Allemagne : Les Jeunes socialistes expliquent que les extrémistes du Fatah sont une organisation sœur

Lors de leur congrès fédéral, les Jeunes socialistes ont montré leur solidarité avec la jeunesse extrémiste du Fatah. Celle-ci rejette le droit à l'existence d'Israël. Les critiques proviennent également du SPD.

Lors de son congrès fédéral virtuel ce week-end, l'organisation de la Jeunesse du SPD a adopté une motion dans laquelle elle déclare sa solidarité avec l'organisation palestinienne Jeunesse du Fatah. La motion, intitulée "Notre vision pour le Centre Willy Brandt de Jérusalem", précise que la Jeunesse du Fatah est une "organisation sœur".

La Jeunesse du Fatah est classée comme extrémiste par plusieurs autorités, dont l'American Jewish Committee à Berlin. Le droit à l'existence d'Israël est rejeté par les jeunes du Fatah, qui appellent au boycott. Le logo de l’organisation est une carte d’Israël aux couleurs de l’Autorité palestinienne.

Lors d'une manifestation des jeunes du Fatah en Cisjordanie en 2018, les membres ont porté des ceintures d'explosifs factices et ont appelé à la lutte contre Israël.

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Welt.de


Note : Les mêmes socialistes traitent la droite d'antisémite afin que le simple pékin associe le patriotisme au "nazisme".

En vérité, les socialistes sont bien souvent davantage proches des musulmans antisémites qu'autre chose. Ce sont d'ailleurs les mêmes individus de gauche qui militent pour la Palestine, pour l'abrogation de nos frontières, ou encore pour que l'Europe soit multiculturelle, c'est-à-dire accepte l'immigration musulmane dans nos pays au détriment de notre sécurité et de nos traditions.

 

“Israël est un projet colonial qui n’a rien à voir avec les Juifs”

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Michel Garroté  --  L'OLP veut la suspension de la reconnaissance d'Israël ! "Israël est un projet colonial qui n'a rien à voir avec les Juifs", a tout récemment allégué le président de l'Autorité palestinienne (AP) et chef du Fatah, Mahmoud Abbas, lors d'une conférence au Conseil central de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), dont Abbas est également le leader. Les 120 membres du Conseil central de l'OLP se sont réunis à Ramallah pour examiner la riposte à la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël. Après avoir critiqué l'absence du Hamas et du Djihad islamique à cette conférence, Abbas a réitéré son opposition à toute intervention américaine dans les négociations entre Israéliens et Palestiniens.
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"Trump a effacé Jérusalem par un tweet", a-t-il lancé. "Nous disons à Trump que nous n'accepterons pas son plan, l'affaire du siècle s'est transformée en claque du siècle, et nous leur rendrons cette claque", s'est-t-il agité, faisant référence à l'offre de paix américaine. Abbas a également accusé les Européens d'avoir "placé les Juifs ici pour défendre leurs intérêts dans la région". "L’ambassadeur américain David Friedman est un colon opposé au terme d’occupation. C’est un être offensant, et je n’accepterai aucune rencontre avec lui", a ensuite fustigé Abbas. "Notre position est d’avoir un Etat palestinien avec les frontières de 67 [c'est une ligne de cessez-le-feu et non pas une "frontière"] et avec Jérusalem-Est comme capitale, ainsi qu’une solution juste pour les réfugiés", a-t-il ajouté.
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Quant à La situation faite aux Palestiniens dans les pays arabes n'intéresse personne, souligne un journaliste palestinien ! Les grands médias se moquent de la crise provoquée par la nouvelle loi irakienne et de l'exode de milliers de familles palestiniennes. Pour les journalistes, rien n'a d'intérêt hormis une poignée de Palestiniens lanceurs de cailloux près de Ramallah. Une Palestinienne qui gifle un soldat israélien focalise les caméras plus facilement que l'apartheid arabe contre les Palestiniens. Et les dirigeants palestiniens, ils sont bien trop occupés à souffler le feu contre Israël et Trump pour se préoccuper du traitement que les pays arabes réservent à leur peuple.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Coup de bluff – L’AFP “suspend” son journaliste du Fatah

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Michel Garroté - L’AFP suspend un « journactiviste » palestinien du Fatah pour… une petite semaine (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : en effet, ce journaliste AFP, qui est aussi activiste du Fatah, Nasser Abu Baker (alias Abu Bakr) a été suspendu de ses fonction par l’agence pendant une semaine (sur sa page Facebook, Nasser Abu Baker alias Abu Bakr déverse toute sa haine envers le peuple israélien : à ce propos, voir lien vers source en bas de page).
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Mais que se passera-t-il maintenant que la période d’une semaine est écoulée ? L’AFP peut-elle décemment se dire impartiale et employer comme journaliste quelqu’un qui est lié - de très près - au Fatah, mouvement palestinien, qui lui, est l’un des principaux protagonistes du conflit régional et qui soutient l’éradication d’Israël ? (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L'AFP, financée par l'Etat français, est pro-palestinienne à 300% et israélophobe de surcroît. Elle porte le surnom, bien trouvé, d'Agence France Palestine. Au demeurant, les 99% des journalistes français sont pro-palestiniens et israélophobes. C'est notamment le cas de l'audiovisuel public français, concrètement, du Groupe France Télévisions (à ce propos, on se souviendra de l'affaire Al-Dura sur France 2 : voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.infoequitable.org/lafp-suspend-journactiviste-palestinien-fatah-semaine/
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http://www.causeur.fr/affaire-al-dura-israel-france-2-23166.html
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Affrontements entre parrains du Fatah

   
Michel Garroté - Commençons tout de même par rappeler que Mahmoud Abbas (du Fatah palestinien) est l'ennemi idéologique N.1 d'Israël. Abbas (alias Abu Mazen) fait semblant de reconnaître qu'Israël existe, tout en ne reconnaissant pas le droit d'Israël à exister. Et notons aussi, en passant, que le président américain Barack Hussein Obama (très, très pro-palestinien) a renoncé à tout effort visant à pousser Israël à agir concernant le "processus de paix", bloqué par les palestiniens.
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C'est ce qu'ont déclaré, jeudi 1er décembre 2016, des responsables américains, précisant qu’Obama évitera une dernière rencontre avec le gouvernement israélien avant son départ, le 20 janvier 2017, de la Maison Blanche. Continuons en signalant que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a fustigé "l’élection" (scandaleuse !) du terroriste palestinien Marwan Barghouti  -  emprisonné à vie en Israël  -  au Comité central du Fatah, lors de la Convention (houleuse) du parti.
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A ce propos, C. Jacob, chargé de recherche à MEMRI, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le 29 novembre 2016, le Septième Congrès général du Fatah s’est tenu au quartier général de l’Autorité palestinienne à Ramallah, trois ans après la date prévue par le règlement du mouvement. La date du Congrès n’est pas une coïncidence ; c’est le 29 novembre 1947 que l’ONU a adopté son Plan de partition de la Palestine, et en 1977, cette date a été déclarée par l’ONU comme la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Le Congrès intervient alors qu’Abbas affronte une pression grandissante de certains éléments palestiniens et des pays du Quartet arabe menés par l’Egypte, en vue de lui désigner un adjoint ou un successeur, pour deux raisons principales : tout d’abord, pour qu’il n’y ait pas de vide politique le jour où il disparaîtra de la scène, et ensuite, pour empêcher le Hamas d’obtenir le contrôle de l’Autorité palestinienne (AP).
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Selon la loi, en effet, le président du Conseil législatif palestinien (CLP) est le suppléant en cas d’incapacité du président, et cette fonction est actuellement remplie par Aziz Duwaik du Hamas. Cette pression s’est manifestée par le soutien de l’Egypte aux réunions tenues sur son sol par les partisans de l’amer rival et potentiel successeur d’Abbas, Dahlan, et par les demandes présentées à Abbas par le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmad Abou Al-Gheit et les anciens secrétaires généraux Amr Moussa et Nabil Al-Arabi, lors d’une visite à Ramallah, pour qu’Abbas accepte la proposition du Quartet de désigner un successeur et d’accepter une réconciliation au sein du Fatah, demandes qu’Abbas a entièrement rejetées.
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Afin de promouvoir une telle réconciliation, les Egyptiens ont accepté d’accueillir toutes les factions palestiniennes au Caire, après leur rencontre avec des représentants du Djihad islamique palestinien, au début novembre 2016. Des représentants haut-placés du Fatah ont affirmé que le Septième Congrès général du Fatah pourrait choisir un adjoint à Abbas uniquement en tant que président du Fatah, et qu’il n’était pas habilité à désigner un adjoint pour ses autres fonctions en tant que président palestinien ou chef de l’OLP. Le membre du Conseil révolutionnaire du Fatah Amin Maqboul a expliqué : « Selon le règlement du Fatah, un adjoint au président du mouvement doit être choisi parmi les membres du Comité central. Cela n’a rien de nouveau ».
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Le membre du Comité central du Fatah Azzam Al-Ahmad a déclaré : [Selon le règlement,] le président du mouvement a un adjoint. Dans ces conditions, pourquoi est-il nécessaire de soulever ce sujet alors que c’est stipulé dans le règlement ? Aujourd’hui, Abou Maher Ghneim est le président adjoint du mouvement, et avant lui, à l’époque du président martyr Yasser Arafat, c’était Khalil Al-Wazir Abou Jihad ». Le Secrétaire général du Comité exécutif de l’OLP Saeb Erekat a également déclaré qu’Abbas avait besoin d’un adjoint : « Le président Arafat est décédé sans avoir d’adjoint, et le Comité exécutif de l’OLP a choisi Abbas comme président ; le Comité central du Fatah s’est réuni et a choisi Abbas [comme dirigeant du mouvement] ; et le peuple est allé aux urnes et a choisi Abbas comme président de l’AP ».
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Si le Fatah avait déjà parlé de tenir la conférence cette année, c’est Abbas qui a décidé de manière impromptue, début novembre, qu’elle devait avoir lieu ce jour-là, dans l’intention d’en profiter pour écarter totalement Dahlan du mouvement. Dahlan, de son côté, a tenté, avec le soutien du Quartet arabe, d’empêcher ou de repousser la conférence, mais sans succès. En outre, ses partisans ont par la suite été éliminés de la liste des participants. Mais ce n’est qu’une victoire temporaire pour Abbas, qu’il doit à l’AP. Ayant agi contre la volonté du Quartet, il devra en payer le prix dans ses relations avec les pays du Quartet, et notamment avec l’Egypte. Dans l’arène intérieure palestinienne, la tension des relations Abbas-Dahlan pourrait donner lieu à une rupture totale entre les deux camps, qui aggravera encore la situation des Palestiniens.
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Deux jours avant la conférence, l’associé de Dahlan, Sufyan Abou Zaida, a appelé tous les membres du Fatah qui avaient été éliminés à participer au Septième Congrès général pour élever la voix et protester contre l’injustice qui leur est faite, « afin que le mouvement ne leur soit pas dérobé ». Entre-temps, la rivalité entre Abbas et Dahlan s’est accrue, comme en témoignent les échanges d’accusations entre les deux camps, lors de la réunion tenue début novembre par les partisans de Dahlan dans le camp de réfugiés d’Al-Amari près de Ramallah, et le harcèlement des partisans de Dahlan par les appareils de sécurité de l’AP, qui a mené à de violents affrontements au cours desquels des gens innocents ont été tués.
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Afin de neutraliser Dahlan et ses supporters, Abbas a pris des mesures supplémentaires, dont l’arrêt du versement des salaires des employés de l’AP qui soutiennent Dahlan ; la réduction de la liste des participants au Septième Congrès général pour éliminer les hommes de Dahlan, comme indiqué, faisant passer le nombre des participants de 2'500 lors du précédent congrès à 1'400 ; l’autorisation demandée à un tribunal palestinien de retirer l’immunité des membres du CLP pour pouvoir viser les hommes de Dahlan au sein du CLP ; et l’ordre aux appareils de sécurité de procéder à des arrestations préventives au sein de leurs propres effectifs affiliés à Dahlan.
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Selon des représentants du Fatah, le Septième Congrès général devait débattre d’un projet politique et de l’impasse dans le processus politique ; des méthodes de combat contre Israël ; de la réconciliation Fatah-Hamas ; du règlement intérieur du Fatah et d’une autocritique au sein du mouvement, focalisée sur un bilan des réussites, les conclusions à tirer des erreurs commises et sur l’apport de sang neuf au sein de la direction du mouvement. Les conflits au sein du mouvement ont contribué à diminuer les attentes à l’égard du Congrès. Plusieurs officiels du Fatah ont affirmé que sa seule tenue était en soi une réussite.
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Pour eux, maintenir Dahlan et ses partisans au dehors et repousser les tentatives de la moitié des pays arabes de le réintégrer au sein du Fatah, véhiculant le message que les Palestiniens sont maîtres de leur destin et que leurs décisions restent indépendantes, montrerait que le Congrès a atteint plusieurs de ses objectifs. Concernant le projet politique du Fatah, les officiels ont affirmé qu’il se focaliserait sur la poursuite de l’activité diplomatique pour isoler et délégitimer Israël et pour étendre la résistance populaire, conclut C. Jacob, chargé de recherche à MEMRI (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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http://www.memri.org/report/en/0/0/0/0/0/0/9580.htm
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http://www.memri.fr/2016/11/30/le-septieme-congres-general-du-fatah-se-reunit-a-lombre-de-laffrontement-entre-abbas-et-dahlan/
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Explosif – Succession de Mahmoud Abbas et guerre civile

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Michel Garroté - Y aura-t-il bientôt une guerre civile entre "palestiniens" ? Ceux-ci n'en ont-ils pas assez de leurs dirigeants répressifs et corrompus ? Le Fatah -- groupe terroriste et parti du "président palestinien" Mahmoud Abbas (alias Abou Mazen), qui ouvre, mardi 29 novembre 2016, son premier Congrès depuis sept ans -- ce Fatah est au coeur des institutions palestiniennes (extraits adaptés et remaniés ; voir liens vers sources en bas de page) : le point d'orgue du Congrès --  qui va accueillir 1.400 membres -- sera l'élection, à partir de vendredi 2 décembre 2016, de ses instances dirigeantes : 1- le Conseil révolutionnaire -- 80 gangsters élus et une quarantaine de gangsters nommés. 2- Et le Comité central -- 18 gangsters élus et quatre gangsters nommés par le "président".
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Ses résultats donneront une idée du poids politique des différents courants au sein du Fatah, en proie à des divisions internes. Le Fatah au sein duquel Abbas -- un homme corrompu, vieillissant (81 ans) et affaibli par la contestation populaire et interne -- tente d'écarter les voix dissonantes, notamment les partisans de Mohammed Dahlane, son principal opposant, qui vit un exil doré aux Emirats Arabes Unis (EAU).
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A noter qu'actuellement la question palestinienne est reléguée à l'arrière plan diplomatique, d'une part, en raison des autres crises dans le monde (Syrie, Irak, Donbass, Yémen, etc.) ; et d'autre part, à cause de la division entre, d'un côté, "l'Autorité palestinienne" qui contrôle une partie des territoires disputés de Judée-Samarie ; et d'un autre côté, le Hamas terroriste qui tient la bande de Gaza, ce qui empêche la tenue d'élections depuis dix ans.
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Le Fatah :
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Le Fatah est la colonne vertébrale de l'OLP et il contrôle depuis 1994 "l'Autorité nationale palestinienne" (ANP), cantonnée depuis 2007 aux territoires disputés de Judée-Samarie. Ce Congrès, où la succession de Mahmoud Abbas sera au coeur des discussions, est le septième depuis la création du Fatah, en 1959, par le terroriste égyptien Yasser Arafat. Le Congrès doit élire un nouveau Comité central de 22 gangsters et plus de 120 gangsters du Conseil révolutionnaire, "Parlement" du parti.
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Le Fatah est la principale composante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), composante créée en 1964, regroupant alors les principaux mouvements palestiniens et "reconnue" en 1974 par l'Assemblée générale de l'ONU et par la Ligue arabe comme "l'unique représentant légitime du peuple palestinien". Le comité exécutif de l'OLP est la seule instance habilitée à prendre les décisions engageant les Palestiniens, notamment dans le cadre du processus "de paix" avec Israël. Tout changement au sein du Fatah aura donc une incidence sur l'OLP, instance la plus importante pour les Palestiniens puisque c'est elle qui chapeaute "l'Autorité palestinienne", qui elle, n'est qu'une entité "intérimaire".
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L'OLP et l'ANP :
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Mahmoud Abbas dirige l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) depuis novembre 2004 ; en clair, depuis la mort d'Arafat. L'OLP chapeaute l'Autorité Nationale Palestinienne (ANP), qui siège à Ramallah (dans les territoires disputés de Judée-Samarie). Cela dit, douze autres mouvements (avec autant de voix dissonantes) font partie de l'OLP. Mais le Fatah reste le principal décisionnaire dans cette organisation que le Hamas et le Jihad islamique -- les deux mouvements terroristes qui contrôlent la bande de Gaza -- n'ont jamais rejointe.
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Mahmoud Abbas a pris en janvier 2005 la suite de Yasser Arafat à la présidence de l'ANP. Celle-ci exerce ses pouvoirs sur 40% des territoires disputés de Judée-Samarie et Israël conserve 60% de ces territoires. L'ANP exerce théoriquement, et seulement théoriquement, ses pouvoirs sur la bande de Gaza, en réalité exclusivement aux mains du Hamas. L'ANP est chargée de cinq millions de Palestiniens vivant dans les territoires disputés tandis que l'OLP se veut "représentative" de tous les Palestiniens du monde (12 millions).
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Le Hamas :
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Le Hamas (qui est à la fois un mouvement terroriste, une branche des Frères musulmans et une entité financée par le Qatar), fondé en 1987 et opposé aux accords d'Oslo, n'appartient pas à l'OLP. Le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007, au prix de combats meurtriers avec le Fatah, et, après s'être vu privé de sa victoire aux législatives de 2006. Le Hamas supplante, à Gaza, au Parlement de l'ANP (dit 'Conseil législatif') d'Abbas. Depuis 2007, l'ANP est cantonnée aux territoires disputés de Judée-Samarie, son Parlement ne siège plus et le mandat d'Abbas, "expiré" en 2009, est "prorogé" faute d'élections.
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Aucune élection générale ne s'est tenue dans les Territoires palestiniens depuis 2006. Le Hamas avait accepté de participer à des municipales prévues début octobre, mais elles ont été reportées. Les divisions Fatah / Hamas ont fait capoter trois accords de "réconciliation" entre Palestiniens depuis 2011. Mahmoud Abbas a rencontré, fin octobre 2016 à Doha (Qatar), le terroriste palestinien du Hamas -- en exil plus que doré chez les Qataris -- Khaled Mechaal (il est le véritable chef du Hamas), pour la première fois depuis deux ans. Parallèlement, face à l'impasse du processus de paix (à cause des exigences palestiniennes), Mahmoud Abbas a obtenu, en novembre 2012, le statut -- purement symbolique -- "d'Etat" observateur à l'ONU pour la "Palestine" (fin des extraits adaptés et remaniés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Le Conseil révolutionnaire, le Comité central, l'OLP (avec ses douze mouvements), le Fatah, le Hamas, le Parlement de l'ANP (dit 'Conseil législatif') : avec toutes ces entités maffieuses et corrompues, comment les "palestiniens" (je préfère dire : les arabes locaux) peuvent-ils encore espérer quelque chose ?
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/le-fatah-au-coeur-des-institutions-palestiniennes-583d5006cd703561307855a3
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http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/afp/congres-du-fatah-pour-renouveler-le-plus-vieux-parti-palestinien-583d5071cd70a4454c070504
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Les palestiniens musulmans éradiquent l’histoire chrétienne

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Depuis plus de cinquante ans, les Européens ont lâché Israël pour s'aligner sur le monde arabo-musulman. Les Européens ont commencé par s'aligner sur la Ligue Arabe et l'OLP. Puis, ils se sont alignés sur l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
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Aujourd'hui, en 2016, le résultat est là : l'Europe accueille - et va continuer d'accueillir - des millions de migrants musulmans, parmi lesquels on dénombre des terroristes de l'Etat Islamique (EI). Cet Etat Islamique soutenu (en douce et parfois même pas en douce) par la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar.
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L'Europe est d'abord devenue l'Eurabia. Maintenant, elle est en train de devenir - progressivement - un Califat qui compte déjà 80 millions de musulmans. Dans ce contexte, je publie, ci-dessous, une longue analyse du journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, analyse sur les palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne.
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A propos des palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne, le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh écrit notamment (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges d'une église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne en Cisjordanie et à Gaza. Un nombre croissant de chrétiens estiment aujourd'hui être devenus une cible pour l'AP et le Hamas en raison de leur religion. Des bulldozers ont été utilisés pour détruire des antiquités religieuses ; certains Palestiniens accusent le Hamas et l'AP de copier l'Etat islamique en matière de traitement des vestiges historiques. « Ou sont les responsables des différentes églises à Jérusalem et partout dans le monde ?
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Khaled Abu Toameh : Ou sont le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ? S'agit-il d'une conspiration collective pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? » — Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie. Le sort des chrétiens palestiniens n'intéresse pas la communauté internationale. Sans doute parce que Israël ne peut pas être blâmé pour la démolition des vestiges archéologiques. Si les persécutions actuelles contre les chrétiens se poursuivent, le jour viendra où plus aucun chrétien ne pourra subsister à Bethléem. Les Palestiniens chrétiens ne décolèrent pas de la destruction des ruines de l'ancienne église byzantine récemment mise au jour à Gaza City.
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Khaled Abu Toameh : Leur colère a toutefois échoué à capter l'attention de la communauté internationale, notamment celle d'agences de l'ONU qui, comme l'Unesco, ont précisément pour mission de préserver les trésors du patrimoine culturel et naturel mondial. Des vestiges d'une église vieille de 1800 ans ont été découverts au Square Palestine d'Al-Daraj, un faubourg de Gaza City, là où le Hamas avait entrepris de bâtir un centre commercial. Cette découverte archéologique spectaculaire n'a aucunement impressionné les ouvriers qui ont déblayé les reliques et poursuivi leurs travaux de construction. Aussi incroyable que cela paraisse, les reliques ont été évacuées à coups de bulldozers, ce qui a provoqué les critiques acerbes de nombreux Palestiniens chrétiens.
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Khaled Abu Toameh : Certains n'ont pas hésité à établir un parallèle entre le Hamas et l'Autorité Palestinienne (PA) d'un côté et l'Etat islamique de l'autre concernant leur gestion des sites archéologiques. Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges de cette église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne dans les territoires palestiniens. Le Hamas a détruit les vestiges d'une église byzantine vieille de 1800 qui venait d'être mise au jour à Gaza City. Les accusations qui ont surgi traduisent l'amertume des Palestiniens chrétiens face à l'attitude de leurs leaders à Gaza comme en Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : Mais elles témoignent aussi de la marginalisation et des persécutions qu'ils subissent en tant que chrétiens sous le joug du Hamas et de l'Autorité Palestinienne. Les Palestiniens chrétiens ont aussi été douloureusement affectés du désintérêt marqué de la communauté internationale, - Vatican et communautés chrétiennes de par le monde y compris -, face à ce qu'ils considèrent être une agression contre leur patrimoine et leurs lieux saints. Le Hamas a affirmé qu'il n'a pas les moyens de préserver le patrimoine historique d'une église. La crise financière qu'il affronte du fait du « blocus » de la bande de Gaza ne lui permettrait pas de dégager les millions de dollars et les équipes nécessaires à la préservation in situ d'un site chrétien.
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Khaled Abu Toameh : Quant à l'Autorité Palestinienne, elle déclare que la bande de Gaza est hors de son contrôle et qu'elle n'est pas en mesure d'empêcher la destruction de trésors archéologiques. On est toutefois en droit de remarquer que l'Autorité Palestinienne ne s'est pas prononcée publiquement contre la destruction de ce site archéologique. C'est pourtant cette même Autorité Palestinienne qui encourage à une « intifada » au couteau et à la voiture bélier contre les juifs accusés de « profaner » la mosquée Al Aqsa en raison des visites organisées au Mont du Temple sous protection policière. L'Autorité Palestinienne considère que les visites de Juifs sur le Mont du Temple sont bien plus graves que la démolition d'un important site archéologique chrétien dans la bande de Gaza.
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Khaled Abu Toameh : Au lieu de dénoncer la politique du Hamas en la matière, l'agence d'information Wafa, sous contrôle de l'Autorité Palestinienne, s'est borné à publier une dépêche qui fait état de l'indignation de quelques historiens et archéologues palestiniens. Un des leaders de la communauté chrétienne en Cisjordanie, le Père Ibrahim Nairouz, a écrit sa colère au premier ministre de l'Autorité Palestinienne, Rami Hamdallah contre la maltraitance gratuite des vestiges d'une église de la bande de Gaza. Le Père Nairouz a écrit : « Auriez-vous agi de même si les ruines s'étaient révélées être celles d'une mosquée ou d'une synagogue ? ». En signe de protestation, il a rendu publique sa décision de boycotter une visite du premier ministre palestinien à Bethléem et Hébron.
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Khaled Abu Toameh : De nombreux Palestinien chrétiens – et aussi quelques musulmans – se sont associés au Père Nairouz pour exprimer leur dégoût face à cette destruction. Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie a écrit : « Je crois que ce silence confine à la connivence. Mais la question se pose aussi de savoir où sont les spécialistes capables de préserver notre héritage chrétien ? Ou sont les responsables des églises à Jérusalem et dans le reste du monde ? Ou sont passés le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ?
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Khaled Abu Toameh : Y aurait-il là une conspiration politique pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? ». Anton Kamil Nasser, un autre chrétien a commenté : « peu importe qu'il s'agisse d'une église ou d'un autre monument, il y a là une forme de terrorisme intellectuel et de régression ». Abdullah Kamal, un responsable de l'université Al-Qods de Jérusalem a affirmé : « je suis au regret de constater que le silence qui entoure la destruction de cet héritage archéologique et de ce site historique dans notre pays est l'équivalent d'un crime ». Une chrétienne de Jérusalem est a remarqué : "Honte à nous. Si cela était arrivé sous les juifs, ils auraient transformé le site en musée archéologique ».
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Khaled Abu Toameh : A l'évidence, la minorité chrétienne qui vit sous la férule de l'Autorité palestinienne et du Hamas n'est pas au mieux de sa forme. Ce n'est un secret pour personne, un nombre croissant de chrétiens en Cisjordanie et à Gaza a le sentiment d'être devenu une cible pour l'Autorité palestinienne et le Hamas. La destruction de l'église byzantine de Gaza n'est qu'un exemple parmi d'autres du manque de respect que l'Autorité palestinienne et le Hamas témoignent aux chrétiens. L'arrestation de Raja Elias Freij, 60 ans, un homme d'affaires chrétien de Bethlehem, par la police de l'Autorité Palestinienne, a également mis en rage la communauté chrétienne de Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : L'Autorité Palestinienne affirme que Freij a été arrêté pour avoir menacé un commerçant de Bethléem, ce que lui-même, sa famille et de nombreux autres chrétiens nient vigoureusement. Au cours du dernier weekend, plusieurs chrétiens ont manifesté dans le Square Manger de Bethléem pour exiger la mise en liberté de Freij et accuser l'Autorité Palestinienne de discrimination religieuse. La communauté internationale détourne les yeux de la situation critique faite aux Palestiniens chrétiens. Sans doute parce que personne ne peut accuser Israël de porter atteinte aux antiquités chrétiennes. Si cette politique anti chrétienne se poursuit, un jour viendra où tous les chrétiens autochtones auront quitté Bethléem. Les pèlerins qui visitent le lieu de naissance du Christ devront amener alors leurs propres prêtres pour y conduire la messe, conclut Khaled Abu Toameh (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Michel Garroté, 14 avril 2016
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http://fr.gatestoneinstitute.org/7848/palestiniens-chretiens-histoire
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Le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, primé à de nombreuses reprises, est basé à Jérusalem. Texte original : "Palestinians : Erasing Christian History" :
http://www.gatestoneinstitute.org/7832/palestinians-christian-history
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