Comme à son habitude, le canton de Neuchâtel entend faire œuvre de pionnier et souhaite octroyer le statut d'institution d'utilité publique à cette religion qui ne conçoit son avènement qu'à travers la mort de tout ce qui lui est étranger. Bien évidemment, les disciples d'Allah sont aux houris et rivalisent d'arguments visant à démontrer que nous serions tous gagnants si d'aventure pareille faveur leur était concédée.
C'est ainsi que Jemal Chérif, porte-parole de l'Union neuchâteloise des organisations musulmanes fait savoir que le canton de Neuchâtel pourrait ainsi marquer à nouveau son ouverture en matière de politique d'intégration. Ouverture, certes, réussite, le doute est permis. Il convient à ce propos de se souvenir que l'ouverture version islamique consiste à réclamer des facilités qu'on refuse aux autres. Il s'agit simplement de la promotion unilatérale de valeurs qui visent à éliminer tout ce qui n'est pas conforme au Coran, à commencer par les Chrétiens, suprêmes souillures que les tenants d'amour et de paix sont invités à tuer selon la sourate 4, verset 89 : "Ne les prenez pas pour alliés tant qu'ils n'auront pas émigré pour la cause de Dieu (de leur dieu, donc) et s'ils se détournent, emparez-vous d'eux et tuez-les où que vous les trouviez". Pour le moins clair !
Notre porte-parole ajoute que la reconnaissance peut améliorer la relation entre la communauté et les autorités. On voit mal comment, étant entendu que les autorités sont déjà à genoux face aux représentants de cette religion qui ont pour habitude d'obtenir régulièrement ce qu'ils exigent. Comment nos autorités pourraient-elles faire plus pour les ennemis de la Chrétienté et de bien d'autres communautés ?
Ce n'est pas fini puisque notre homme souligne l'importance de cette reconnaissance qui pourrait prévenir les dérives et rassurer les membres qui se sentent victimes de l'image stigmatisée de leur religion. Donc l'image de l'islam est stigmatisée. Dans la mesure où les fidèles se sont montrés pour le moins discrets lorsqu'il était question de prendre position sur les propos de l'imam de Bienne, on ne peut que faire nôtre l'adage qui veut que qui ne dit mot consente. Il est vrai qu'Abu Ramadan et la plupart des communautés musulmanes ont pour sponsor l'Arabie saoudite et ses satellites wahhabites, ce qui pousse à avoir l'indignation feutrée. Si besoin encore était de démontrer le double langage pratiqué par ceux qui militent à notre destruction, il suffit de se souvenir qu'Hani Ramadan, l'homme qui prône la lapidation des femmes adultères et pour qui les femmes non voilées passent de mains en mains comme une pièce de deux euros donne des cours de formation religieuse aux jeunes représentants de la communauté musulmane de Neuchâtel.
La lapidation des femmes adultères, les femmes non voilées passant d'un homme à l'autre, des notions d'utilité publique, vraiment ? La situation n'émeut guère les autorités qui ont répondu au Député UDC Pierre Hainard que la présence de ce triste personnage ne posait aucun problème et partant, qu'il n'y avait pas lieu de s'émouvoir. Ceci dit, le fait que la communauté neuchâteloise fasse appel à pareil personnage en qualité de guide spirituel indique clairement son orientation, sans surprise l'exact contraire de ce qu'elle prétend publiquement. Sous des abords avenants et consensuels, c'est bien le fondamentalisme qui demande à entrer dans la bergerie, là où il pourra ensuite inoculer son venin et empoisonner à mort ceux qui l'ont accueilli.
Jemal Chérif dit être plein d'espoir, précisant que la reconnaissance d'utilité publique de sa communauté est une affaire de cohérence, un canton laïc ayant à se positionner à égale distance par rapport à toutes les communautés religieuses. L'argument pourrait être recevable si la communauté dont il est question n'avait pas pour but ultime la destruction des autres. Au surplus, la reconnaissance vaudrait à la communauté de toucher des subventions de l'Etat pour services rendus, notamment dans les prisons où les imams visitent pour l'heure bénévolement les jeunes en vue de les conduire sur le chemin d'une vie professionnelle normale. Quelle perspective séduisante de payer des impôts afin de favoriser l'action de ces imams qui professent la haine des autres !
Au vu de ce qui précède, il est pour le moins évident qu'une religion dont les fidèles appellent régulièrement à l'extermination de ce que nous sommes ne saurait recevoir la reconnaissance d'utilité publique. Hélas, le Grand Conseil en décidera tout autrement, tellement acquis à l'ouverture, à l'apaisement et à la compréhension mutuelle envers ceux qui aiguisent déjà leurs couteaux. Début novembre prochain, le canton de Neuchâtel verra ses élus applaudir à la version 2017 des accords de Munich. La suite ne sera plus qu'une question de temps et il passe vite.
Yvan Perrin, 29.10.2017