« Sécurité : où sont les gardes-frontière ? »

Comme on a pu le lire abondamment, le risque d’attentat terroriste à Genève est jugé imminent, précis et sérieux.

Rappelons qu’Il y a à peine un mois, Mme Simonetta Sommaruga assurait n’avoir aucune information concrète au sujet d’une menace terroriste visant la Suisse, ni même de quelconques indices. Son dispositif «l’alpha et l’oméga de la lutte contre le terrorisme» étant « suffisant » selon elle. C’est donc dans cette mentalité que la motion UDC demandant que l’armée contribue à sécuriser les 1'900 km de frontière suisse a été balayée la semaine dernière par le Conseil national. Il n’y aura donc pas de militaires aux frontières.

 

Malheureusement, force est de constater que les effectifs de gardes-frontière sont peu visibles, voire pas du tout, aux frontières genevoises. Malgré les annonces alarmistes qui circulent depuis jeudi, les seuls douaniers aperçus aux frontières étaient les douaniers français.

Cela explique peut-être pourquoi la tant recherchée camionnette blanche immatriculée en Belgique est entrée puis repartie du territoire suisse dans la nuit de mardi à mercredi. Il en va de même pour les deux Syriens interpellés vendredi – grâce à un pneu crevé – sur la route de Thonon dans une voiture immatriculée en France et ayant transporté du matériel explosif.

Face à ces constats, l’UDC Genève ne peut que déplorer le rejet par le Grand Conseil de sa motion de 2014 demandant l’affectation aux frontières extérieures du canton des gardes-frontière de l’aéroport affectés au simple contrôle des passeports hors zone Schengen, alors qu’ils ont de larges compétences de terrain.

Communiqué UDC Genève du 14.12.2015

Pour tous renseignements :

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Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97