Harcèlement de rue au Luxembourg : la police recommande de faire le dos rond et de ne pas sortir seule la nuit, des féministes préfèrent éviter une loi qui oppresserait les non-Blancs

LUXEMBOURG – Faut-il légiférer sur le harcèlement des femmes dans la rue? Tout le monde n’y est pas favorable. La police livre ses recommandations.

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Difficile dans ce contexte d’agir pour la police, qui reconnaît que «toute personne faisant l’objet d’injures ne se manifeste pas nécessairement» tout en livrant une série de recommandations. Parmi elles, «ne pas sortir seule quand il fait nuit», «crier à haute voix en cas d’agression» ou encore «ignorer des propos et comportements provocateurs».

Des conseils bienveillants dont ne peuvent se satisfaire des femmes qui aspirent à plus de tranquillité. Toutes les associations féministes ne sont pourtant pas d’accord avec la nécessité de mettre en place une loi pour punir le harcèlement de rue. C’est notamment le cas de Lëtz Rise Up. Interrogée sur le bien-fondé de cette pétition, la présidente Sandrine Gashonga estime «qu’augmenter les pouvoirs de la police» n’aboutira qu’à «renforcer les violences faites contre des populations qui y sont déjà exposées, c’est-à-dire les hommes et jeunes hommes non blancs, les migrantes et migrants et les travailleurs et travailleuses du sexe, entre autres». La militante féministe et antiraciste considère par ailleurs que l’impact des lois en question a été «marginal» en France et en Belgique. […]

L’essentiel

Via Fdesouche


Note : Sandrine Gashonga, présidente de l'association féministe Lëtz Rise, est une rescapée du Rwanda. Sa priorité : les siens avant les femmes blanches.

Aucune reconnaissance vis-à-vis de la société blanche qui l'a accueillie et protégée. Je vous laisse deviner comment ces gens nous traitent lorsqu'ils acquièrent du pouvoir dans nos sociétés.

Chaque semaine, cet été, Le Quotidien rencontre des anciens réfugiés qui ont (re)construit leur vie au Luxembourg. Aujourd’hui, Sandrine Gashonga : elle vient du Rwanda, pays ravagé par un génocide dans les années 90.

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