Christian Hofer: Voici ce que dit la femme que le site Cath.ch (catholique) présente comme un symbole de lutte contre la radicalisation:
« Si on va prendre des textes comme ça coupés de leur contexte et on va le proposer à n’importe qui alors on va arrêter tous les imams de la Suisse hein, parce que c’est des propos qui se disent dans une salle de prière relatif à un sujet traité ce jour-là et c’est pas quelque chose qu’on va dire, à partir de là on va dire que cette personne est radicale… ».
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L’affaire fait grand bruit depuis hier, d’autant plus que ce Libyen arrivé en Suisse en 1998 avec un statut de réfugié aurait touché 600'000 francs d’aide sociale au cours des treize dernières années.
Plusieurs programmes ont été lancés dans la cité seelandaise pour combattre les dérives et l’endoctrinement. Naïma Serroukh a par exemple mis sur pied le projet Tasamouh pour prévenir l’extrêmisme radical.
Concernant le cas de l’imam de Nidau, la juriste marocaine estime que le terme de radicalisation est trop fort. Elle préfère parler de dérapage.
Nos remerciements à notre lectrice et à Willy