Cléa Favre sévit à nouveau dans LE MATIN ce samedi 8 juillet 2017 :
« LES ONG, CES PARFAITS BOUCS EMISSAIRES »
« ASILE : L’Europe veut mettre au pas les organisations qui sauvent les migrants en Méditerranée. Pourtant, elles remplissent une mission abandonnée par Bruxelles.
Interdiction d’entrer dans les eaux libyennes ou d’émettre des signaux lumineux pour faciliter le départ des embarcations de migrants, obligation de dévoiler ses sources de financement ou d’accueillir à bord de son navire les officiers de justice qui enquêtent sur les trafics d’être humains... [...]
Ce recadrage a lieu dans un climat de critiques et d’incriminations graves ouvert en décembre dernier déjà par l’agence européenne Frontex. Celle-ci avait alors évoqué une collusion possible : des navires des ONG récupéreraient directement les migrants en mer depuis les embarcations des passeurs. Frontex accusait aussi les organisations de « soutenir » l’action des réseaux criminels, en prenant en charge les migrants toujours plus près des côtes libyennes, amenant les passeurs à charger davantage les bateaux, sans fournir suffisamment d’eau et de carburant. [...]
Toutes ces allégations ont été balayées en mai dernier par une commission d’enquête du Sénat. Mais « le mal est fait et les dégâts d’images restent», déplore Aurélie Ponthieu, chargée d’affaires humanitaires à Médecins sans frontières.
Reste un argument tenace : celui de créer un « appel d’air ». « Là encore, il n’y a aucune preuve que les sauvetages encouragent les traversées. Les arrivées augmentent en permanence depuis 2014, donc bien avant la présence des ONG », contre-argumente Aurélie Ponthieu. [...] »
Puis Cléa Favre interviewe Sarah Progin-Theuerkauf, professeur en droit européen des migrations à l’Université de Fribourg, Fabienne Lassalle, directrice générale adjointe de SOS Méditerranée, et Christin Achermann, de l’Université de Neuchâtel.
Sarah Progin-Theuerkauf: « L’Union Européenne est dépassée. L’Italie n’en peut plus. Il faut un bouc émissaire. »
« Fabienne Lassalle va plus loin. Pour elle, il s’agit clairement d’une diversion. « Bruxelles veut porter l’attention ailleurs, alors qu’elle est en train de renforcer son appui aux gardes-côtes libyens. Une stratégie à laquelle nous nous opposons.» […]
« SOS Méditerranée s’insurge aussi contre le fait que les menaces de groupes d’extrême droite ne font pas l’objet de condamnation publique. Pas même début juin, quand des militants ont cherché à empêcher l’« Aquarius » de quitter le port pour une mission. « Si l’on ne peut plus faire notre travail, la seule chose qui va changer, c’est qu’il y aura davantage de morts », conclut Aurélie Ponthieu. »
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Cet article, sur deux pages, est illustré par un bateau pneumatique rempli à ras bord d’Africains, avec la légende : « Les ONG craignent des restrictions de la part de l’Europe, qui les empêcheraient de sauver des vies »
Cléa Favre pense aux vies des Africains qui se déversent sur l’Europe, jamais elle n’aura une petite pensée pour les autochtones européens qui ont été/sont/seront massacrés lors d’attentats djihadistes, ni aux contribuables européens mis en esclavage pour entretenir ses dangereux protégés parasites qui sont en train de détruire à jamais la civilisation occidentale millénaire.
Cléa Favre fait partie de la même clique à but « alimentaire » que celle des ONG et des soi-disant spécialistes des migrations. Tous se nourrissent du désastre de l’invasion. Elles s’octroient le droit de cataloguer comme « extrême droite » tous les opposants à leur projet mortifère et les jugent condamnables.
De plus, en s’affichant comme des juges moraux désintéressés et soucieux du bien commun, elles prétendent être du côté du bien.
Malgré leurs salaires très confortables, tant au niveau matériel qu’en termes de reconnaissance sociale, elles n’admettront jamais qu’elles défendent leur croûte et des idées de l’extrême gauche.
Cenator, 10 juillet 2017