de sauver Arafat et de créer une entité, « la Palestine ». Le désastre terroriste qui s’ensuivit tua des milliers d’individus, angoissa 2 générations d’Israéliens, isola le pays, et mit à la portée des bombes humaines, pour la première fois, toutes les villes israéliennes. Malgré des propositions de concessions majeures, Israël n’a pas réussi à se débarrasser du poids de la nouvelle idée des « 2 états pour 2 peuples ». Détruire Israël brutalement ou à petit feu était généralement perçu comme un petit prix, comparé à un conflit généralisé.
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Les mêmes forces économiques qui avaient transformé le monde après la Guerre Froide ont sauvé la Palestine. Arafat avait perdu ses parrains à Moscou, mais il venait de trouver de nouveaux « papas à bonbons » dans le Mondialisme. La loi et les affaires internationales, l’internet, la suppression des frontières constituaient le nouvel ordre mondial remplaçant la Guerre Froide. Les exigences d’un clan à Hébron pouvaient attirer l’attention du monde entier, car le nouvel ordre mondial pouvait mondialiser tout conflit local, puisque tout était connecté. Un terroriste qui explose une pizzeria à Jérusalem peut avoir une incidence sur les cours de bourse à New York, le développement d’une société en Chine ou sur une autre attaque terroriste à Paris. Ces interconnections sont devenues l’arme de choix des terroristes islamiques. Aujourd’hui le Mondialisme est moribond et sa mort emportera la Palestine avec elle.
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Une nouvelle génération de chefs est née, sérieusement hostile à cette Globalisation. D Trump et Brexit sont deux exemples importants opposés au « transnationalisme ». Et les sondages ailleurs montrent qu’ils ne sont pas seuls. La plupart des gouvernements cherchent aujourd’hui à avantager leur propre pays plutôt qu’à déployer un filet de sécurité transnational pour les autres nations. Et la cause palestinienne perd de son intérêt. D’ores et déjà, de nombreux pays arabes et Musulmans s’intéressent plus à coopérer avec Israël qu’à cacher leurs difficultés derrière la cause palestinienne (Note de Michel Garroté - s’exprimant lors de la toute récente Conférence sur la Sécurité à Munich, Avigdor Lieberman et le Ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir se sont alignés sur la même position face à l’Iran et ont exhorté l'ONU à sanctionner les agressions iraniennes, notamment au Yémen et aussi le tir de missile balistique par Téhéran il y a quelques jours).
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Malgré le fait que 45% des Américains sont favorables à un état palestinien dépassant de peu ceux qui le refusent, la tendance est à l’inverse et à « l’Amérique d’abord ». Les « transnationalistes » croient fermement qu’ils peuvent et doivent résoudre n’importe quel problème qui se pose dans le monde, depuis le réchauffement climatique, jusqu’à la justice internationale, ou encore l’idée de « 2 états pour 2 peuples ». L’Islam radical s’est engouffré dans les failles du système, pas de frontières, membres de coalitions qui se neutralisent, propagande et recrutement aisés… Cela ne veut pas dire que les « nationalistes », comme le Japon, qui ont par exemple besoin de pétrole, ne cèderont pas devant les exigences de leurs fournisseurs arabes, malgré leur sympathie à l’égard de la lutte d’Israël. D’un autre côté, alimenter indéfiniment les caisses de l’Autorité palestinienne sans résultat, a des limites, de même que déployer des efforts diplomatiques dans un probable trou noir.
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Mais cela ne veut pas dire non plus qu’ils s’aligneront immédiatement sur la position israélienne. Pendant 2 décennies, s’aligner sur la solution « 2 états pour 2 peuples », avec l’objectif de créer un état islamique terroriste au milieu d’Israël, a été le prix demandé à l’Etat juif pour qu’il participe à la Communauté internationale. Ce niveau de prix ne disparaîtra pas du jour au lendemain, mais il sera plus aisé à négocier. Le changement réel viendra du côté palestinien où une cleptocratie terroriste se nourrit de la misère humaine pour construire des villas à Ramallah. Conçu au départ comme moyen de combat par les ennemis de l’Occident, lors de la Guerre Froide, cet Etat terroriste a été réanimé par conviction, par les « transnationalistes occidentaux ». L’Autorité palestinienne, créée comme entreprise par l’Olp, elle-même entreprise des terroristes du Fatah, n’est pas une structure économiquement viable.
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Elle vit de dons et ses succès diplomatiques sont dus aux réseaux « transnationalistes », l’Onu, les medias et les Ong. Rappelons que lors des négociations entreprises par l’administration Obama, c’est le Secrétaire d’Etat américain John Kerry lui-même qui représentait les Palestiniens. Si vous ôtez cet ordre « transnational », l’Autorité palestinienne aura besoin d’un nouveau « papa avec des bonbons ». Mais l’Arabie est meilleure dans les promesses que dans leur exécution. Et la Russie n’a plus les moyens de subvenir aux besoins croissants de Ramallah. Peut-être l’Iran. Mais c’est à voir. En tout cas, cette Autorité palestinienne ne peut survivre sans le soutien américain.  Et la farce prendra fin, mais pas tout de suite. Aujourd’hui Israël a les moyens d’accélérer le processus, si cet état veut bien prendre le risque de transformer un statu quo corrosif en un conflit plus explosif dans le court terme, mais plus gérable à long terme.
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Contrairement à feu Peres et Sharon, B Netanyahou n’est pas un joueur. Le processus de paix était une grosse spéculation, comme d’ailleurs le retrait du Liban et l’expulsion de Gaza. Toutes ces spéculations ont échoué, laissant des cicatrices et des crises qui durent. A l’opposé des autres 1ers ministres, Netanyahou n’a pas pris beaucoup de risques. Il a été un excellent gestionnaire d’une économie en pleine croissance et d’une nation florissante. S’il est resté si longtemps au pouvoir, c’est que le citoyen est assuré qu’il ne prendra pas de folle décision. Obama était furieux contre lui, car il ne voulait prendre aucun risque, se contentant de gérer prudemment son pays, d’où sa longévité. Mais n’oublions pas non plus que Bibi était aussi un ancien commando. En fait, il ne prend aucun risque avant d’avoir une balle en ligne de mire. Et aujourd’hui, il est beaucoup plus risqué pour Israël de ne pas prendre de risque que d’en prendre.
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Il est temps de jeter les dés. Car la vague nationaliste peut ne pas durer. L’ordre « transnational » peut revenir. Ou la nouvelle vague peut se transformer en quelque chose d’imprévisible etc. Le statu quo actuel est instable : un faible état terroriste islamo-gauchiste soutenu par les Etats-Unis, un état terroriste des Frères Musulmans, soutenu par la Qatar et la Turquie, se renforçant à Gaza, et Israël utilisant sa brillante technologie pour gérer les menaces de tout bord. Cet équilibre peut s’effondrer d’un moment à l’autre. L’Olp a infligé à Israël de grands dommages sur le plan diplomatique et le Hamas terrorise la plupart de ses villes. Ensemble, ils constituent une menace existentielle qu’Israël a laissé filer, sous prétexte de la gérer. L’avenir n’est pas aussi sûr qu’il n’en a l’air. La Palestine est aujourd’hui moribonde, et Israël n’y est pour rien. Cela vient de la chute de l’ordre « transnational ». La question est de savoir quel autre ordre le remplacera. Aujourd’hui une vague nationaliste envahit l’Occident et Israël a devant lui l’opportunité de réclamer des frontières et une Nation, ajoute Daniel Greenfield (fin des extraits adaptés par Albert Soued ; voir liens vers sources en bas de page).
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Introduction & mise en page de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source (Hélène Keller-Lind) :
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http://www.desinfos.com/spip.php?article56924
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Source (Khaled Abu Toameh) :
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9904/palestiniens-torture
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Source (Daniel Greenfield) :
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http://www.nuitdorient.com/n24149.htm
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L'auteur : Daniel Greenfield, écrivain new yorkais spécialisé dans l’Islam radical et membre du 'Freedom Center', via 'Shillman Journalism'. Son article a été publié dans 'Front Page Mag'.
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Traduit et adapté, par Albert Soued, écrivain et journaliste, pour :
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www.nuidorient.com
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'Front Page Mag' pour la version originale de l'analyse de Daniel Greenfield :
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http://www.frontpagemag.com/fpm/265820/end-palestine-daniel-greenfield
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Sommet Trump / Netanyahu – Désinformations des médias

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Michel Garroté - Binyamin Netanyahu et Donald Trump se sont rencontrés à la Maison Blanche pour la première fois depuis l’entrée en fonction du Président américain. Très attendu, ce sommet a été - et est encore - couvert par la presse occidentale avec tellement d’approximations, que le visionnage de leur conférence de presse, en anglais, serait presque indispensable si l'on voulait se faire une idée vraie de la dynamique enclenchée entre les deux chefs d’Etat (voir lien vers source en bas de page). Pour épargner à nos lectrices et lecteurs ce visionnage de la conférence de presse en anglais, je reproduis ci-dessous, la retranscription en français, de ce que le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu a réellement dit à Washington.
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Voici ce que Binyamin Netanyahu a réellement dit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je crois que nous pouvons renverser la vague de l’islam radical. Pour faire reculer l’islam militant, nous pouvons saisir une opportunité historique parce que pour la première fois de ma vie et pour la première fois dans la vie de mon pays, les pays arabes de la région ne voient pas Israël comme un ennemi, mais comme un allié. Nous devons chercher de nouvelles voies, de nouvelles idées pour faire avancer la paix.
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Binyamin Netanyahu : Et je crois que la grande opportunité pour la paix vient d’une approche régionale impliquant nos nouveaux partenaires arabes dans la poursuite d’une paix plus large et d’une paix avec les Palestiniens. Il y a deux pré-requis à la paix que j’ai posés deux – il y a plusieurs années et ils n’ont pas changé. D’abord, les Palestiniens doivent reconnaître l’Etat juif. Il doivent arrêter d’appeler à la destruction d’Israël, il doivent arrêter d’éduquer leur peuple pour la destruction d’Israël.
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Binyamin Netanyahu : Deuxièmement, dans tout accord de paix, Israël doit garder le contrôle sécuritaire total sur tout le secteur situé à l’ouest du Jourdain parce que sinon, nous savons ce qu’il arrivera. Parce qu’autrement, nous aurons un autre Etat terroriste islamique radical dans les zones palestinienne qui fera voler en éclats la paix, voler en éclats le Moyen-Orient. Malheureusement, les Palestiniens rejettent avec violence les deux pré-requis de la paix. D’abord ils continuent à appeler à la destruction d’Israël dans leurs écoles, dans leurs mosquées, dans leurs manuels scolaires.
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Binyamin Netanyahu : Vous devez le lire pour le croire. Ils nient même notre lien historique à notre terre natale. Et je suppose que vous devez vous demander pourquoi – pourquoi les Juifs s’appellent Juifs ? Eh bien les Chinois sont appelés Chinois parce qu’ils viennent de Chine. Les Japonais sont appelés Japonais parce qu’ils viennent du Japon. Et les Juifs sont appelés Juifs parce qu’ils viennent de Judée. C’est notre foyer ancestral. Les Juifs ne sont pas des colonisateurs étrangers en Judée, ajoute Binyamin Netanyahu.
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En outre, Binyamin Netanyahu parle d’un contrôle sur le plan sécuritaire, qui n’est pas antinomique, avec une administration civile palestinienne, comme elle existe déjà pour les habitants de toutes les grandes villes contrôlées par l’Autorité palestinienne. Il s’agit pour Israël de critères de survie : les collines [ndmg : c'est bien, ici, "collines", et, non pas, "colonies"] de Judée-Samarie [ndmg : Judée-Samarie dite "Cisjordanie"] surplombent la plaine côtière où vivent la majorité des Israéliens ; si elles venaient à être contrôlées par des gens éduqués dans la haine du peuple juif [ndmg : ce qui est le cas des arabes locaux appelés "palestiniens"] et lui refusant le droit à son Etat, Israël pourrait devenir indéfendable. Et pour conclure, ajoutons que le mot anglais "settlements" ne se traduit pas par "colonies" mais par "implantations" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.infoequitable.org/sommet-trump-netanyahou-deformations-de-reuters-et-afp/
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Israël règle son compte aux “ONG”

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Primo, le Département d’Etat américain a financé un groupe israélien à hauteur de 350'000 dollars (avec l'argent des contribuables...) qui a utilisé l’argent pour bâtir une campagne afin d'évincer le Premier ministre Benyamin Netanyahou aux élections législatives israéliennes de l’année dernière, a conclu mardi 12 juillet 2016, un rapport du Sénat américain.
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Secundo, le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a mis son veto à une visite de partisans de "l’Initiative de Genève" (initiative gauchiste...) à Ramallah. Tertio, sur plus de 30.000 associations enregistrées en Israël, la moitié est en activité. Environ 70 d'entre elles sont spécialisées dans le conflit israélo-palestinien et reçoivent des fonds de l'Union européenne ou de pays comme le Danemark, la Suède, la Belgique ou la Norvège.
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Outre Mahmoud Abbas, la délégation de "l’Initiative de Genève" devait aussi rencontrer Mohamed Al-Madani, responsable des contacts avec la société civile israélienne au sein de l’Autorité Palestinienne. Or, ce même Al-Madani a été déclaré persona non grata le mois dernier en Israël par le ministre de la Défense pour activités subversives. Il est en effet soupçonné d’avoir noué des contacts lors de ses voyages réguliers en Israël pour tenter de créer un nouveau parti politique arabe israélien qui serait une nouvelle antenne de l’Autorité Palestinienne en Israël. Mais venons en aux faits.
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Israël règle son compte aux ONG :
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Les députés israéliens ont - enfin ! - adopté une loi sur le financement des ONG. Présentée par la ministre de la Justice Ayelet Shaked, la loi obligera les ONG à préciser l'origine de leurs donations si plus de la moitié provient d'États autres qu'Israël. Une amende est prévue pour ceux qui ne respecteraient pas cette loi. La loi mettra fin aux ingérences étrangères dans les affaires intérieures d'Israël. "J'espère que les pays tenteront d'influencer Israël par la voie diplomatique et non pas en finançant à hauteur de millions de dollars ou d'euros des ONG qui essaient de promouvoir leurs opinions" (gauchistes), a expliqué Ayelet Shaked.
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Sur plus de 30.000 associations enregistrées en Israël, la moitié est en activité. Environ 70 d'entre elles sont spécialisées dans le conflit israélo-palestinien et reçoivent des fonds de l'Union européenne ou de pays comme le Danemark, la Suède, la Belgique ou la Norvège. Au fait, de quel droit 70 associations gauchisantes (sur 30.000 associations enregistrées en Israël !) s'intéressent à ce point à Israël, au lieu de s'intéresser à la Corée du Nord et autres pays totalitaires ?
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Michel Garroté
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http://www.europe-israel.org/
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http://www.france24.com/fr/20160712-israel-loi-ONG-financement-etranger-ayelet-shaked-netanyahou
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Netanyahu reconnaît pour la première fois qu’Israël mène des attaques en Syrie

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a admis lundi pour la première fois que son pays avait mené des raids aériens en Syrie, contre des convois d’armes suspectés d’être destinés au Hezbollah, qui combat l’Etat Islamique et les groupes terroristes hostiles à l’armée gouvernementale.

Suite

Merci à Pierre H.

Les secrets divulgués par Poutine à Assad



L’on s’est montré « surpris » du tout récent voyage de Bachar Al-Assad à Moscou, où il a eu un entretien avec Vladimir Poutine. L’on s’était déjà montré « surpris » du récent voyage-éclair de Binyamin Netanyahu à Moscou, où il a eu, lui aussi, un entretien avec Vladimir Poutine. L’on n'a donc visiblement toujours pas compris que la donne a changé, que les Israéliens et les Syriens sont intelligents et que les Européens sont des idiots…

Un analyste russe a tenté de décortiquer le secret de cette visite d’Assad chez Poutine. Le « mystère » du voyage du Président Syrien, c’est qu’il s’agissait pour Poutine de mettre Assad au courant d’une « opération spéciale » (ci-dessous, extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

Un avion de transport Il-62M de la compagnie Rossiya Airlines, immatriculé RA-86539, a décollé le 20 octobre, de l’aéroport Chkalovsky de Moscou et a atterri sur la base aérienne de Hmeymim en Syrie. L’avion avait couplé le transpondeur et l’indicatif de reconnaissance était RFF7093.

Le lendemain, avec le président syrien à bord, le même avion a été repéré avec son transpondeur, sans indication de reconnaissance au-dessus de la mer Caspienne, au nord de l’Iran. Une fois entré dans l’espace aérien de la Russie, l’équipage a couplé le transpondeur pour afficher un indicatif officiel : RFF7094. Très probablement, Assad est retourné en Syrie dans un autre Il-62M, immatriculé RA-86559 qui s’est envolé avec le transpondeur en marche pendant toute la durée du voyage, mais sans l’indicatif.

Poutine aurait dit à Assad, lors de la rencontre à Moscou, que tout Etat qui soutient les rebelles islamistes, d’une manière qui mette en danger les forces russes déployées en Syrie, deviendra une cible légitime pour la Russie, précisant qu’il ne faisait pas seulement allusion à la fourniture des systèmes AA portables (MANPADS).

Il est de notoriété publique que depuis le début des bombardements aériens russes, les rebelles islamistes demandent à leurs commanditaires de leur livrer des missiles AA via la Turquie. La reconnaissance aérienne russe a d’ailleurs trouvé un complexe AA de type OSA-AKM (9K33M3), dans les territoires contrôlés par l’EI.

Le complexe a été aussitôt neutralisé par un bombardier Su-34. Poutine a tenu à préciser que le lancement des 26 missiles de croisière 3M-14T Kaliber, à partir de la mer Caspienne sur des cibles de l’EI en Syrie, sur une distance de 1500 km, avait aussi pour objectif de mettre en garde tous les États impliqués sur le terrain en Syrie, que les prochaines cibles des missiles de croisière russes pourraient être des objectifs militaires de ceux qui fourniront aux terroristes islamistes des armes qui seront utilisées contre le contingent russe de Syrie.

La marine militaire russe possède des missiles de croisière- 3M-14T Kaliber sur des frégates et des sous-marins de la flotte de la mer Noire, et aussi sur des frégates et sous-marins déployés en Méditerranée. Ils possèdent également des missiles de croisière KH-101, avec une portée de 3'000 à 5’000 km, qui sont une variante de l’armement des bombardiers à grand rayon d’action Tu-160 et Tu-95 MS. D’autres bombardiers, les Tu-22 M3, sont armés de missiles de croisière plus petits Kh-555, avec une portée de 2 500 kilomètres.

Obama et ses acolytes se sont précipités pour déclarer qu’ils ne tireront pas sur les avions russes en Syrie, qu’ils ne mèneront pas de frappes sur les bases aériennes russes en Syrie et qu’ils et n’armeront plus les rebelles islamistes « modérés » avec des missiles AA (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

Michel Garroté

http://mil-avia.livejournal.com/127654.html

http://tass.ru/politika/2364398

http://www.ziaruldegarda.ro/ce-secret-i-a-divulgat-putin-lui-bashar-al-assad-la-moscova/

http://reseauinternational.net/quels-secrets-poutine-a-t-il-divulgue-a-bachar-al-assad-a-moscou/

   

Solution finale : en quoi les propos de Netanyahou sont-ils scandaleux ?

Ci-dessus, rencontre entre Hitler  et Haj Amin al-Husseini, grand mufti de Jérusalem en 1941 en Allemagne  Source photo

Scandale dans la communauté juive ! Le premier ministre israélien vient de déclarer dans son discours du 20/10/2015 au 37ème congrés sioniste que Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs. Ce disant, il ne fait que rapporter une opinion/information qui circule depuis longtemps.

Netanyahou dit s’appuyer sur les révélations du procès de Nuremberg qui accusa le grand mufti pour crimes de guerre: Au cours d’une rencontre avec le grand mufti de Jérusalem, le dictateur allemand aurait avoué qu’il voulait expulser les Juifs. Haj Amin al-Husseini aurait répondu « Si vous les expulsez, ils viendront tous ici ». Alors que devrais-je en faire ? rétorqua Hitler. « Brûlez-les » répondit Haj Amin al-Husseini. 

De violentes réactions ont aussitôt jailli.  « Netanyahou a viré fou« , peut-on lire sur le site Extimités. Le chef de l’opposition israélienne, Yitzhak Herzog (Union sioniste) a réagi vivement en affirmant que Netanyahou faisait le jeu des négationnistes. Herzog a exigé que Netanyahou revienne sur sa déclaration, la qualifiant de « distorsion dangereuse de l’histoire ».

  • Les historiens David Dalin et John Rothmann soutiennent la thèse de l’influence de Husseini sur Hitler alors que la majorité des spécialistes de la Shoah la réfutent.Times of Israel 21/10/2015
  • Le même jour, la chaîne 124news tentait de faire le point sur la polémique : L’historienne en chef du mémorial Yad Vashem pour la mémoire de la Shoah, à Jérusalem, a estimé que les propos de M. Netanyahu n’étaient pas « historiquement exacts ». « Ce n’est pas le mufti, même s’il avait des positions antijuives très extrêmes, qui a donné à Hitler l’idée d’exterminer les juifs », a déclaré Dina Porat à l’AFP.

« Cette idée est bien antérieure à leur rencontre de novembre 1941. Dans un discours au Reichstag le 30 janvier 1939, Hitler évoque déjà ‘une extermination de la race juive' », a-t-elle dit.

L’affirmation selon laquelle Husseini a été l’initiateur de l’extermination des Juifs d’Europe est avancée par un certain nombre d’historiens, mais a toutefois été rejetée par les plus grands spécialistes de la Shoah.

Cette théorie a récemment été développée dans un livre de Barry Rubin et Wolfgang G. Schwanitz, Nazis, islamistes, et la fabrication du Moyen-Orient moderne.

Les auteurs mettent en avant un lien direct entre le soutien du Mufti à Hitler et la politique de l’Organisation de libération palestinienne (OLP) sous Yasser Arafat.

Mais même ces deux chercheurs n’affirment pas que le dialogue décrit par Netanyahou a existé. Ils expliquent cependant qu’Hitler est arrivé à la conclusion d’exterminer les Juifs par sa volonté de soutenir Husseini, qui était opposé au transfert des Juifs en Palestine.

  • L’historien Elie Barnavi condamnait avec véhémence les propos de Benjamin Netanyahou : Comment rendre compte d’une telle prostitution de la Shoah ? Quel est le cheminement d’une pensée capable d’y aboutir ? C’est simple, hélas ! Dans la camisole de force politique où il se débat, « Bibi » fait feu de tout bois. Hier, pour prévenir l’accord nucléaire avec Téhéran, les Iraniens étaient accusés d’être les nouveaux nazis. Aujourd’hui, dans les affres des attaques au couteau qui mettent à mal le mythe de l’unité de Jérusalem, c’est le tour des Palestiniens d’endosser l’uniforme S.S., celui de Mahmoud Abbas de prendre la place du Grand Mufti.
  • Wikipedia s’est empressé de commenter son article de référence sur Husseini ce même jour  (on admirera sa réactivité …) : Instrumentalisation politique 

En octobre 2015, en s’adressant au congrès sioniste à Jérusalem le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou soutient que « Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs à l’époque, il voulait seulement les expulser », mais que c’est le Mufti qui l’aurait persuadé de les exterminer car il ne voulait pas les voir arriver en Palestine53. Cette prise de position entraîne immédiatement de vives critiques. Du côté israélien le chef de l’opposition travailliste Isaac Herzog déclare sur sa page Facebook « il s’agit d’une distorsion historique dangereuse. Je demande à Netanyahu de corriger directement ses déclarations qui minimisent l’Holocauste, le nazisme et… le rôle d’Hitler dans la terrible catastrophe de notre peuple tant au sein de la société israélienne54 ». Du côté palestinien, Saeb Erekat déclare que c’est « un jour triste que celui où le chef du gouvernement israélien en vient à tellement haïr ses voisins qu’il est prêt à absoudre le pire criminel de guerre de l’Histoire, Adolf Hitler, du meurtre de six millions de Juifs au cours de la Shoah. M. Netanyahu devrait cesser d’utiliser cette tragédie humaine pour essayer de faire avancer son agenda politique55 ».

  • Si l’on en croit l’article ci-dessous paru dans Makor Rishon le 25/04/2014, Netanyahou n’est pas le premier membre de la communauté juive à faire le rapprochement entre l’extermination des Juifs et la contribution criminelle du Mufti Hadj Amin El Husseini, fondateur du « Mouvement national arabe »:

Paru dans Makor Rishon le 25/04b/2014
Par Yossi Dagan, Traduit par Mejir Ben-Hayoun

Dès la montée d’Hitler au pouvoir en 1933, le Mufti Hadj Amin El Husseini, fondateur du « Mouvement national arabe », s’est rendu chez le nouveau Consul d’Allemagne à Jérusalem. Lors de cette visite de « courtoisie », le Mufti a été la première personnalité à féliciter le Consul, et à l’informer que les musulmans de la Terre d’Israël et d’en dehors se félicitaient du nouveau pouvoir nazi et espéraient que ce type de régime fasciste et antidémocratique ferait tâche d’huile dans d’autres pays. Le Mufti et son escorte exprimèrent leur admiration envers l’Allemagne pour sa politique anti juive. Comme ils avaient compris qu’Adolf Hitler cherchait à se débarrasser des Juifs de son pays, ils lui demandèrent de tout faire afin d’empêcher toute possibilité d’émigration de Juifs allemands vers Eretz Israël. Cette rencontre fut le début d’une grande amitié nazie-arabe.

Mais on n’a commencé qu’au milieu de cette histoire. En 1933, les nazis étaient préoccupés à trouver une solution au « problème juif » alors que le Mufti avait déjà de l’ancienneté dans ce domaine. Il avait incité les émeutes en 1920 qui avaient coûté la vie à plusieurs Juifs. Il développa ces capacités lors des massacres de 1929 avec 133 Juifs assassinés sauvagement. Par la suite, Husseini fut l’instigateur de la Grande Révolte arabe (1936-1939) qui coûta la vie à 400 Juifs dont une partie venait d’Allemagne. En 1936, Husseini fonda un mouvement arabe scout, les « éclaireurs nazis ».

Le Mufti a donc été le fondateur du Mouvement national arabe qui dès son premier jour se caractérisa par sa soif de sang juif. En 1937, Adolf Eichmann se rendit en Eretz Israël, mais n’eut pas le temps de rencontrer le Mufti du fait qu’il fut expulsé 24 heures après par les autorités britanniques. De là, Eichmann se rendit en Egypte où il rencontra les représentants du Mufti. Après l’assassinat du Gouverneur britannique de Galilée, El Husseini s’enfuit d’Eretz Israël pour Berlin. Il fit escale en Iraq où il s’occupa de ce en quoi il excellait, la rébellion contre les Britanniques et les pogroms antijuifs. Il inspira le célèbre « Farhoud » le massacre de Juifs à Bagdad.

Lors des années de guerre 1941-1944, El Husseini a séjourné à Berlin tout près d’Hitler et d’Eichmann. L’officier SS Dieter Wisliceny, l’assassin des enfants du village tchèque de Liditza et lieutenant d’Eichmann témoigna lors de son procès (ndlt : il fut extradé en Tchécoslovaquie où il fut jugé et condamné à mort en 1948) : « Le Mufti a joué un rôle majeur dans la décision du Gouvernement allemand d’exterminer les Juifs d’Europe. Lors de ses rencontres avec Hitler et avec Himmler, il revenait là-dessus sans arrêt, sur la nécessité d’exterminer les Juifs »

Ce témoignage a toute son importance du fait que les nazis ne s’étaient pas préparés à exterminer tous les Juifs dès le début, si ce n’est que de s’en débarrasser en les expulsant. Husseini les a pressés vers la solution de l’extermination totale qui fut décidée de façon définitive lors de la Conférence de Wansee en 1942.

http://www.liguedefensejuive.com/les-arabes-aussi-ont-leur-histoire-de-la-shoah-2014-04-29.html

  • Pourquoi cette affirmation serait-elle choquante ? Nous connaissons la haine ancestrale des musulmans pour les Juifs, réitérée chaque jour dans leurs prières et nous sommes au fait de la collusion malsaine des chrétiens avec les musulmans contre le bouc émissaire juif. Qu’un dictateur chrétien eut pactisé avec un dictateur musulman n’a rien de surprenant. Qu’Hitler ait commencé son nettoyage ethnique avant sa rencontre officielle avec Husseini n’est pas une preuve car ils ont pu se rencontrer avant, leurs émissaires ont pu se rencontrer d’abord et étant donné l’ampleur de l’entreprise scientifique d’extermination il a fallu un certain temps pour l’organiser dans son épouvantable cruauté. Les soutiens d’un allié aussi important que le mufti de Jérusalem ne pouvaient qu’encourager Hitler et ses sbires dans la réalisation de l’holocauste

Et qu’Hitler ait voulu ménager ses amitiés avec les musulmans en imaginant avec eux la solution finale afin que les Juifs ne puissent créer un état sur leurs terres ancestrales est une évidence que les historiens honnêtes sont capables de démontrer. Ce n’est pas parce que Husseini n’a pas organisé l »holocauste qu’il n’a pas encouragé et soutenu Hitler dans son entreprise exterminatrice. Le contexte historique de la Shoah démontre à lui seul les liens historiques entre l’Allemagne nazie et l’antisémitisme musulman du Moyen-Orient.

  • Contexte historique de l’alliance Islam/nazis

Insigne de la 13e division de montagne de la Waffen-SS Handschar. Cimeterre et croix gamée

Hadj Amin al-Husseini passant en revue une unité de la 13e division de montagne de la Waffen-SS Handschar (Silésie, novembre 1943). Il y avait alors au moins trois divisions (20 000 hommes par division) islamo-nazie.

La division Handschar était composée majoritairement de Musulmans bosniaques, en partie recrutés dans les rangs des milices autonomistes musulmanes …Contrairement aux autres divisions de SS, qui n’étaient pas particulièrement religieuses, la division Handschar est encadrée par des imams et des mollahs, et les soldats font régulièrement les prières musulmanes8. Himmler, une fois la troupe formée, s’intéresse de plus près à la religion musulmane, s’enquiert des rites et coutumes de ces soldats. Il déclare même que cette religion, qui promet le paradis aux soldats mourant dans l’honneur au combat, est bonne pour le moral des troupes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/13e_division_de_montagne_de_la_Waffen_SS_Handschar

En 1941, les Frères musulmans qui avaient infiltré toutes les régions du Moyen-Orient, en particulier la Syrie, l’Irak, l’Egypte et la Palestine, avaient choisi de faire alliance avec Hitler pour se débarrasser des Britanniques, des Italiens et des Français. De son côté, l’Allemagne s’appuyait entre autres sur les populations musulmanes d’Europe et avait créé des régimenst bosniaques SS

En Syrie, alors sous mandat français, les Allemands envoient des avions et des armes aux représentants du gouvernement de Vichy qui soutiennent les Frères musulmans contre les Britanniques. En 1940 la Syrie est encore française. Fidèle à Vichy, elle est l’objet de tractations entre Darlan et les Allemands qui obtiennent, lors du traité de Paris, en 1941, des bases aériennes : on est au sommet de la collaboration militaire entre la France et l’Allemagne. Les Anglais sont furieux et mènent très vite campagne, soutenus par les forces naissantes des Français libres. La Syrie est une tache dans la mémoire française : la campagne de Syrie (juin-juillet 1941) voit s’affronter Français fidèles à Pétain et FFL 

  • Les événements actuels donnent raison à cette « révélation » de Netanyhu qu’il démontre preuves à l’appui dans son discours au 37ème congrés sioniste du 20/10/2015.

Ces rappels de l’Histoire mettent en évidence la réislamisation des Palestiniens et le caractère évidemment djihadiste de cette troisième intifada.

Qui n’a pas compris que le jihad avance à grands pas dans le monde entier et dans tous les domaines (économie, idéologie, destabilisation des états par l’insurrection permanente, démographie, corruption, migrations musulmanes, etc.) court à sa perte.

Certains analystes pensent que Netanyahou vise le président de l’autorité palestinienne Abbas en évoquant Husseini. Ce pourrait être une manière diplomatique de viser l’Islam conquérant sans le nommer, une discrétion commune des politiques juives qui refusent de faire du conflit israélo-palestinien une guerre de religion.  Pourtant, l’actuelle intifada et la désobéissance arrogante des députés arabes israéliens pour se rendre sur l’esplanade des mosquées le vendredi de grande prière ne peuvent plus dissimuler qu’il s’agit du Jihad.

Les Juifs qui ne risquent pas la décapitation lorsqu’ils se démarquent de la doxa du judaïsme diplomatique feraient bien de réfléchir avant de s’insurger contre la déclaration du premier ministre israélien, comme celui qui a écrit Netanyahou a viré fou. A moins qu’ils ne s’insurgent pour le « couvrir » …

Alice Braitberg, Riposte Laïque

NB. Qui c’est celle-là qui se permet de juger des réactions juives sur les juifs ? celle-ci est la fille d’un juif polonais sioniste et socialiste survivor ( son témoignage a été recueilli par la Shoah Foundation) qui a passé son enfance dans l’évocation de « l’odeur de hareng » des fours crématoires et a découvert l’art du tatouage sur les bras des rescapés de sa famille paternelle…Difficile de la soupçonner de négationnisme ou de soutien sans réserves à Benjamin Netanyahou.

Lire aussi

Remarquable article de Véronique Chemla à propos de la diffusion du documentaire La croix gammée et le turban, la tentation nazie du grand mufti  (Turban und Hakenkreuz, Der Großmufti und die Nazis) de Heinrich Billstein. Allemagne, 2009. 53 minutes
Diffusions les 9, 12 décembre 2009 à 14 h et 15 décembre 2009 à 9 h 55, 11 décembre 2012 à 10 h 35

http://www.veroniquechemla.info/2009/12/la-croix-gammee-et-le-turban-de.html

Selon Benjamin Netanyahou, Hitler n’a pas voulu exterminer le peuple juif

Nos lecteurs nous communiquent (merci à Pierre H)

C'est devant le 37ème congrès sioniste que le Premier ministre israélien a dédouané Hitler de la responsabilité de l'extermination des juifs européens, expliquant que c'était le grand mufti de Jérusalem qui aurait suggéré l'idée au dirigeant nazi.

Selon Benjamin Netanyahou, c'est le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini, qui a convaincu Hitler, à l'époque, d'exterminer les juifs alors que ce dernier voulait seulement les expulser.

Suite et vidéo

Un an de Pegida ? C’en n’est pas assez.


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Pour la soirée de leur premier anniversaire, lundi 19 octobre 2015, quelques 40’000 Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident (Pegida) ont défilé pacifiquement, à Dresde, en Allemagne, pour manifester leur opposition à la politique d’islamisation par voie de migration défendue par Angela Merkel.

Le journal allemand des affaires et pro-migration musulmane Handelsblatt écrit « C’en est assez, le pays a vu beaucoup de mois passer, beaucoup de haine, et beaucoup, beaucoup de démagogie ». (…) Les manifestants de Pegida sont identifiés comme des « durs d’extrême droite », renchérit le Handelsblatt. « Il y a eu de nombreuses exactions », allègue de son côté le journal gauchiste Der Tagesspiegel.

« Beaucoup de haine, et beaucoup, beaucoup de démagogie » ? Sauf que ce sont les gauchistes et les médias qui pratiquent la haine et la démagogie en voulant, en réalité, faire interdire Pegida. « Des « durs d’extrême droite » ? Sauf que ce sont les gauchistes et leurs relais médiatiques qui font preuve d’extrémisme, en voulant à la fois diaboliser et frapper Pegida.

« De nombreuses exactions » ? Sauf que ce sont les fascistes rouges, les soi-disant antifa, et, aussi, les agents fédéraux infiltrant les cortèges de Pegida, qui commettent des exactions. Un an de Pegida, « c’en est assez » ? Sauf qu’un an de Pegida, c’en n’est pas assez.

Les médias allemands font passer 40'000 personnes, jeunes, pères et mères de famille, chômeurs et retraités pour des « néo-nazis ». C’est bien la preuve que c’en n’est pas assez justement. Pegida doit continuer, malgré les calomnies, les manœuvres et les intimidations.

Pegida, c’est le même courage que Riposte laïque ou Génération identitaire en France, le même courage que Geert Wilders aux Pays-Bas, le même courage qu’Orban en Hongrie, le même courage que l’UDC en Suisse, le même courage que Netanyahou en Israël. Ich bin Pegida.

Michel Garroté

http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/kommentar-ein-jahr-pegida-ist-genug/12472386.html

http://www.tagesspiegel.de/politik/jahrestag-von-pegida-in-dresden-boeller-brandreden-hass/12471518.html

   

Nucléaire iranien / Mossad – Intox islamo-gauchiste contre Netanyahou


Iran-ayatollah-khamenei


 C’est la dernière intox islamo-gauchiste contre Netanyahou : il aurait, soi-disant, menti sur le nucléaire offensif iranien. C’est faux. Netanyahou n’a pas menti. Il a dit la vérité. L’Iran, c’est l’Iran des mollahs intégristes et génocidaires, c’est l’Iran du Guide suprême, un ayatollah, et ce, depuis 1979, au temps de l’ayatollah Khomeiny. La différence entre 1979 et 2015, c’est qu’avec l’uranium enrichi et les missiles dont dispose aujourd’hui l’Iran, ce pays peu dès maintenant lancer une « bombe sale » sur Israël. L’Iran n’a pas besoin d’attendre d’avoir une bombe atomique. Une « bombe sale » avec 500 grammes de poudre d’uranium enrichi et un seul missile suffissent déjà.

L’Agence Internationale de l’Energie Atomique, une filiale de l’ONU, confirme depuis 2011 que l’Iran fabrique la bombe atomique. Si Israël ne lance pas de frappes préventives contre le nucléaire offensif iranien, l’Arabie saoudite et l’Egypte, deux pays sunnites, se procureront des armes nucléaires au Pakistan, pour contrer la puissance nucléaire chiite iranienne. En revanche, si Israël porte un coup dur au nucléaire militaire des ayatollahs iraniens, alors les pays sunnites ne feront pas tout pour se procurer au plus vite des armes nucléaires.

Le fait de laisser l’Iran constituer un petit arsenal nucléaire ne serait bien évidemment pas sans risques. Je ne pense pas (à l’inverse des Israéliens, ce qui est parfaitement compréhensible) que les mollahs parviendraient à bombarder Jérusalem dès lors qu’ils disposent de l’arme nucléaire : les Israéliens possèdent une centaine d’ogives, et leur contre-attaque serait en mesure de raser l’ensemble de l’Iran. (Les mollahs ont beau financer les auteurs d’attentats suicide, ils ne sont pas suicidaires pour autant).

Un Iran doté de l’arme nucléaire pourrait toutefois utiliser une « bombe sale » contre Israël (durty bomb). Un Iran doté de l’arme nucléaire pourrait servir de couverture (de «paravent nucléaire», pourrait-on dire) au Hezbollah et à d’autres groupes alliés, qui pourraient en profiter pour se montrer plus agressifs. L’arsenal iranien pourrait convaincre les petits pays de la région de rallier sa cause (et les dissuaderait à coup sûr d’aller contre les intérêts de Téhéran) et saperait sans doute la crédibilité de la politique étrangère américaine (si les Etats-Unis refusent d’agir pour interrompre l’élaboration de la bombe iranienne, certains pourraient douter qu’ils interviennent pour empêcher Téhéran de l’utiliser).

Pour en finir avec le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais, les turpitudes turcopersanes et les flottilles djihadiques, Israël devrait frapper le serpent à la tête. Aussi longtemps que les Israéliens refuseront de traiter définitivement la cible iranienne, le Hamas et le Fatah palestiniens, le Hezbollah libanais, les turcitudes, les persâneries, les flottilles djihadiques, les tirs de roquettes, obus et missiles, sans oublier les idiots utiles tels nos ineffables journaleux au cerveau atrophié, continueront de narguer et de harceler Israël, sous toutes les formes possibles et imaginables.

A ce propos, rappelons que l’Arabie saoudite était et demeure prête à ouvrir son espace aérien à Israël pour frapper le programme nucléaire iranien. Les autorités saoudiennes sont entièrement coordonnées avec Israël sur toutes les questions liées à l’Iran. Les Saoudiens sont prêts à ouvrir leur espace aérien à l’aviation israélienne pour frapper l’Iran si une attaque est nécessaire.

Mais revenons à la dernière intox islamo-gauchiste contre Netanyahou (Israël est en période électorale et des négociations entre l’Occident et l’Iran viennent d’avoir lieu à Genève…). Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou affirmait en 2012 devant l'Assemblée générale de l'ONU que l'Iran pourrait se doter de la bombe atomique dans les prochains mois si la communauté internationale n'agissait pas. Quelques semaines plus tard, « ses services secrets », auraient, selon l’intox islamo-gauchiste, estimé le contraire.

Cette « information » a été tirée de « centaines d'échanges » entre les « plus grandes agences de renseignements du monde » obtenus par la chaîne islamique qatarie Al-Jazzera et le journal britannique d’extrême-gauche The Guardian. Elle mettait en lumière, selon l’intox islamo-gauchiste, le fossé qui existerait entre les déclarations publiques des principaux politiciens israéliens et les évaluations d'Israël, écrit sans rire The Guardian.

En septembre 2012, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avait brandi devant les leaders mondiaux l'illustration d'une bombe sur le point de détonner pour s'alarmer de l'avancement du programme nucléaire iranien. Quelques semaines plus tard, le Mossad aurait conclu, selon l’intox islamo-gauchiste, dans un rapport reçu par les services de renseignements sud-africains que l'Iran n'avait pas les capacités nécessaires pour produire des armes.

Un hebdomadaire gauchiste écrit l’inverse dans un style illisible : le Mossad, le renseignement israélien, quelques semaines après l'intervention de Bibi à l'ONU, confiait à ses homologues sud-africains que l'Iran était bien loin selon eux d'en être aussi loin dans leurs recherches. En clair, selon l’intox islamo-gauchiste, on ne sait même pas qui aurait fait quoi. Sans compter que des échanges de cette nature entre le Mossad et l’Afrique du Sud, c’est proprement ridicule. Ce n’est pas le Mossad, mais le renseignement militaire israélien, qui est chargé du dossier nucléaire iranien depuis 1999…

Un média israélien d’extrême-gauche écrit que la chaîne islamique qatarie Al-Jazzera a annoncé qu’elle « révélerait » une série de « télégrammes » dans les prochains jours qui comprendrait, selon l’intox islamo-gauchiste, la « véritable » évaluation du service d’espionnage israélien du Mossad quant aux ambitions nucléaires de l’Iran. C’est donc le Qatar islamique qui détiendrait la « vérité »… A noter que ces « fuites » surviennent alors que Benyamin Netanyahou doit s'adresser au Congrès américain essentiellement sur la question de l'Iran…

Un groupe de l’opposition iranienne en exil a fait état à Washington de ce qu’il présente comme un site d’enrichissement d’uranium « secret et illégal » du régime de Téhéran, en violation des négociations en cours avec les grandes puissances.

« Bien que le régime iranien affirme que toutes ses activités d’enrichissement sont transparentes et sous contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), il mène en fait des activités de recherche et de développement au moyen de centrifugeuses perfectionnées dans un site nucléaire secret appelé « Lavizan-3 », sur une base militaire de la banlieue nord-est de Téhéran », a affirmé lors d’une conférence de presse l’antenne américaine du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).

Le directeur adjoint pour les Etats-Unis, Alireza Jafarzadeh, a longuement présenté des images satellites tirées de Google Maps et « des renseignements obtenus auprès de sources haut placées au sein du régime iranien et de ceux impliqués dans des projets d’armes nucléaires ». D’après les opposants iraniens, le site de « Lavizan-3 », composé d’un tunnel et de laboratoires souterrains, a été construit entre 2004 et 2008. « Depuis 2008, le régime y a conduit en secret des activités de recherche et d’enrichissement d’uranium », a dit M. Jafarzadeh.

« Ces renseignements sur ses activités nucléaires montrent qu’il n’a cessé de mentir depuis plus d’une décennie », a accusé la représentante du CNRI aux Etats-Unis, Soona Samsami. Groupe historique d’opposants iraniens – considérés comme « terroristes » par l’Union Européenne jusqu’en 2008 et par les Etats-Unis jusqu’en 2012 – les « Moudjahidine du peuple » (MEK) forment la principale composante du CNRI.

Depuis que les négociations entre l’Iran et les grandes puissances ont démarré en 2003, le MEK affirme régulièrement révéler l’existence d’infrastructures secrètes où la République islamique poursuivrait l’enrichissement d’uranium dans le cadre d’un programme militaire. L’Iran et les grandes puissances tentent de s’entendre sur un règlement d’ici au 31 mars qui autoriserait Téhéran à réaliser certaines activités nucléaires civiles, mais qui l’empêcherait de se doter de la bombe atomique. En échange, il obtiendrait une levée des sanctions internationales.

La phase la plus cruciale des négociations a redémarré il y a 18 mois entre le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) et l’Iran qui ont scellé un accord provisoire (Joint plan of action, JPOA) en novembre 2013. « Ce que vous avez vu aujourd’hui est une violation évidente du Traité de non-prolifération, du Conseil de sécurité de l’ONU et du JPOA », a dénoncé M. Jafarzadeh, jugeant « insensé de poursuivre les négociations ».

Comme les détails des fuites montrent la très mauvaise affaire que les grandes puissances sont sur le point de conclure avec l’Iran, le discours de Bibi et sa position apparaissent de plus en plus justifiés. L’Iran semble être le grand gagnant dans le jeu de négociations des enjeux élevés que les puissances mondiales, dirigées par l’équipe du président américain Barack Obama, ont joué comme des amateurs.

La grande nouveauté est, alors qu’il y a dix ans l’Iran ne pouvait pas se permettre d’avoir un seul centrifugeur, le « deal » P5 + 1 lui offre, selon de hauts responsables israéliens et d’autres, 6 500 centrifugeuses environ. Ces centrifugeuses n’ont rien à voir avec la création du « nucléaire », en République islamique d’Iran riche en pétrole. Ces centrifugeuses seront la manufacture du matériau nécessaire pour lancer rapidement l’Iran vers la capacité d’armement nucléaire.

Les détails qui émergent soutiennent la position et la mise en garde des Israéliens ont été contre, énergiquement, depuis de nombreux mois. Bien que les États-Unis aient récemment admis qu’ils n’avaient pas tenu au courant Israël sur les détails de ce compromis, Israël a été tenu au courant par d’autres canaux. Le « deal » n’a pas encore été finalisé et les pourparlers reprendront lundi prochain, après que le Secrétaire d’Etat américain John Kerry et le Ministre des affaires étrangères d’Iran, Mohammad Javad Zarif se réuniront pour conclure des détails pendant plusieurs jours à Genève.

Zarif a dit aux Fars News d’Iran « Nous avons eu des négociations sérieuses avec les représentants du P5 + 1 et surtout avec les américains au cours des trois jours… « Mais il y a encore un long chemin pour parvenir à un accord définitif ». Le groupe P5 + 1 se réfère aux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine, la France + l’Allemagne. Outre le nombre énorme de centrifugeuses que l’Iran sera autorisé en vertu de l’entente, la date de la fin de l’accord entre le P5 + 1 et l’Iran est très préoccupante pour Israël et d’autres qui ont reconnu les capacités apocalyptiques de l’Iran. L’accord devrait se terminer dans une dizaine d’années, après quoi il n’y aura aucune retenue du tout sur le programme nucléaire iranien.

L’Associated Press a signalé l’accord qui au départ devait geler le programme nucléaire iranien, mais peu à peu lui a permis d’accroître les activités, comme une « récompense » pour la « conformité », ce qui pourrait lui permettre de produire des armes nucléaires dans les dernières années de l’accord. Le Ministre de la défense d’Israël Moshe Ya’alon a exprimé la profonde préoccupation d’Israël de l’accord imminent, selon le Jerusalem Post : « L’accord avec l’Iran est un grand danger pour la paix dans le monde occidental et une menace pour la sécurité d’Israël, » a-t-il dit.

« L’Iran est aujourd’hui le principal facteur de l’instabilité au Moyen Orient et il envoie des agents terroristes dans le monde entier dans le but de nuire aux intérêts occidentaux et israéliens, » dit-il. « Par conséquent, tout accord qui sera signé entre l’Occident et ce régime apocalyptique, messianique nuira gravement aux intérêts occidentaux et israéliens et permettra à l’Iran de devenir un Etat de seuil nucléaire et poursuivra ses activités terroristes ». Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu doit se pencher lors d’une session conjointe du Congrès la semaine prochaine. Il mettra l’accent sur les dangers du deal avec l’Iran. Il admet ouvertement que son but est de convaincre les membres du Congrès à faire tout ce qui leur est possible pour insister sur un accord qui doit empêcher l’Iran d’atteindre son objectif d’obtenir la capacité d’armement nucléaire.

Le discours est devenu une source majeure de conflit entre l’administration américaine et Israël, avec de fausses accusations telles que Netanyahu a « occulté » l’Administration en omettant de l’informer avant d’accepter l’invitation du Congrès. Avec les détails qui émergent lentement d’une très mauvaise affaire entre les grandes puissances et l’Iran et les sondages qui montrent qu’une grande majorité d’Américains se méfie des Iraniens, il se peut que l’irritabilité de Washington aïe au moins une conséquence inattendue : Un coup de pouce pour Benyamin Netanyahou.

Michel Garroté, 25 février 2015

Sources :

OLJ

Lori Lowenthal Marcus, adapté par Mordeh’aï pour malaassot.com