USA : Ilhan Omar demande que l’ONU prenne le contrôle des frontières américaines pour contrer Trump

Dans un récent discours prononcé devant une foule à Minneapolis, la représentante démocrate Ilhan Omar a déclaré que la meilleure solution à la crise de l'immigration serait de demander à l'ONU de prendre le contrôle de la frontière sud, affirmant que les États-Unis ont commis des violations des droits de la personne.

"Écoutez. Nous sommes vraiment en train de perdre notre sens moral", a-t-elle affirmé. "Cela n'a aucun sens que nous commettions ce genre de violations des droits de l'homme, que nous ayons ce genre de politique envers les migrants et les demandeurs d'asile si nous voulons continuer à être une nation qui condamne les pays d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine pour leur traitement des réfugiés et des demandeurs d'asile". [...]

 

 

D'autre part, Ilhan Omar a nié les affirmations de Donald Trump selon lesquelles la caravane de migrants se dirigeant vers la frontière américano-mexicaine représente une invasion.

"Ce à quoi nous faisons face n'est pas une invasion", a-t-elle affirmé au public de Minneapolis. "Ce n'est pas une invasion, c'est une crise de l'immigration."

La solution d'Ilhan Omar à la crise de l'immigration semble maintenant être de céder la souveraineté des États-Unis à un organisme politique mondial et de permettre aux Nations Unies de gouverner le système d'immigration américain ou, plutôt, de ne pas le gouverner et de permettre aux immigrants illégaux d'entrer sans entrave aux États-Unis.

"Nous devrions faire comme n'importe quel autre pays, en nous attaquant sérieusement à cette situation", a-t-elle poursuivi. "Nous devons donc faire appel au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, un organisme qui possède l'expertise et la formation nécessaires pour traiter humainement les flux massifs de réfugiés."

"Nous traitons les gens comme des criminels quand ils n'ont pas commis de crime", a-t-elle poursuivi en faisant référence aux personnes qui entrent illégalement aux États-Unis.

Elle veut également abolir l'ICE (Agence de police douanière et de contrôle des frontières du département de la Sécurité intérieure des États-Unis), partageant les sentiments de la représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez.

"Nous devons l'abolir et mettre fin à tous les programmes inhumains de déportation et de détention", a déclaré Ilhan Omar. "Nous devons lutter contre la criminalisation des immigrants et de ceux qui traversent la frontière. Nous devons créer une voie équitable et accessible vers le statut légal et la citoyenneté pour toutes les personnes sans papiers aux États-Unis."

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La fortune des narco-terroristes des Farc

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J'avais déjà signalé - sur Les Observateurs - preuves, sources et photos à l'appui, que la soi-disant "guérilla" colombienne des Farc n'est rien d'autre qu'un gang de narco-terroristes richissimes, avec des connexions au Mexique, au Venezuela, en Equateur et au Liban. Ci-dessous, je reproduis une analyse de Lissy DE ABREU sur cette fortune colossale des narco-terroristes des Farc.
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Lissy DE ABREU (voir lien vers source en bas de page) : L'argent serait caché dans les montagnes ou investi à l'étranger : la possible fortune dont pourrait disposer la guérilla colombienne des Farc fait débat dans ce pays qui espère tourner bientôt la page du conflit armé. C'est un récent article d'un journal britannique, The Economist, qui a déclenché la polémique, au moment même où gouvernement et guérilla semblent plus proches que jamais d'un accord de paix. Selon l'hebdomadaire financier, citant un document d'analystes du gouvernement colombien, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) détenaient, en 2012, 10,5 milliards de dollars cachés. Pour différents experts et sources proches de la guérilla marxiste, le chiffre est exagéré.
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Lissy DE ABREU : Mais ils ne nient pas qu'en plus d'un demi-siècle de conflit armé - le plus ancien d'Amérique latine -, les Farc ont forcément accumulé un magot. Et ce dernier, même s'il est d'origine illicite (trafic de drogues, mines clandestines, enlèvements...), pourrait servir dans un prochain accord de paix, par exemple pour indemniser les nombreuses victimes. Les affirmations du journal ont fait bondir les Farc : "Quelle boulette (l'article de) The Economist. Il devrait vérifier ses sources et ne pas croire en des fables sur des fortunes imaginaires de la rébellion", a écrit sur Twitter Ivan Marquez, chef de la délégation des Farc à La Havane, où se tiennent les pourparlers de paix. "Aucun être humain ne prend les armes contre un régime injuste pour s'enrichir", a-t-il ajouté.
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Lissy DE ABREU : A l'inverse, le président colombien Juan Manuel Santos a affirmé ne pas avoir le "moindre doute" sur le fait que les Farc détiennent "probablement de l'argent quelque part", indiquant l'avoir cherché sans le trouver. Pour Gustavo Duncan, chercheur ayant étudié la relation entre les Farc et le narcotrafic, "l'estimation des ressources des Farc sera toujours de la spéculation". Mais, au-delà du montant exact, pour le gouvernement comme la société colombienne, "ce qui est important c'est la disponibilité de ces ressources dans le cadre de la négociation" de paix. "Que cet argent serve à indemniser les victimes et non pour grossir des fortunes personnelles" de chefs guérilleros, plaide-t-il auprès de l'AFP. Selon les experts, cet argent pourrait aussi bien se trouver caché dans les montagnes de Colombie comme être déjà placé dans des biens à l'étranger.
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Lissy DE ABREU : Mais, estime Frédéric Massé, professeur de l'université Externado, "il serait important que les Farc déclarent ce qu'ils ont, parce que leur position est de dire qu'ils n'ont rien, qu'ils sont pauvres, et cela aussi semble exagéré car on sait qu'ils vivaient des enlèvements, de l'extorsion et du narcotrafic". "Plus ils diront la vérité, plus ils gagneront en légitimité à moyen et long terme. S'ils continuent de cacher des secrets et ne disent pas tout ce qu'ils ont, je crois que la population va continuer de penser que les Farc les trompent, d'une certaine manière", ajoute ce spécialiste en conflits et négociations de paix. Le président Santos a déjà prévenu que si cet argent venait à être découvert, il serait saisi.
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Lissy DE ABREU : Son négociateur auprès des Farc, Sergio Jaramillo, a fait de même : "Si les Farc ont l'idée d'en garder une partie, qui serait évidemment d'origine illégale, l'Etat va utiliser tous les outils (...) pour le saisir". Le procureur Jorge Perdomo a précisé cette semaine que, depuis le début des négociations de paix en 2012, il y a "une branche de l'enquête précisément sur le financement" de la guérilla d'extrême-gauche. "Nous avons des informations sur l'investissement et les biens (des Farc) à l'étranger, en Amérique centrale surtout", a-t-il indiqué. L'ambassadeur américain en Colombie, Kevin Whitaker, a offert la collaboration de son pays "pour chercher toute ressource de la guérilla". Selon lui, la quête de cet argent est importante car les Farc "ont fait des victimes et ont la responsabilité de les dédommager".
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Lissy DE ABREU : Les discussions de paix avec la guérilla fondée en 1964 pourraient permettre de tourner définitivement la page d'un conflit qui a officiellement fait 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,6 millions de déplacés, conclut  Lissy DE ABREU (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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https://fr.news.yahoo.com/fortune-farc-question-sensible-colombie-115305596.html?nhp=1
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Enfants clandestins: Le Texas déploie 1.000 soldats à la frontière mexicaine

Le gouverneur du Texas, le républicain Rick Perry, a annoncé lundi l'envoi de 1.000 réservistes de la Garde nationale pour "sécuriser" la frontière que cet Etat américain partage avec le Mexique, face à l'afflux d'enfants sans-papiers venus d'Amérique centrale.

"Face à la situation que vit le Texas et l'absence de toute action du gouvernement fédéral, j'ai décidé de déployer jusqu'à 1.000 soldats" de la Garde nationale, a déclaré M. Perry, un farouche opposant au président Barack Obama, lors d'une conférence de presse.

"On ne peut pas parler de sécurité nationale sans sécurité aux frontières", a-t-il martelé.

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