Ils ont enregistré leur enfant sous le nom de «Mohamed, Nizar Merah», évoquant celui du tueur djihadiste, de Toulouse et Montauban en 2012. En France, les officiers d'état-civil ne peuvent plus décider d'interdire un prénom. La municipalité estime cependant que ce choix des parents de donner à leur fils les prénoms Mohamed et Nizar «pouvait être contraire à l'intérêt de l'enfant» et assimilé à une apologie du terrorisme.
«Alors que notre ville a été touchée de plein fouet par un attentat cet été et que ses habitants sont encore meurtris, il est inadmissible de constater de tels agissements. C'est pour cette raison que nous avons alerté le procureur afin qu'il prenne les mesures adéquates pour faire modifier cet acte de naissance dont le contenu porte atteinte à notre République», a indiqué Christian Estrosi, premier adjoint et président de la Métropole Nice Côte d'Azur, dans un communiqué.