La mère des frères Merah multiplie les provocations et les mensonges

Au procès d’Abdelkader Merah, sa mère l’a défendu aveuglément, quitte à enfoncer Mohamed, son autre fils.

Entre ses deux fils, elle a choisi celui encore vivant. Zoulikha Aziri, la mère des frères Merah, a délibérément menti, parfois de manière éhontée, pour défendre Abdelkader, jugé aux assises de Paris pour complicité. Et elle n’a pas hésité à charger Mohamed Merah, l’auteur des tueries de mars 2012, abattu par la police, rapporte Franceinfo.

Mohamed Merah, un fou

Même l’avocat d’Abdelkader Merah, la star des salles d’assises Me Eric Dupont-Moretti, a eu du mal à la défendre. “Oui, cette femme a menti sur un certain nombre de points, c'est une évidence. Entre son fils et la justice, elle a choisi son fils.”

“Abdelkader n'a rien à voir dans l'histoire qui s'est passée. Ce qu'a fait Mohamed, c'est très grave mais il est mort”, lançait d’emblée Zoulikha Aziri, début d’un témoignage de 3h30 de provocations. “Abdelkader, il était normal, ne posait pas de problème”, au contraire de Mohamed, présenté comme “un fou”. Et d’enfoncer le portrait à charge : “Depuis tout petit, il a eu des problèmes. Il me disait 'j'ai un homme qui me parle dans la tête'”.

Son attitude a ulcéré les parties civiles. “Vous êtes méchants, vous êtes de la merde”, lui a lancé le frère du premier soldat tué par Mohamed Merah, Imad Iban Ziaten, en pleurs, avant de quitter la salle soutenu par un proche.

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Affaire Merah: Pour la police française, la piste de “l’ultra droite” était prioritaire.

Procès Merah: quand le renseignement français alertait sur la dangerosité de Mohamed Merah.

Une liste de 13 noms, dont celui de Mohamed Merah, avait été transmise par les services de renseignement aux policiers en charge de l'enquête sur les assassinats de Toulouse et de Montauban, dans lesquelles trois militaires ont perdu la vie. Une information donnée quatre jours avant la tuerie de l'école Ozar Hatorah, qui avait été laissée de côté au profit de la piste de l'extrême droite.

Pays officiel et pays réel – La rupture

Nice-1

   
Michel Garroté - J'apprends à l'instant que la Brigade de Recherches et d'Intervention (BRI) de Rouen (France) a donné l'asaut,  mardi 26 juillet 2016 vers 11 heures, car un prêtre, le père Jacques Hamel ainsi qu'une autre personne ont été égorgés. Un autre fidèle a été blessé. Un policier a été blessé. Les preneurs d'otages ont, eux, été abattus alors qu'ils sortaient de l'église armés de couteaux.
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Ils ont crié "Allah Akbar" en se précipitant sur les hommes de la BRI. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. L'enquête sera diligentée par la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) et la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI).
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D'autre part, L'Etat Islamique (EI) a revendiqué, mardi 26 juillet 2016, l'attentat à la hache commis par un réfugié musulman dans un train en Allemagne près de Wurzbourg. Pendant ce temps, la caste politico-médiatique allègue que le vrai danger, ce serait "l'extrême-droite" et "la montée des populismes". On nage en plein délire. La rupture semble définitive entre le pays officiel et pays réel.
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A ce propos, sur Liberté Politique, François Marcilhac écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes » : les Français étaient dûment alertés par le chef de l’Etat en personne, au cours de son traditionnel entretien du 14 juillet, sur les dangers pesant sur eux. C’était quelques heures avant qu’une Chance pour la France « radicalisée » ne participe à sa façon à la fête nationale en déboulant au volant de son camion sur la célébrissime Promenade des Anglais, à Nice, massacrant quatre-vingt-quatre promeneurs - bilan encore provisoire à cette heure.
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Certes, Hollande avait consenti du bout des lèvres que « la menace terroriste n’est pas moins importante », mais Valls n’a-t-il pas prévenu les Français dès janvier 2015 qu’il faut désormais s’habituer à « vivre avec » ? C’est lassant de devoir toujours se répéter. Proroger l’état d’urgence après le 26 juillet ne servirait donc à rien. A minuit, le discours avait changé.
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Le cérémonial est désormais bien rôdé. Une intervention télévisée en pleine nuit, le cheveu brossé de frais en arrière et la mine endeuillée, le soutien, y compris financier, assuré aux familles des victimes et aux blessés (après la gestion sociale du chômage, la gestion sociale du terrorisme), l’annonce de (la prorogation de) l’état d’urgence, l’appel à l’unité nationale et à des réactions dignes, puis un déplacement sur les lieux du massacre, Hollande, Valls, Cazeneuve, dans l’ordre ou le désordre, chacun courant sa longueur dans ce tiercé funèbre, avec pour seule préoccupation d’éviter tout trébuchement puisque, de toute façon, il faut s’habituer à vivre - et mourir - « avec ».
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Sauf que cela ne marche plus. Valls et les membres du gouvernement se sont fait copieusement huer par nos compatriotes, sur la Promenade des Anglais, lundi, au cours de l’hommage national. « Indigne ! », s’est exclamé notre donneur professionnel de leçons, avec le regard hébété d’un Ceausescu soudainement conspué par la foule. Le pays réel a osé contester son autorité ! Hollande a eu raison de nous prévenir : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes ».
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Devant le trop-plein de cadavres, les Français ne tolèrent plus qu’on se moque d’eux. Car, pour être Churchill, il ne suffit pas de déclarer à nouveau, cette fois dans Le Journal du dimanche (17 juillet 2016) : « Je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps ». Les larmes et le sang que Valls nous promet ne sont pas ceux que la lutte apporte avec soi : ils sont les fruits de la passivité et de la soumission, l’honneur en moins. Son seul objectif ? Réussir jusqu’au printemps 2017 à dédouaner l’exécutif des prochains carnages. Les appels à la cohésion et à l’unité nationales de Hollande sont de la même eau : entacher moralement toute critique de l’inaction gouvernementale. Une instrumentalisation politicienne du patriotisme qui donne la nausée. Le roi est nu désormais. Et la colère monte.
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Car ce sont bien les mots de passivité devant l’ennemi et de soumission aux événements qui viennent à l’esprit quand on entend Valls donner des leçons de stoïcisme au pays réel pour mieux réserver son air martial - ne sommes-nous pas en guerre ? - non pas aux islamistes présents par milliers sur le territoire national ou aux délinquants étrangers encore plus nombreux, mais à ceux qui oseraient critiquer l’action de l’exécutif. « Je ne veux pas de polémiques inutiles », a-t-il asséné. Se croit-il le vizir du nouveau sultan de Turquie pour « vouloir » ou « ne pas vouloir » ce qui relève encore, du moins en France, de la liberté d’expression et de la presse ?
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Quant à son autorité morale, qu’en reste-t-il avec son refus de prendre les mesures qui s’imposent en termes de fermeture des frontières, de déchéance de nationalité, d’expulsion des délinquants étrangers - le cas de Nice -, de binationalité, de réforme du renseignement et de renseignement pénitentiaire - un « plum-pudding  » pour le très compétent Cazeneuve - de traitement des radicalisés, - la calinothérapie ne suffit manifestement pas - ou de surveillance efficace des sujets à risque, sans compter les retours de Syrie ? Depuis l’affaire Merah en 2012, tous les terroristes sont des Chances pour la France. Ce n’est pas nous qui le disons : ce sont les faits.
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Ce terrorisme islamiste sur notre sol est la conjonction d’une politique étrangère criminelle, dont Sarkozy et Hollande partagent la lourde responsabilité, et d’une immigration incontrôlée, qu’ils ont favorisée en même temps que le communautarisme islamique. Comment ne pas être indigné de voir Sarkozy, le 15 au soir, à la cathédrale de Nice, lui qui, en tant que ministre de l’intérieur, a supprimé la prétendue double peine, ce qui fait de la France un sanctuaire international pour les racailles, dont le tueur du 14 juillet, puis organisé, en tant que président de la république, l’invasion migratoire de la France et la déstabilisation de la Libye, avant de soutenir celle de la Syrie ?
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Faut-il rappeler qu’il a toujours publiquement regretté que la France n’ait pas participé à l’invasion américaine de l’Irak, cause directe de l’émergence de l’Etat islamique ? Est-il besoin d’insister sur ses liens, toujours actifs, avec les Etats du Golfe financeurs du terrorisme islamiste ? Hollande n’a fait que poursuivre, voire aggraver la politique entamée par Sarkozy, y compris en matière de complicité avec le Qatar ou l’Arabie Séoudite. Après tout, les islamistes faisaient du « bon boulot » en Syrie, comme l’a déclaré un jour Fabius, alors aux affaires étrangères. Le problème, c’est qu’ils ont commencé à faire du « bon boulot » aussi en France.
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Oui, le mot qui traduit le mieux cette complicité passive du pays légal avec l’ennemi, est bien celui de démission. Ou plutôt de désertion, puisque nous sommes en guerre.
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Empêtré dans son idéologie droit-de-l’hommiste, immigrationniste, mondialiste, ses compromissions étrangères douteuses, souvent sonnantes et trébuchantes, son atlantisme servile, sa soumission à l’hégémonie allemande - Hollande et Sarkozy solidaires de Merkel dans l’accueil d’un million de pseudo réfugiés [1] -, son indifférence au destin d’une nation à laquelle il ne croit plus, son mépris de classe du pays réel, le pays légal a démissionné, si bien que l’Etat, qu’il a confisqué, ne remplit plus sa fonction première, qui est de protéger les Français de l’invasion étrangère.
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Le terroriste islamiste est désormais chez lui chez nous, les zones de non-droit lui servant à se dissimuler comme les caches du désert algérien protégeaient naguère le GIA - des zones de non-droit dont la loi « égalité et citoyenneté » en cours d’examen au Parlement imposera la dissémination sur tout le territoire. Les plus grands massacres sont à venir.
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[1] Nous apprenons qu’un bébé Merkel - un mineur « réfugié » afghan - a agressé lundi 25 juillet 2016 au soir, à la hache, des voyageurs dans un train bavarois. Vérité islamiste en-deçà et au-delà du Rhin. En France, un islamiste a agressé une mère et ses trois filles dans un village de vacances, dont les tenues lui déplaisaient. Encore un déséquilibré ?, conclut François Marcilhac (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/La-demission-du-pays-legal
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Montreux: Un combattant français dédie sa victoire aux terroristes Merah et Abdeslam et appelle au Jihad devant le public

Samedi, lors d'un événement de MMA, un combattant a pris le micro et choqué le public. Sécurité lacunaire et rencontres annulées ont aussi marqué la soirée.

Les plus de mille spectateurs de la Fight Night - un événement de MMA (arts martiaux mixtes) au Casino de Montreux - ont vécu un moment troublant, samedi. A la fin du quatrième des neuf combats prévus, le lutteur français Magomed Guekhaiev a soudain pris le micro des mains du présentateur et prononcé «Allahu akbar» à plusieurs reprises, avant de se faire huer copieusement.

«Cela signifie «Dieu est le plus grand». Certains footballeurs se marquent du signe de la croix», tempère Jean-François Collet, directeur de Grand Chelem Event SA et organisateur de la soirée. Mais une toute autre version semble émerger.

«Après avoir remercié son entraîneur, le type a dédié sa victoire à ses frères de Toulouse et dans le monde, à Mohamed et à Salah, raconte Julien, qui se trouvait dans le public. Je suis persuadé que c'était clairement une référence aux terroristes Mohamed Merah et Salah Abdeslam.» Une apologie de l'islamisme radical que confirme Halbat, lui aussi présent: «Ensuite, il a parlé en arabe. Une amie marocaine assise avec moi a compris son discours. Elle était scandalisée qu'on le laisse ainsi faire sa propagande. C'est choquant.»

David, également dans l'assistance, abonde dans ce sens. «Ceci était bel et bien un appel au jihad, estime-t-il. C'est inadmissible, surtout en Suisse, dans un cadre sportif. Dans le milieu particulièrement sensible du MMA, il paraît indispensable de se renseigner sur les combattants que l'on invite.» Pour l'heure, «20minutes» n'est pas encore parvenu à joindre Magomed Guekhaiev pour connaître sa version des faits.

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France: Des adolescentes voulaient faire un attentat “comme Merah”

Le Monde relate dans son édition datée de vendredi l'histoire de cinq adolescentes françaises, en contact via Facebook, qui rêvaient de faire le djihad pour "tuer au nom d'Allah". Deux d'entre elles s'imaginaient même se "faire sauter" dans un quartier juif de Lyon.

Des jeunes filles, âgées de 14 à 19 ans, qui rêvent de grandeur et évoquent les beaux garçons. Sauf qu'elles parlent de "mourir en martyr" et de projet de mariage avec des djihadistes en Syrie. Dans son édition datée de vendredi, Le Monde publie une enquête sur "une bande de filles", qui se "sont connues sur Facebook et ne se sont jamais rencontrées". Les écoutes téléphoniques et leurs auditions avec les policiers, que publient le journal, sont glaçantes.

L'une d'elles, que le quotidien appelle "Camille", a été incarcérée début janvier alors qu'elle était sur le point de partir pour le "califat" de Daech. Une autre, "Vanessa", 19 ans, en détention en France depuis son retour de Syrie l'été dernier, a été dans le même temps laissée libre, sous contrôle judiciaire, après une tentative de suicide en prison. Avec elles, deux autres adolescentes sont également placées sous contrôle judiciaire depuis leur mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. La cinquième, Léa, serait toujours en Syrie.

Un quartier de Lyon où il n'"y a que des juifs"

Tout a commencé avec la fugue de cette dernière, en juin 2014. Elle n'avait alors que 14 ans et était encore au collège. Dans un mot laissé à ses parents, Léa expliquait être "partie de ce pays qui [l']empêche de pratiquer [sa] religion correctement en toute liberté". Les renseignements français découvrent qu'elle est en contact sur Facebook avec un djihadiste de 22 ans originaire de Nîmes, Brahim El Khayari, qui a fait du "recrutement de jeunes filles mineures (sa) spécialité", écrit Le Monde. Celui-ci est déjà apparu sur plusieurs vidéos de l'Etat islamique.

Outre El Khayari, les enquêteurs découvrent que Léa est en relation avec deux adolescentes qu'elle semblent n'avoir jamais rencontrées : Camille, alors 15 ans, et Juliette, 14 ans. Entendues puis placées sur écoute, les adolescentes évoquent entre elles leur funeste dessein. Conseillées depuis la Syrie par Vanessa, elles évoquent avec une troisième, Fatima (17 ans), un projet d'attentat en France. Par SMS, Camille dit ainsi à Fatima vouloir se "faire sauter en kamikaze" et parle de la Tour Eiffel. Son interlocutrice lui dit qu'il risque d'y avoir "beaucoup de muslim [musulmans]" sur place. Alors elle lui suggère plutôt un quartier de Lyon où il n'"y a que des juifs" (sic). Si Le Monde souligne que ce projet était alors "loin d'être abouti", les trois filles sont interpellées en août 2014.

"Il y en a qui veulent faire tout comme Rihanna, moi je veux tout faire comme Merah"

Devant les enquêteurs, Camille reconnaît vouloir commettre un "attentat comme Merah ou tout faire sauter en kamikaze". "Mon projet, c'était plus une fusillade qu'un attentat kamikaze, c'est dur de trouver des explosifs en France même si je n'en ai jamais cherché", dit-elle. De Mohamed Merah, le terroriste qui a abattu en 2012 des militaires à Montauban et des enfants juifs à Toulouse, elle évoque sa fascination. "Il y en a qui veulent faire tout comme la chanteuse Rihanna, et bien moi, je veux tout faire comme Merah", explique la jeune fille.

Fatima et Juliette, pour leur part, évoquent lors de leur garde à vue leurs tendances suicidaires. La seconde reconnaît regarder les vidéos de décapitation sur Internet et pensent que "ceux qui ont été tués ont dû mériter ça". Au téléphone, les copines parlaient de leurs "frères". Camille se disait "quécho" [choquée, NDLR] après que l'un d'eux soit "tombé en martyr". "Tu l'aurais vu, il était trop beau", dit-elle à Fatima. Une autre fois, elle se flatte de ne plus "compter toutes les demandes en mariage" : "Je vais me retrouver polygame avec 50 maris moi là-bas", s'amuse-t-elle.

Le Monde fait le lien entre ces adolescentes, "issues de la classe moyenne et de familles peu ou pas pratiquantes", qui ont découvert l'islam radical sur Internet. Influençables et comme piégées par "une adolescence sans espoir transcendée par une issue mystique", elles se sont faites embrigadées par les "chasseurs en ligne" de Daech. Sous contrôle judiciaire, Camille avait participé au programme de déradicalisation de Dounia Bouzar et reconnaissait en Daech "une secte". Mais une récente écoute téléphonique a permis aux enquêteurs de découvrir qu'un "recruteur était sur le point de l'exfiltrer".

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France : La mère du terroriste Merah, « isolée » en couple, toucherait 2500 euros/mois de prestations sociales

Assiste-t-on, peu à peu, au retour des exilés du clan Merah ? Après l’arrivée, mardi, dans des conditions rocambolesques, à Marseille, du second mari de Souad Merah, Abdelouahed El Baghdadi, deux des enfants de la sœur aînée de Mohammed Merah, Souad, sont eux aussi de retour à Toulouse. Agés de 10 et 14 ans, ces deux garçons sont arrivés à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, en provenance d’Algérie, mardi, accompagnés de leur père. Un retour qui devrait leur permettre de reprendre le fil de leur scolarité. La mère des enfants, Souad Merah, se trouverait toujours près d’Alger avec ses deux autres fils de 9 mois et 3 ans.

Le lieu de villégiature de cette femme de 36 ans, proche des milieux salafistes, a alimenté les plus folles rumeurs depuis son départ de Toulouse, au mois de mai, avec ses quatre enfants. Le parquet avait ouvert une enquête préliminaire pour «disparitions inquiétante de mineurs». Investigations confiées aux enquêteurs de la sûreté départementale….

Le 20 mai, une école toulousaine signale l’absence anormale et répétée d’un des enfants de Souad. Les enquêteurs se rendent au domicile de la mère, quartier du Mirail, à Toulouse. L’appartement est vide et les enfants ont disparu.

Les investigations menées permettent d’établir le parcours de Souad Merah. La mère de famille,sans emploi qui touchait mensuellement 2500€ de prestations sociales (mère isolée, quatre enfants), a embarqué depuis Barcelone le 9 mai à 12 h 25 sur un vol de la Turkish Airlines pour Istanbul….

La Dépêche