Situé dans l’ancienne mairie du Ier arrondissement de Paris, ce centre d’accueil de jour remplace celui auparavant situé dans le XVIIIe arrondissement et suscite déjà des oppositions.
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Emmanuel Duprat, président d’une association de riverains, ne décolère pas. «Personne n’était au courant, explique-t-il. Il n’y a eu aucune concertation». Son avis est partagé par un riverain qui préfère rester anonyme. Foncièrement opposé au projet, il a monté un collectif pour faire entendre la voix des habitants qui, comme lui, s’opposent au projet. «On trouve la méthode scandaleuse, répète-t-il. C’est un déni de démocratie».
Au cœur de leurs inquiétudes, la sécurité. «Sans avoir de préjugés, avec les migrants va y avoir des problèmes. Les mêmes problèmes qu’il y avait dans le XVIIIe vont se retrouver chez nous », argumente Emmanuel Duprat. «Ces gens-là ont besoin d’être aidés, il n’y a pas de doute, renchérit un riverain. Mais ce qu’on craint, ce sont les débordements. Il y a des crèches, il y a des écoles à côté, on a peur pour nos enfants», déclare-t-il.
“Quand on installe un centre d’accueil, il n’y a pas de droit de veto des riverains. C’est le rôle de la puissance publique de prendre ses responsabilités, sinon on ne fait plus rien”
Ian Brossat, maire-adjoint de Paris
Via Fdesouche