Pour contrer la montée de l’islamisme en France. Hakim El Karoui préconise l’apprentissage de l’arabe à l’école publique.

Les Français ont donc des Hakim El Karoui qui leur disent comment gérer leur pays aux racines chrétiennes. Tout va bien.

On ne s'étonnera donc pas que l'arabe devienne une matière "qu'il faut enseigner dans les écoles de France pour contrer l'islamisme." Tous les sophismes sont bons pour prendre les Français pour des idiots. Ainsi les musulmans pourront coller au mieux aux textes islamiques et utiliser la violence contre les kouffars dans les plus strictes lois de l'islam.

 

**********

L'auteur du rapport, Hakim El Karoui, a présenté sur RTL sa mesure phare, déjà évoquée depuis plus de deux ans par ce groupe de réflexion libéral : la création d'une Association musulmane pour l'islam de France (Amif).

"Taxe halal" et arabe à l'école : l'Institut Montaigne préconise plusieurs mesures contre l'islamisme.

Selon le nouveau rapport de l'Institut Montaigne, qui doit être adressé au président de la République et à tous les partis politiques, "les musulmans se sont enrichis, contrairement à ce qu'on croit et ils pratiquent beaucoup", a résumé Hakim El Karoui. Il y a donc "de plus en plus d'argent lié à la consommation : le pèlerinage, le halal, le don".

Et le consultant de développer :

"L'idée, c'est de créer une organisation neutre, indépendante des pays d'origine, indépendante de ceux qui tiennent aujourd'hui les mosquées, pour prélever une toute petite somme d'argent sur chaque acte de consommation et réinvestir cette somme d'argent dans le travail théologique, parce que c'est la mère de toutes les batailles."

Cette structure pourrait notamment gérer une "taxe halal", idée maintes fois évoquée depuis les années 1990 pour financer l'islam de France. "Il n'y a pas de 'taxe halal' au sens où il y aurait un impôt prélevé par l'Etat", a expliqué l'ancien banquier. Le prélèvement serait géré par l'association et s'inspirerait de la "taxe de cacherout" de la communauté juive, gérée par les rabbinats et qui permet de certifier les produits "casher", a-t-il développé.

L'association pourrait investir "dans la formation de cadres religieux, la construction pourquoi pas de certaines mosquées", a-t-il ajouté. Et rendrait un "service utile aux fidèles" en se posant comme "régulateur" des flux financiers, parfois "opaques" dans la communauté musulmane.

Hakim El Karoui, qui a l'oreille d'Emmanuel Macron, préconise également de renforcer l'apprentissage de l'arabe à l'école publique. "Le nombre d'élèves qui apprennent l'arabe au collège et au lycée a été divisé par deux. Il a été multiplié par dix dans les mosquées, il faut savoir ce qu'on veut", a-t-il argué.

Montée inquiétante du salafisme

Son rapport constate "la progression de l'idéologie islamiste chez les musulmans de France", a-t-il résumé. Les salafistes – branche rigoriste de l'islam – "gagnent du terrain à l'intérieur de la communauté", surtout chez "les jeunes de moins de 35 ans".

La quasi-totalité des réponses sur internet aux questions religieuses est fournie par des prédicateurs proches des salafistes, s'inquiète Hakim El Karoui, qui pointe aussi le développement de sites communautaires, d'hébergement ou de covoiturage "halal".

Macron tranchera bientôt

Ce rapport est publié alors que sont organisées jusqu'à mi-septembre des "assises territoriales de l'islam de France" dans chaque département, sous l'égide des préfets, pour faire émerger des propositions inédites.

A l'issue de cette concertation, "dès l'automne", l'exécutif donnera "à l'islam un cadre et des règles garantissant qu'il s'exercera partout de manière conforme aux lois de la République", avait déclaré début juillet Emmanuel Macron devant le Congrès réuni à Versailles.

Nouvelobs.com