Marco Chiesa proposé comme nouveau Président de l’UDC

La Commission de sélection propose à la Direction du Parti de soumettre aux délégués de l’UDC Suisse l’élection du Conseiller aux États et vice-Président de l’UDC Marco Chiesa comme nouveau Président du Parti lors de la prochaine Assemblée qui aura lieu le 22 août 2020 à Brugg.

Marco Chiesa était dès le début du processus de sélection un des candidats préférés de la Commission mais il a dû renoncer fin février pour des raisons professionnelles, dès lors que son poste de Directeur d’un centre intergénérationnel employant plus de quatre-vingts collaborateurs excluait un engagement supplémentaire en tant que Président de l’UDC. Entre-temps, après quinze ans, il a démissionné de ce poste pour se réorienter professionnellement. Ce choix personnel a donc rendu possible sa candidature à la présidence du Parti, ce qu’il a accepté avec enthousiasme.

Marco Chiesa est un des plus jeunes représentants au Conseil des États et il est un candidat convaincant, avec une vision politique claire qui place la Suisse au centre des préoccupations.

Marco Chiesa a occupé toutes les fonctions institutionnelles pour l’UDC au Tessin, tout d’abord au Conseil communal de la petite commune de Villa Luganese, puis au Conseil communal de Lugano après la fusion avec la ville de Lugano et enfin au Grand Conseil tessinois, où il a été chef de groupe. De 2015 à 2019, il a été membre du Conseil national et il y a dix mois, il a été brillamment élu Conseiller aux États par la population de son canton. Il est également un des trois vice-Présidents de l’UDC Suisse.

La Commission de sélection se réjouit de cette favorable constellation et considère comme un grand avantage le fait que le futur Président du Parti soit issu de la Suisse latine, dès lors que celui-ci s’occupera en particulier lors de son prochain mandat de renforcer l’UDC en Suisse romande.

En tant que Tessinois et donc représentant d’un canton frontalier, Marco Chiesa combat depuis des années l’immigration incontrôlée, les embouteillages sur les routes, la hausse des prix de l’immobilier, la concurrence déloyale sur le marché du travail, la pression sur les salaires, la pression sur les travailleurs indigènes âgés et l’augmentation de la criminalité – en somme contre toutes les conséquences négatives de la libre circulation des personnes. Marco Chiesa est un partisan convaincu de l’indépendance de notre Pays et il s’oppose catégoriquement à des liens institutionnels de la Suisse avec l’UE au moyen d’un accord cadre. Il est garant du fait que ces questions centrales pour le Parti continueront de déterminer la politique de l’UDC suisse au cours de la législature actuelle.

Marco Chiesa est marié et père de deux enfants. Il a étudié l’économie d’entreprise à l’Université de Fribourg. De langue maternelle italienne, il parle couramment le français et bien l’allemand.

Avec Marco Chiesa, l’UDC est bien préparée pour l’avenir.

Lors de plusieurs séances, la Commission de sélection a mené des discussions avec toutes les candidates et tous les candidats proposés, ainsi qu’avec d’autres personnes intéressées. Elle les remercie tous vivement pour leur disponibilité à contribuer à la recherche d’une nouvelle présidence pour le Parti.

30 juillet 2020

Curriculum vitae de Marco Chiesa

Né le 10.10.1974, domicilié à Ruvigliana, Lugano

Marié, deux enfants de 10 et 12 ans

Formation:

       –   2018 Master in Human Capital Management

            SUSPI – Scuola universitaria professionale delle Svizzera italiana,     6928 Manno

       –   2006 Executive Master in Health Economics and Management

USI – Università della Svizzera italiana, 6900 Lugano

       –   1999 Licence en sciences économiques et sociales, économie d’entreprise (lic. rer. pol.), Université de Fribourg/Freiburg

Profession:

       –   2005 – 2020 Directeur du Centre intergénérationnel Opera Mater Christi de Grono GR

       –   2003 -2005 Assistent de direction auprès de l’hôpital San Giovanni de Bellinzona

       –   2001 – 2003 Consultant chez PwC SA à Lausanne et chez UBS AG de Chiasso et de Milano      

Politique:

       –   depuis le 2.12.2019 Conseiller aux Etats TI et membre de la commission de la politique extérieure, de la commission de la Gestion et de la commission des Institutions politiques

       –   30.11.2015 – 01.12.2019 Conseiller national

       –   2007 – 2015 Gran Conseiller du Canton Tessin

       –   2004 – 2013 Conseiller communal de Lugano (Legislatif)

       –   2001 – 2004 Conseiller communal de Villa Luganese (Legislatif)

Liens d’intérêts :

       –   Consulter le site internet du Parlement

Service militaire:

       –   Sergent de l’Infanterie

Hobbies:

       –   Randonée, Mountain-Bike, Ski              

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/marco-chiesa-propose-comme-nouveau-president-de-ludc/                               

Marco Chiesa, UDC: “Il faut interdire la double nationalité des conseillers fédéraux”

Le conseiller national UDC tessinois Marco Chiesa prépare une motion pour interdire la double nationalité pour les conseillers fédéraux, a appris dimanche la RTS.

Alors qu'Ignazio Cassis a renoncé à son passeport italien pour pouvoir se présenter au Conseil fédéral, le conseiller national UDC tessinois Marco Chiesa a décidé de déposer deux motions.

>> Lire: Candidat au Conseil fédéral, Ignazio Cassis rend son passeport italien

La première motion demandera l'interdiction de la double nationalité pour les conseillers fédéraux, la seconde obligera les parlementaires à inscrire leurs nationalités dans le registre des liens d'intérêts.

"Au niveau exécutif, il y a des problèmes si tu as une double nationalité, tu es porteur des intérêts suisses", a relevé Marco Chiesa dans l'émission Forum de dimanche.

On ne peut pas servir deux patrons

Marco Chiesa

"Le Conseil fédéral ne peut pas avoir de double nationalité car il y a des intérêts à protéger, on ne peut pas servir deux patrons, il ne faut pas y avoir d'ambiguïté", a encore expliqué le conseiller national tessinois.

Par ailleurs, les passeports détenus par les parlementaires sont des liens d'intérêt importants à connaître, a-t-il également précisé.

A noter que la loi prévoit déjà que pour certains postes, le Conseil fédéral puisse obliger à être uniquement détenteur du passeport suisse (poste de diplomates, par exemple).

Interrogé dans l'émission Forum, Murat Alder, député PLR genevois, a tenu à préciser qu'un citoyen suisse sur 4 possède une autre nationalité: "pourquoi discriminer 25% du peuple suisse s'agissant de l'accès au Conseil fédéral?".

De son côté, pour Raymond Clottu, conseiller national neuchâtelois indépendant, Ignazio Cassis a pris la bonne décision en renonçant à sa double nationalité, alors que Pierre Maudet a deux pays, "pour nous c'est un problème". Pour être élu "il faut avoir les deux pieds dans le pays dans lequel on s'engage".

Source

Nos remerciements à Victoria Valentini